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| Jaimie, l'ange gardien | |
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Auteur | Message |
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mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Jaimie, l'ange gardien Dim 3 Juin - 21:17 | |
| Une jeune femme a eu une aventure avec Tom Jedusor. Elle l'a quitté, s'enfuyant avec le bien le plus précieux pour cet homme : son enfant.
c'est donc l'histoire de cet enfant, protégée par l'ordre. Mais les aléas de la vie, les évènements tragiques feront de cette jeune fille, l'ange gardien d'Harry.
il y aura des crossover avec les livres de JK Rolling. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 5 Juin - 16:45 | |
| voici ma première page | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 6 Juin - 13:09 | |
| Chapitre 1 : Une nouvelle destinée
En pleine campagne, dans la nuit noire, une légère brume flottante au-dessus de l’herbe, une jeune femme marche péniblement, titubant par moment, recroquevillée sur elle-même. « Clop », un homme apparaît devant elle. Il est grand, mince, sa longue barbe tombante, un sourire aux lèvres. Il s’approche et accueille la jeune femme. - Bonsoir Félicity, dit-il. - Bonsoir Albus. - Je me demandais si tu avais changé d’avis. Nous t’attendions. - Albus, rien ne m’aurait fait changer d’avis. Aide-moi, je ne peux presque plus marcher, dit-elle dissimulant mal une grimace. - Félicity, je croyais que l’évènement n’aurait lieu que dans quelques semaines ! - Moi aussi, Albus ! Mais je crois que la nature en a décidé autrement ! - Viens, mets tes mains autour de ma taille. La maison des MC Grégor n’est plus loin. Courage, encore un petit effort ! Tu vas pouvoir t’y reposer.
L’homme prit la jeune femme par la taille et ils continuèrent leur route dans la brume qui les enveloppa tous les deux. - Albus, je suis consciente que ma fuite va provoquer des bouleversements. Je ne pouvais plus rester avec cet homme. Tu comprends, il me fait si peur. C’est le diable en personne ! - Ne t’inquiètes pas, Félicity, les membres de l’Ordre vont te protéger. Ton père, nous a demandé de veiller sur vous deux. Vous êtes en sécurité maintenant. Ton père vous attend à la maison. C’est un Auror exceptionnel et son nom ouvre bien des portes : James Lassiter. Notre amitié n’a pas de limite. Tu as eu beaucoup de courage de quitter cet homme. Ses partisans vont te chercher partout. - J’en ai bien peur ! Je suis partie avec son enfant ! Il ne va pas apprécier ! - Cet enfant c’est son avenir. Il aurait sans doute voulu le façonner à sa manière, à son image. Lui apprendre tout le côté obscur de la magie noire, dont il est un adepte. - C’est pourquoi, je ne veux pas que mon enfant tombe entre ses mains ! - Nous avons tous conscience, qu’un autre être ayant les mêmes pouvoirs que lui, dans les forces obscures, serait néfaste pour notre monde, dit Albus. D’un autre côté, cet enfant pourrait devenir notre atout majeur dans la guerre que nous menons contre lui. - Mon enfant n’est pas encore né qu’il est déjà le centre de bien de convoitises. Quand je suis tombée amoureuse de Tom, c’était un beau jeune homme. Il était tellement ….Enfin, il a beaucoup changé. Ce n’est plus le même. Il me fait peur. Tous les jours, sa soif de pouvoir grandit, sa méchanceté vis-à-vis des moldus est devenue sans borne. Il attise ses partisans à leurs faire le plus de mal possible. Je ne veux pas que mon enfant lui ressemble. Et puis, se faire appeler Lord ! Ce mégalomane…. - Tom a toujours détesté ce qui lui rappelait son père, dit Albus. - Jedusor n’était pas assez bien pour lui, dit–elle dédaigneusement. - Nous voici arrivés. Entre et installe-toi.
Vu l’état de Félicity, les Mc Grégor l’installèrent dans l’une de leurs chambres. Le travail avait déjà commencé. Il était maintenant claire que la jeune femme allait donner la vie cette nuit. L’attente fut longue et douloureuse, mais son père l’épaula dans cette épreuve et veilla sur sa fille toute la nuit. A l’aube, la délivrance arriva enfin et c’est ainsi que naquit une petite fille convoitée par tout un monde. Son destin, sa vie serait semée d’embûches et de difficultés mais des bonnes âmes veilleraient sur cet enfant. - Félicity as-tu déjà choisi un prénom pour cette adorable petite fille ? demanda James Lassiter. - J’ai décidé de l’appeler comme toi, père. Jaimie et Elisabeth en souvenir de maman. - Ta mère aurait été très fière de toi. Jaimie est un très beau prénom. Il lui portera chance. - Et Merlin sait qu’il lui en faudra ! N’est ce pas, père ? - Elle fera de grandes choses, crois-moi. Maintenant, reposes-toi. Tu dois retrouver des forces pour t’occuper de cette petite poupée. Pour le reste, ne t’inquiètes pas, Albus s’occupe de tout. Pendant quelque temps, tu resteras ici. Après on avisera. Dors, ma fille.
James Lassiter embrassa tendrement sa fille, et regarda avec amour sa petite-fille dormir dans le berceau. Il quitta la chambre, et ferma la porte doucement. Il rejoignit les quelques membres de l’Ordre qui étaient là. Ceux-ci le félicitèrent chaleureusement pour l’heureux événement avant d’entamer la discussion sur l’avenir de Félicity et de Jaimie. Cette nuit là allait changer la face du monde de la sorcellerie. Jaimie, fille de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-Nom était née.
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| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Sam 9 Juin - 19:40 | |
| Chapitre 2 : Un amour impossible
Les cris du bébé résonnaient dans la maison, il était tard, et Jaimie ne s’endormait pas. Félicity entra dans la chambre et s’approcha de l’enfant. Elle prit sa fille dans ses bras, ce qui calma les pleurs de la fillette. - Alors, petite coquine, tu ne veux pas dormir ? lui dit-elle tendrement.
La petite fille, au son de la voix de sa maman, lui fit un grand sourire. - Ca va Félicity ? demanda une voix d’homme derrière elle. - La petite ne veut pas dormir, dit-elle. - Donne-la-moi, je vais m’en occuper, va-te reposer un peu. Tu dois être fatiguée par ce voyage, et le déménagement. Ne t’inquiète pas. Tout ira bien. - Voyons Peter tu dois être aussi fatigué que moi. En plus de t’occuper de ma protection, tu as ton travail au ministère. Le bureau des Aurors a beaucoup à faire en ce moment et... - Ca ne me dérange vraiment pas de m’occuper de vous deux. Allé, vas-te reposer. - Peter Dawlish, t-a-t-on déjà dit combien tu étais un homme exceptionnel ? - Tu me le dis 100 fois sur la journée !
Félicity sorti de la chambre et retourna dans sa chambre. Elle se surprit à penser que si la situation était différente, elle aimerait avoir un homme comme Peter à ses côtés. Il est tellement prévenant, gentil. Il est compréhensif et avec lui Félicity pouvait converser facilement de tous les sujets possibles. Il sait la faire rire et la réconforter, lui redonner courage dans les moments de doutes. - Ma pauvre fille, se dit-elle, te voilà dans de beaux draps ! Tu es amoureuse de Peter !
Non, il faut que ce sentiment disparaisse. C’est vraiment pas le moment. Mais la vérité était là devant ses yeux. Quand Peter partait, elle attendait son retour avec impatience, et si on parlait de combats entre Mangemorts et les Aurors, elle tremblait à l’idée qu’il soit blessé. Mais il ne me regarde même pas, se dit-elle. Voyons, lui disait la petite voix, il vient tous les jours. C’est parce qu’on lui a demandé de me protéger. Il s’occupe bien de Jaimie. C’est la fille de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom ! Il est plein de petites attentions pour toi. Tu rêves ma fille. Réveilles-toi, cet homme ne fait que son travaille.
Félicity ne trouva pas le sommeil. Toutes ses questions sur Peter, ses sentiments pour lui, l’empêchaient de voir claire. Mais comment faire pour savoir ce qu’il pense réellement, se dit-elle. J’aimerais tant savoir si lui aussi a des sentiments pour moi. Le réveil indiqua 4h30 du matin et elle n’avait toujours pas fermé l’œil de la nuit ! Elle se leva et retourna dans la chambre de sa fille. Le spectacle qu’elle y vit était attendrissant. Peter dormait dans le fauteuil en tenant Jaimie contre lui. Elle s’était blottie contre son torse et dormait à poings fermés. Félicity sourit, prit la couverture et recouvrit Peter et Jaimie. Elle ne voulait pas réveiller les deux personnes qu’elle chérissait le plus. Elle regarda encore vers eux puis reparti dans sa chambre apaisée, et s’endormit en rêvant de Peter. Elle se réveilla, le soleil dardait ses rayons dans la chambre. Il était tard, et Peter ne l’avait pas réveillée. Elle enfila en vitesse son peignoir, et sortit de la chambre. La chambre de Jaimie était vide. Le petit lit était refermé et la couverture avec laquelle elle avait recouvert Peter était soigneusement repliée et déposée sur le fauteuil. Félicity entendit des voix venant du salon. Elle descendit l’escalier, son cœur battant à tout rompre, son père était là assis dans un fauteuil conversant avec une autre personne qu’elle ne pouvait pas voir car il était de dos. - Te voilà enfin éveillée ma chérie. Peter, nous a dit que tu avais eu une nuit difficile et nous a demandé de ne pas te réveiller. - Une nuit difficile, balbutia Félicity, oui, Jaimie a eu du mal à s’endormir. L’homme avec qui conversait son père se retourna, le sourire aux lèvres - Bonjour, dit-il La déception de Félicity lui pinça le cœur. Ce n’était pas Peter, mais James Potter. - Bonjour James, lui répondit Félicity, je croyais un moment que c’était Peter. - Peter a été appelé d’urgence au ministère.
James se rapprocha de Félicity, et lui dit dans son oreille, ne sois pas déçue, il reviendra ce soir ! Félicity rougit et regardant James, sourit. Sa déception avait du se voir sur son visage. Elle ne pouvait plus cacher ses sentiments. - Où est Jaimie ? demanda la jeune femme. - Ne t’inquiète pas, Lily s’en occupe. Elle fait une petite ballade dans le jardin. - Tu vas rester planter là toute la journée ? lui rétorqua son père, un sourire malicieux. - Je vais m’habiller, dit-elle.
Se pourrait-il que….Mais non, c’est certainement son imagination qui lui jouait des tours. C’est tout. A force d’espérer, on s’imagine des choses qui n’ont pas lieu d’être. Et pourtant le sourire de son père et de James était éloquent. Elle chantonna en se préparant, elle était gaie comme un pinson. C’est une merveilleuse journée, se dit-elle. Et puis, ses doutes reprirent le dessus. Décidément, la situation était bien trop compliquée pour envisager quoi que ce soit avec Peter. Non, décidément elle n’avait pas le droit d’imposer à cet homme une vie cachée, et un enfant qui n’était pas le sien. Ses résolutions étaient prises ! Pas question de se laisser aller à divaguer sur un éventuel amour avec Peter.
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| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 14 Juin - 20:03 | |
| Chapitre 3 : Le coeur a ses raisons que la raison ignore
Peter Dawlish, Auror de son état, était installé dans le fauteuil du salon. Il était entrain de lire un rapport venant d’un des membres de l’Ordre du Phénix sur les agissements de certains Mangemorts. Ordre auquel il appartenait lui-même. En lisant le rapport, qui soit dit en passant n’apportait rien de nouveau, son esprit vagabonda dans ses souvenirs. Lorsque Dumbledore lui avait demandé d’assurer la protection de Félicity Lassiter, il n’était pas très chaud pour cette mission. Assurer la protection d’une minette qui avait eu la folie d’approcher Voldemort de trop près, au point d’attendre un enfant de lui, il ne trouvait pas cette mission intéressante! Mais bon, Dumbledore le lui avait demandé comme un service important, et il s'y était plié de bonne grâce. Il avait un a priori sur la mission, mais cela concernait la fille de son ami James Lassiter, Auror comme lui. James l’avait si souvent aidé dans des situations périlleuses, qu’il lui semblait normal de lui rendre la pareille. Quand il y repense, il n’a jamais regretté d’avoir accepter cette mission. Dès le premier regard sur Félicity, il comprit aussitôt qu’il s’était complètement trompé en la jugeant si vite. Il s’était avéré que Félicity était loin d’être la minette qu’il pensait. C’était une jeune femme d’une gentillesse sans égale, d’une beauté éblouissante et sa maternité la rendait plus désirable encore. Son vague à l’âme fut interrompu par les pleurs de l’enfant. Ah! cette petite fille, il en était devenu gaga. Il l’adorait au point qu’il ne laissait à personne d’autre d’assurer la protection de sa mère, à part James et Potter. Il laissa tomber la lecture de ce rapport et monta l'escalier quatre à quatre, longea le couloir et s’arrêta sur le seuil de la chambre. Le spectacle le ravissait. Félicity tenait sa fille dans ses bras et essayait de la rendormir. - Ça va Felicity ? lui demanda Peter - Jaimie a du mal à s’endormir, lui répondit-elle. - Donne-moi le bébé, Félicity, tu dois être fatiguée par le déménagement et ce voyage. - Voyons Peter, tu travailles au ministère en plus d’assurer notre protection. N’es-tu pas fatigué ? Tu dois aussi te reposer, dit-elle. Peter s’avança et prit délicatement Jaimie des bras de sa mère. Félicity leva les yeux sur le visage de Peter. Leurs regards se croisèrent. Une douce chaleur se répandait dans le corps de Peter. – AH! , se dit-il, ses yeux ! Il détourna le regard, ne pouvant plus en supporter d’avantage. C’était trop dur de la côtoyer sans pouvoir la toucher. - Ca ne me dérange vraiment pas de m’occuper de vous deux. Allé, vas te reposer, lui dit-il, tout en gardant les yeux sur Jaimie. - Peter Dawlish, t’a-t’on déjà dit combien tu étais un homme exceptionnel ? - Tu me le dis 100 fois sur la journée ! lui répondit malicieusement Peter.
Il la regarda sortir de la chambre. Il préférait se retrouver seul avec Jaimie. Il ne pouvait pas réfléchir avec Félicity à ses côtés. Peter s’avança vers le fauteuil et s’assis. Jaimie se pelotonna dans les bras de Peter. Il la veilla tendrement, et se mit à caresser son front avec son index. Ce geste avait le don de rendormir l'enfant. Sa respiration devenait plus calme, plus lente, signes qu’elle dormait à poings fermés. Peter se détendit et ferma les yeux un instant. Son esprit bouillonnait de questions et il n’avait pas les réponses. Comment avouer à Félicity les sentiments qu’il avait à son égard ? Et elle, ressentait-elle quelque chose pour lui. Il en doutait. Elle ne voyait en lui qu’un protecteur et rien de plus. Cette situation le rendait fou. Jamais il n’avait ressentit cela auparavant. Il avait connut des aventures avec bien des conquêtes féminines, mais jamais il n’avait envisagé de se lier avec l’une d’entre elles. C’était des aventures sans lendemain, et ça lui convenait comme ça. Alors pourquoi, ce serait différent avec Félicity ? Oui pourquoi ? Pourquoi c’était-il entiché de ce petit bout de femme ? De ces petits bouts de femmes, devrait-il dire. C’est claire qu’il ne pouvait plus imaginer vivre sans elles ! Il ne voulait pas vivre sans Jaimie, mais surtout il ne voulait pas perdre Félicity. Il se rendit compte de l’énormité qui s’ouvrait à lui. Lui, Peter, célibataire endurci, se pâmait d’amour pour Félicity. Oui, il était amoureux. Cela sautait aux yeux. Il avait comprit une chose importante : il ne pouvait pas vivre sans elle. Il avait besoin d’elle à ses côtés. Mais comment le lui faire comprendre? Il n’était pas trop doué pour ce genre de choses. Il se promit d’en parler à son ami demain matin. Il lui donnera certainement de bons conseils ! Sans s’en rendre compte, Peter glissa dans le sommeil peuplé de rêves romantiques. - Peter, réveille-toi ! Il est l’heure ! Peter ! - Quoi ? Hein ! Quelle heure est-il ? - Il est 5 heures. J’ai l’impression que tu as eu une nuit agitée !
Peter regarda le nouveau venu. James Potter était devenu son ami, son confident. Peter lui sourit béatement - Qu’est-ce qui t’arrive mon ami ? Je connais ce regard. Toi t’es amoureux ! - Ce qui est bien avec toi Potter, c’est qu’on ne doit rien t’expliquer ! Tu comprends toujours tout sans qu’on te donne d’explications ! - Qui est l’heureuse élue ? Attends ne dis rien… ne me dis pas que c’est…. Peter, tu es ….un séducteur incorrigible ! - Non James, je t’assure, c’est sérieux. Je suis vraiment mordu.
Peter se leva du fauteuil et sortit de la chambre. James le suivit. Peter lui fit signe de ne rien dire en mettant son index sur les lèvres et lui montra la porte de la chambre de Félicity. Il ne voulait pas en parler dans le couloir au risque qu’elle entende la conversation. Il fit signe de la tête à James de le suivre. Ils descendirent dans le salon. L’odeur du café lui titillait les narines. Un bon café ne serait pas du luxe. Ca lui remettrait les idées en place. - Bonjour Lily. Comment Vas-tu ? - Bien, Peter. Je t’ai servi un café. Donnes-moi la petite, je vais m’en occuper.
D’un regard vers James, Lily avait compris qu’ils avaient besoin de rester entre hommes. Apparemment, Peter devait parler à James. Lily prit Jaimie et sortit du salon laissant son mari et son ami seuls. - James, dit Peter, j’ai vraiment besoin d’un conseil. - Si je peux t’aider, je le ferai, dit James, un sourire en coin. - Je ne sais pas comment avouer mes sentiments à Félicity - Parles-lui simplement. - Mais je ne connais pas ses sentiments vis-à-vis de moi. James, je n’ai jamais ressenti ça avant ! Mais, je n’imagine pas mon avenir sans elle. Tu me connais assez pour savoir que mes aventures étaient passagères. Mais avec Félicity, j’ai l’impression d’être un adolescent boutonneux. Je me sens gauche, maladroit. - L’amour quand tu nous tiens ! Et oui, c’est ça tomber amoureux ! - Qui est tombé amoureux, s’enquit une voix derrière eux ?
James et Peter se retournèrent, surpris. Dans l’embrasure de la porte, James Lassiter venait d’entrer. Il n’avait entendu que la fin de la conversation mais il la trouva très intéressante. Son esprit alerte avait vite fait de démêler l’énigme. James et Lily était un couple solide ! Et il n’imaginait pas James tomber amoureux d’une autre femme ! Dans ce cas il ne restait plus que Peter. Peter travaillait énormément au ministère et pour l’Ordre. Il ne sortait plus depuis qu’il avait accepté la mission de protéger sa fille et sa petite-fille. Oui, bien-sûr, il faut être idiot pour ne pas comprendre ! Il sourit. Après tout, Peter ferait un excellent gendre, et un père formidable pour Jaimie. Peter et James Potter le regardèrent. Potter avait compris le sourire de Lassiter mais Peter lui…. Décidément il fallait tout expliquer à ce nigaud ! - Qu’est-ce que vous avez à me regarder tous les deux ? - Rien dit Lassiter, mais j’ai l’impression que nous devons donner des leçons de séductions à notre ami, Potter ! - Ouaip, dit Potter. - Mais vous êtes complètement fou tous les deux ! - Je connais ma fille, Peter, le mieux c’est de lui parler franchement, sans détour ! - Oui, fais-lui ton numéro de charme, voyons, dit Potter. Un dîner aux chandelles, lumières tamisées, musique douce. Faut quand même pas te faire un dessin ! - Riez, riez ! C’est pas vous qui êtes dans le smog le plus complet ! - Enfin, Peter, dit Potter, fais les choses simplement et tout ira bien ! - Je vais y réfléchir, l’heure tourne, faut que j’y aille. - Sauvez par le gong, lança Lassiter.
Peter foudroya du regard son ami. Mais un sourire se dessina sur ses lèvres aussitôt. - Bon, ben ne réveillez pas trop tôt Félicity, hein, elle a eu une nuit difficile ! - Oh, oh, voilà qu’il nous donne déjà ses instructions ! Tu perds pas de temps, lui lança taquin Potter ! - C’est ça être amoureux ! Il me semble que j’ai déjà entendu ça quelque part.
Peter se mit à rire, un rire chaleureux, ouvrit la porte et tansplana jusqu’au ministère, laissant ses deux amis pantois. _________________ | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 14 Juin - 20:07 | |
| Chapitre 4 : N'écoute que ton coeurLorsque Félicity descendit l'escalier, elle était toujours en proie aux doutes. Que devait-elle faire ? Elle n’en savait fichtrement rien. Elle croisa le regard de Potter. Ses yeux pétillaient de bonheur. Normal, il était marié à une jeune femme remarquable. Même si Lily était une moldue, elle n’en était pas moins une redoutable sorcière. Félicity s’approcha de la fenêtre et vit Lily dans le jardin. Elle sortit et s’approcha de Lily. - Lily, pourrais-tu me donner un conseil ? - Bien-sûr Félicity, si je peux t’aider en quoi que ce soit. - Vois-tu, je ne peux en parler qu’à une femme et il me semble… - Quel est ton problème ou devrais-je dire quel est votre problème à Peter et toi ? - Peter ? Comment sais-tu que c’est de lui que je veux parler ? - Oh, c’est simple, répondit Lily, depuis ce matin, l’atmosphère est spéciale. - Spéciale ? je ne comprends pas, dit Félicity surprise. - Ce matin, c’est Peter qui avait besoin de parler à James, entre homme, et maintenant, c’est toi qui demande à parler à une femme. J’en conclus que vous avez un problème homme – femme. - Ah bon, Peter a demandé conseil à james. - Je crois qu’il ressent autre chose que de l’amitié pour toi - Vraiment ? - Il n’y a qu’à voir son regard quand il parle de toi. - Alors comme ça Peter parle de moi. Felicity ne savait pas si elle devait se réjouir ou en être fâchée. Si Peter parle d’elle c’est qu’il pense à elle, mais d’un autre côté Félicity détestait qu’on parle d’elle dans son dos. Sans doute, ses différents sentiments paraissaient sur son visage car Lily lui prit le bras gentiment. - Ne sois pas fâchée que Peter parle de toi. Je crois qu’il est un peu perdu. C’est nouveau pour lui. - Il n’est pas le seul à être perdu ! Et pourquoi c’est nouveau pour lui ? - Oh, je ne sais pas si je dois t’en parler, fit Lily, gênée d’avoir révélé ce que Peter lui avait semble-t-il caché. - Me parler de quoi ? Il y a quelqu'un d’autre dans sa vie? demanda Félicity, les lèvres tremblantes. - Non, il n’y a personne. Jusqu’à présent il n’a jamais tenu à se lier véritablement avec quelqu’un. Ce n’est un secret pour personne que Peter était un séducteur. Mais depuis qu’il te connaît, il a changé. En bien, je t’assure. Je n’aurais jamais du te parler de ça ! - Le passé est le passé, dit alors Félicity. Ce qui s’est passé avant ne me regarde pas ! Ca m’est égal qu’il ait connu beaucoup de filles avant moi. Regarde-moi, qui suis-je pour lui faire une remarque à ce sujet. ? Félicity faisait référence à sa liaison avec Tom Jédusor. C’était toujours un sujet pénible pour elle. - J’ai fait une monstrueuse erreur, et Peter ne m’en tient pas rigueur. En plus, il adore Jaimie, c’est un homme formidable. - Où est le problème alors? Il t’aime et toi tu l’aimes aussi. Parlez-vous en toute sincérité, c’est la seule chose que je puisse te conseiller. - J’ai peur qu’il me rejette. Je me fais peut-être des idées et…. Je serais trop déçue si c’était le cas. - Faites-vous une soirée rien qu’à vous. Tu t’habilles élégamment, un peu de maquillage, lumière tamisée, musique douce, un dîner aux chandelles, et le reste viendra tout seul. Tu seras fixée. - Je ne peux pas voyons ! Jaimie me prend beaucoup de mon temps en soirée alors un dîner aux chandelles….N’y penses même pas ! - Ne t’inquiète pas pour Jaimie, on s’en occupera James et moi. Je crois que James a une furieuse envie de pouponner. C’est l’occasion de lui montrer ce que c’est de s’occuper d’un bébé. - Lily, tu es géniale ! T’es sûr que ça ne te dérange pas ? - Je te le propose, alors acceptes. Félicity tomba dans les bras de Lily et pleura doucement. Toute la journée se poursuivit pour Félicity en prévision de la soirée. Elle se choisit une robe dans les tons bleus pâles, décolleté mais pas trop, cintrée à la taille, qui mettait ses formes en valeur sans exagération. Au fur et à mesure que les heures passaient, l’excitation et la nervosité de Félicity augmentèrent. Allait–elle être à la hauteur ? Et si elle se trompait ? Cent fois, sur la journée, faillit-elle dire à Lily qu’elle renonçait. La peur lui nouait l’estomac. Peter était réglé comme du papier à musique. Il rentrait toujours à la même heure. James entendit le portail grincé et reconnaissait les pas de son ami sur le gravier. Il prit la poudre de cheminette et la jeta dans la cheminée. Une flamme verte surgit pour s’éteindre aussitôt. James et Lily qui tenait Jaimie dans ses bras prirent congé de leur amie non sans lui souhaiter bonne chance. Félicity se retrouva seule pendant une fraction de seconde, la panique lui monta aux joues et n’y tenant plus, grimpa l’escalier. Jamais elle n’y arriverait se dit-elle. Lorsqu’elle entendit Peter l’appeler, elle prit une grande respiration, ferma les yeux et revint sur ses pas. Elle se tenait en haut de l’escalier et regarda Peter non sans appréhension mais le regard d’admiration que lui lançait Peter fit taire tous ses doutes. James et Lily | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 20 Juin - 16:15 | |
| Chapitre 5 : la demande de Peter
Toute la journée fut pour Peter une longue torture. Il n’avait qu’une hâte : rentrer chez lui. Chez lui, il sourit à cette idée. Il se sentait chez lui alors que c’était chez Félicity. Ce qu’il avait redouté s’était produit. Il était amoureux. Il se répétait qu’il ne pouvait rien empêcher. Cette journée lui parut si longue ! Ces collègues avaient bien vu qu’il était préoccupé mais il préférait ne rien leur dire. Il n’aimait pas s’épancher sur ce qui le préoccupait. Seul Lassiter était au courant des tourments de Peter. Il lui lança quelques phrases réconfortantes, mais au fur et à mesure que la journée avançait, sa nervosité s’accentuait, elle aussi. Il quitta le Ministère en se disant que cette soirée serait spéciale. Tout en marchant vers la maison, il se demandait encore comment il allait se déclarer, et s’il n’était pas devenu fou d’y avoir même songer. Il hésita un moment avant d’ouvrir la porte de la maison, prit une bonne respiration, poussa la porte et.. . ce qu’il vit l’époustoufla. Félicity se tenait en haut de l’ escalier. Elle descendit quelques marches, sans savoir ce qu’elle faisait. Elle se trouva en bas en peu de temps. Leurs regards ne s’étaient pas quittés un moment. Une joie profonde le pénétrait, à la sentir ainsi tout près de lui, et il comprenait trop bien maintenant que jamais qu’il ne pourrait la laisser à un autre. Adorable Félicity qui ne connaît pas la puissance de sa séduction, pensa-t-il. Mais plus que tout, il avait la certitude que leur cœur et leur âme fusionnaient. Il la regarda avec admiration. Il y avait dans ses yeux une expression bizarre. Ils échangèrent un sourire et Peter du se faire violence pour ne pas l’embrasser sur-le-champ. Félicity détourna le regard, le lien s’était rompu. - Bonsoir Félicity, tu n’as jamais eu aussi belle mine, dit-il avec une fierté évidente. - Bonsoir Peter, c’est très vilain la flatterie, mais c’est tellement agréable. Merci.
Elle lui adressa un regard malicieux et lui sourit. - Tu as une mine superbe toi aussi. Comment vas-tu ? - J’ai travaillé pratiquement sans arrêt aujourd’hui. Le ministère est débordé.
Tu as occupé mon esprit toute la journée, pensa-t-il. Ils restèrent là, sans oser se regarder. Peter passa la main de Félicity sous son bras et sans un mot, la conduisit vers le salon. Les lumières étaient tamisées et un fond sonore emplissait le salon. D’un geste vague, elle désigna la table. Un chandelier y trônait en son centre et de la jolie vaisselle attendait qu’on s’en serve. Peter l’aida à s’asseoir, avant de lui prendre la main et de la baiser doucement. Puis il s’assit en face d’elle. Elle prit sa baguette, et d’un geste gracieux lança un sortilège. Les plats avancèrent vers la table comme soutenu par un majordome invisible. Ils se tenaient ainsi face à face. Un temps infini sembla s’écouler. Ils se mirent à manger en parlant de banalités mais sachant l’un et l’autre que tôt ou tard, la conversation dévirait. Mais ni l’un ni l’autre ne voulait faire le premier pas. Félicity n’y tenant plus, se lança la première. - Peter, j’ai quelque chose à te dire et je ne sais pas comment m’y prendre. Nous y voilà pensa-t-il. C’est le moment, l’heure de vérité. - Je t’écoute. - Tu ne m’aides pas beaucoup, fit-elle avec une moue de dépit. Elle poussa un soupir, et lui sourit timidement. Pour l’encourager à continuer, il lui répondit en souriant lui aussi. - J’ai beaucoup réfléchit, et …. Mon dieu comme c’est difficile….
Elle se leva doucement, détourant le regard, marcha jusqu’à la cheminée. La lueur des flammes dansait dans ses yeux. Félicity n’avait pas vu que Peter l’avait suivi. Lentement il franchit la courte distance qui les séparait, la prit par les épaules et l’obligea à se retourner pour lui faire face. Il lui souleva doucement le menton et plongea son regard dans le sien. - Je t’aime, ma tendre Felicity, je suis tombé amoureux de toi, dès le premier regard, avec tes grands yeux verts, ton intelligence aiguë et brillante, et ta façon de relever les défis, de ne jamais baisser les bras.
Il fallait cette atmosphère sympathique autour d’elle et surtout l’amabilité affectueuse de Peter, son regard encourageant, si doux pour que Félicity domine la gêne que lui causaient les mots qu’elle venait d’entendre. Félicity eut un léger mouvement des lèvres comme pour une protestation, mais elle n’osa pas la formuler. Après un moment de silence, elle prit enfin la parole. - Je suis désolée Peter, j’ai été tellement malheureuse après l’épisode de Tom…Mais tu m’as redonné l’envie de vivre, d’être heureuse, lui dit-elle. Mais j’ai tellement peur pour toi. Si Tom apprend que… il te tuera et ça je ne pourrai jamais…
Des larmes coulaient sur sa joue. Il sécha ses larmes en douceur, affectueusement. Doucement, il lui prit les mains. Elle ne fit pas un geste pour l’éloigner. - Ne pleure pas ma douce, grâce à toi, j’ai trouvé un sens à ma vie, et s’il le faut j’en paierai le prix ! Je veux te voir libre et heureuse ! - Peter, je t’aime moi aussi, lui dit-elle, J’ai désespérément essayé de me convaincre que ce n’était pas possible, que je n’avais pas le droit. Mais je n’ai pas pu. Oh ! Peter.. ; - Chut…Je t’interdis bien de lutter !
Il lui posa un doigt sur les lèvres et la regarda intensément un long moment.. - Félicity…la torture a assez duré. Réponds-moi tout de suite, acceptes-tu de devenir ma femme ? - Oh ! Peter, tu es fou. - Alors acceptes-tu ? - OUI ! - Répète ? - Oh ! Peter….soupira-t-elle, les yeux pétillants d’une malice qui répondaient à l’amusement du regard plongé dans le sien. C’est un grand oui. Oui, j’accepte de t’épouser. Ils furent secoués d’un rire de bonheur. Il lui effleura les lèvres d’un baiser aussi léger qu’un vol de papillons. Il resserra son étreinte et sut qu’aucune ombre ne subsistait entre eux ! Il était sûr d’elle, sûre de lui. Ils eurent l’impression de planer dans les airs. _________________ | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 20 Juin - 16:16 | |
| Chapitre 6 : Une journée magnifique.La nouvelle fut vite répandue parmi les membres de l’Ordre et fut accueillie avec toute la joie possible. James Lassiter était fier de son futur gendre. Ils s’entendaient à merveille. James ne pouvait pas rêver mieux pour sa fille. Malgré les circonstances, il voulait que ce mariage soit le plus réussi. Il avait élevé sa fille seul. Sa femme, une moldue, avait trouvé la mort peu de temps après la naissance de leur fille. Un banal accident de la route à Londres. Un chauffard moldu ivre l’avait renversé dans une rue bondée de monde. Il s’était toujours dit qu’il ne comprenait pas pourquoi elle. Il y avait tant de monde ce jour-là dans cette rue, et c’était sa bien-aimée qui avait été renversée. Il s’en était toujours voulu car ce jour-là, il avait préféré ce rendre au chaudron baveur pour jouer une partie de croupette (jeu de cartes sorcier) plutôt que d’accompagner sa femme. Elle voulait faire, "comment avait-elle appelé cette activité ?" du lèche-vitrines. Il n’avait jamais compris les expressions bizarres des moldus. Lui, n’aimait pas se retrouver dans cette foule et ne comprenait pas que certains avait cette frénésie d’achats ! Ça le dépassait complètement. Enfin, sa femme n’était plus et il s’était toujours senti coupable. Aussi avait–il couvé sa petite princesse d’amour et d’attentions pour deux. Lorsqu’elle avait eu cette aventure avec ce maudit Tom Jedusor, il n’a pas su la protéger de cet homme maléfique. Elle n’avait pas voulu écouter ses mises en garde, vociférant qu’il était trop possessif avec elle et qu’il devait la laisser faire sa vie. Mais lorsqu’elle lui demanda de l’aide quelques mois plus tard, il n’avait pas hésité une seconde. Il ne lui avait fait aucun reproches. Elle lui était revenue et c’est tout ce qui comptait à ses yeux. Elle ne revenait pas seule, Jaimie était revenue enceinte jusqu’au fond des yeux, mais la naissance de sa petite-fille chérie était un joli cadeau de la vie. James sortit de ses pensées. Il était temps pour lui de se préparer à la cérémonie. Il mariait sa fille aujourd’hui. Etant donné les circonstances, la chasse lancée par Voldemort pour retrouver Félicity et sa fille, ils avaient décidé de célébrer le mariage dans la plus stricte intimité. Pas d’annonce tapageuse dans la gazette des sorciers, et des invités triés sur le volet. Ils avaient invité uniquement les membres de l’Ordre proche du couple et en qui ils avaient toute confiance. James admira son reflet dans le miroir. Finalement, les moldus n’avaient pas que de mauvaises habitudes. En effet, Félicity avait demandé une cérémonie façon sorcier mais de porter des vêtements de cérémonie façon moldus en souvenir de sa mère. Le smoking noir ne lui allait pas si mal après tout ! Oh ! C’est sûr qu’il ne mettrait pas ça tous les jours, mais pour le bonheur de sa fille que ne ferait-il pas ! Il entendit des rires venant de la chambre à côté de la sienne. Il sourit au bonheur de sa fille. Dans la chambre à côté de celle de James Lassiter, deux femmes riaient à gorges déployées. Félicity et Lily, deux jeunes femmes heureuses de vivre. Félicity aidait Lily à enfiler sa robe. Elle riait tellement qu’elle n’avait pas vu qu’elle enfilait la robe à l’envers, puis au second essai, elle essaya de faire passer la tête de Lily dans l’une des manches. Le spectacle était tellement risible, qu’elle du s’asseoir sur le lit pour se calmer. - Lily, dit–elle dans un fou rire, je suis tellement contente que tu aies accepter d’être mon témoin. - Je suis heureuse que tu me l’aies demandé et puis ta seconde demande nous a enchanté James et moi. C’est pourquoi nous l’avons acceptée tout de suite. C’est un honneur pour nous de devenir le parrain et la marraine de Jaimie. - Nous avons pensé à vous, Peter et moi. Vous êtes jeunes comme nous, responsables, honnêtes et travailleurs. Ce sont les qualités que nous voulons inculquer à nos enfants. De plus, James est le meilleur ami de Peter, et j’espère qu’entre nous une nouvelle amitié est née, dit Félicity - J’en suis certaine, lui répondit Lily. J’aime beaucoup discuter avec toi. - Tu vas faire un malheur dans ta robe. James va s’évanouir quand il va voir ton décolleté ! - C’est sûr qu’il est capable de me mettre une robe de sorcière par dessus ! Il serait temps de s’occuper de toi, ma douce. C’est quand même toi la reine de ce jour. Toi et Jaimie. C’est une bonne idée de baptiser Jaimie aujourd’hui. - Peter voulait qu’il en soit ainsi. Tu sais à partir d’aujourd’hui, Jaimie portera le nom de Peter. Il a tenu à le faire aujourd’hui car c’est une nouvelle vie pour nous qui va commencer. Lily ouvrit la housse qui renfermait la robe de la mariée. Elle tomba en admiration sur ce qu’elle voyait. Une vraie robe de princesse. Lily en resta bouche bée. C’était une robe en satin de couleur crème. Le haut de la robe était rehaussé d’un bustier brodé de perles nacrées. La dentelle finement cintrée à la taille, se fondait dans le léger flot de soie de la jupe qui tombait sur les genoux devant, et cascadait jusqu’aux sol derrière. La fermeture de la robe se faisait dans le dos par une vingtaine de petits boutons nacrés. Lily aida Félicity à passer la robe. Elle se mit à rire en pensant à Peter quand il aurait à enlever la robe de sa femme ce soir. Elle en fit la remarque à Felicity, qui se mit à rire, elle aussi. – Voyons Lily, c’est fait exprès. Il va devoir être patient. Emue par tant de beauté, Lily étreignit son amie. - Peter ne l’a pas vue au moins ? S’enquit Lily, mettre le futur mari dans le secret porte malheur. Félicity, qui était installé devant le miroir de sa coiffeuse, reposa le tube de rouge à lèvres qu’elle venait de mettre et sourit avec un rien d’ironie. - Ne t’inquiète pas, tout à été fait selon les règles. De légers coups frappés à la porte les interrompit. - Es-tu prête ma chérie ? Demanda James Lassiter. - Entre papa, je suis prête James entra. Il fut ébloui par tant de splendeur. - Tu es magnifique, lui dit-il ému. J’aurais aimé que ta mère soit encore en vie, ajouta-t’il avec un pincement au cœur. Elle aurait adoré cette journée. James lui présenta son bras, que Félicity prit aussitôt. Lily les devança. Ils descendirent jusqu’au jardin. Félicity fut subjuguée par ce qu’elle voyait. Une estrade garnie de couronnes de fleurs trônait au milieu du jardin. Pour y accéder un large tapis rouge au liseré doré avait été déposé. De chaque côté duquel des rangées de chaises étaient occupées par les invités. Félicity marcha au côté de son père. Arrivé devant l’estrade, il l’embrassa sur le front et donna sa main à Peter qui l’attendait. Son regard était embué par l’émotion de voir Félicity tellement rayonnante. Un vieux mage s’avança vers le couple et commença son allocution sur les droits et les devoirs des époux. Peter et Félicity plongés dans leurs regards respectifs, n’écoutaient qu’à moitié ce que disait cet homme. Puis vint l’échange des anneaux et du oui respectif. Les invités se rassemblèrent alors autour des jeunes mariés en pointant leurs baguettes vers le ciel et faisant pleuvoir des pluies d’étoiles sur les mariés. - HURA ! HURA ! HURA ! Crièrent-ils tous ensemble. Et c’est le sourire aux lèvres qu’il présenta sa femme : Mme Félicity Dawlish. Après la cérémonie de mariage vint le baptême de Jaimie. Le mage demanda au parrain et à la marraine s’ils acceptaient la lourde responsabilité d’accompagner l’enfant tout au long de sa vie. James et Lili Potter acceptèrent. Le mage versa de l’eau sur le front de Jaimie. Tous les invités applaudirent et acclamèrent chaleureusement les protagonistes de ces deux cérémonies. La journée fut magnifique. Un sortilège de beau temps avait été lancé pour que le soleil irradie cette si belle journée.
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 20 Juin - 16:19 | |
| Chapitre 7 : Une nouvelle amitié. Le couple de nouveaux mariés déambulait parmi les invités. Félicity rayonnait, Peter jovial plaisantait avec certains Aurores. Il regardait sa femme avec admiration. Elle était si jolie quoique jolie soit un terme bien pâle pour décrire la jeune femme. Le vin coulait à flot, certains préféraient la bièreaubeurre. Un buffet garni était présenté pour les invités et chacun pouvait s’y rendre à volonté, les plats se remplissant sans cesse. Un demi-géant faisait rire tout le monde. Le pauvre était bien maladroit. On aurait dit un Hippogriffe dans un magasin de porcelaines ! Mais tout le monde aimait cet homme, goguenard, bon enfant. Il était le gardien des clefs de Poudlard, l’école de sorcellerie dont tout les sorciers dignes de ce nom sortaient. Hagrid était connu de tous. Il était très protecteur avec ses élèves préférés, très paternaliste. Le directeur de l’école, Albus Dumbledore, tout nouvellement institué, était là lui aussi. Il était à la tête de l’Ordre du Phénix. Tout le monde appréciait cet homme pour sa sagesse. C’était le seul sorcier que craignait Voldemort et rien que pour ça, on l’admirait. On lui demandait souvent conseil. Il avait cette façon d’analyser toutes les situations et de prendre les bonnes décisions, objectivement. Félicity regarda tout ce petit monde et rentra un instant dans la maison. Elle voulait voir si tout allait bien avec Jaimie. Dumbledore avait demandé à une personne de confiance de s’occuper de la petite pendant cette journée, mais malgré tout Félicity s’inquiétait pour elle. Elle n’aimait pas être éloignée de sa fille trop longtemps. Elle se dirigea vers la nursery, ouvrit la porte délicatement, et se dirigea vers le berceau placé au centre de la pièce. Jaimie y dormait profondément. En se retournant, elle vit la nounou avec un autre enfant sur les genoux. - Bonjour Mme Pomfresh, à qui est ce joli bambin que vous tenez ? - Bonjour Félicity, c’est le fils des Weasley. Il s’appelle Charlie. - Les Weasley ? - Oui, vous les connaissez, Arthur travaille au ministère de la magie, dans le service de détournement de l’artisanat moldu. C’est le grand roux que vous avez aperçu tout à l’heure parlant à votre mari. - Bonjour, fit une voix féminine derrière Félicity - Ah ! Mme Weasley, venez, votre petit garçon vous a vu, il se tortille dans tous les sens pour être dans vos bras. Il est adorable et sage. - Vous avez un bien beau garçon, mme…. - Molly, dit-elle en serrant la main de Félicity. C’est tout le portrait de son papa. Un rouquin comme lui. - Quel âge a Charlie ? Il est plus âgé que Jaimie. - Oh, dit Molly, il est né en décembre, le 12. - Jaimie est née en avril, le 7. Il n’y a que 4 mois de différence. - Ma chérie, que fais-tu ici ? Tes invités t’attendent mon cœur! dit Peter en enlaçant sa femme. Viens, laisses Pompom, elle connaît son travail. Et toi aussi Molly, Arthur te cherche partout. - Je savais que je te trouverais ici, ma douce, dit un grand rouquin en entrant dans la pièce. Tu es incroyable ! En se tournant vers Peter, il lui dit, Molly ne peut pas se passer de Charlie une minute. - Félicity est pareille avec Jaimie. Je crois que nos femmes préfèrent la compagnie de bambins à celle de leurs hommes, dit Peter en riant. Il entraîna Félicity hors de la nursery. J’ai envie de danser avec ma femme lui dit-il doucement et lui prit les mains et les embrassa. - Molly, il faudra rester en contact toutes les deux - Oui Félicity, j’aimerais beaucoup pouvoir partager avec quelqu'un les joies de la maternité, puisque mon mari se plaint déjà que je le délaisse. - Molly chérie, tu es une excellente mère mais je sais que tu adores danser. Viens montrer à ces deux tourtereaux ce qu’on sait faire sur une piste de danse ! - Arthur, nous lancerais-tu un défit ? Tu n’as jamais vu ma tendre petite femme se trémousser, lui répondit Peter ! - Peter ! rougit Félicity. Et les deux hommes de rire de la candeur de La jeune femme. Les deux couples se mirent à danser tant et si bien que les autres invités les applaudirent chaleureusement. Les danses endiablées n’avaient aucun secret pour Molly mais Félicity n’était pas en reste non plus, et lui montra ce qu’elle savait faire, elle aussi. Finalement c’est en nage qu’elles se jetèrent toutes deux sur une chaise pour souffler un peu. Leurs conversations sur les enfants reprirent de plus belle au grand dam des maris qui levèrent les yeux au ciel. Décidément, elles étaient incorrigibles. Les deux femmes s’étaient pris d’amitié l’une pour l’autre. Moly était joviale, amusante et avait un sens critique sur l’art de vivre. Elle était petite, un peu enrobée, mais son regard bienveillant vous mettait en confiance. Arthur Weasley était grand, mince et avait une calvitie naissante. Mais tous les deux avaient dans les yeux cette bonhomie qui faisait qu’on se sentait bien. La soirée continua et les invités partirent au fur et à mesure. Le soleil s’était couché pour faire place à une nuit éclairée par une lune lumineuse, comme pour couronner la fin de cette si belle journée. Il ne restait plus que les Weasley. Il était temps pour eux de partir et de laisser les jeunes mariés seuls. Les Weasley prirent congé mais avant de partir, les deux couples se firent la promesse de se revoir très bientôt. Peter et Félicity se retrouvèrent seuls dans la maison. Peter regardait sa femme langoureusement. Il baissa doucement sa bouche contre la sienne et l’enlaça avec une telle fougue que Félicity chancela. Il s’approcha de sa femme, et l’emporta jusque dans la chambre nuptiale. Il la couvrit de baisers. Avec une infini douceur, il défit un à un les boutons de la robe de Félicity. Elle pesta en son fort intérieur qu’il prenne autant de temps pour la déshabiller. Il l’embrassa avec avidité. Elle s’abandonna à lui avec toute la ferveur et l’amour qu’elle avait pour son mari. Il éteignit la lumière d’un coup de baguette. Une nuit pleine de promesses s’ouvrait à eux. Arthur et Molly | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 20 Juin - 16:22 | |
| Chapitre 8 : Une nouvelle princesse
La vie continuait son petit bonhomme de chemin pour Peter et Felicity. Ils avaient tenu leur promesse avec les Weasley. Ils se voyaient tous les week-end, une fois chez l’un, une fois chez l’autre. Molly était une excellente cuisinière. Félicity apprit à cuisiner à ses côtés. Félicity était incomparable en pâtisserie. Les deux femmes s’échangeaient des recettes et à chaque fois c’était le fou rire général lorsque Molly essayait les recettes de Félicity. Le soufflé s’écroulait piteusement et irrémédiablement, la crème chantilly n’avait pas prit et coulait piteusement sur le carrelage de la cuisine…. Finalement, il fut décidé que Félicity apporterait elle-même le dessert.
Un autre bonheur allait arriver dans la vie de Félicity. Elle attendait un enfant de Peter. Personne n’était encore au courant, même pas son mari. Elle attendait le bon moment. Le ventre de Molly lui, était déjà bien rond. Elle attendait son deuxième enfant. Peter la regarda avec envie. Depuis le temps, après presque 5 années de mariage, sa femme ne lui avait pas encore donné cet enfant tant espéré. Bien sûr, il y avait Jaimie et il l’adorait. Cette enfant était la joie de vivre. Elle lui rendait son amour au centuple. Mais tout de même, il aurait bien aimé… Félicity avait vu le regard de Peter se voiler d’une pointe de tristesse et quand elle regarda dans la même direction que lui, elle vit ce qu’il enviait à Arthur. Elle ne supportait pas de le voir si triste et finalement se décida à lui parler, mais pas maintenant. Ce soir, quand ils seraient tous les deux. Elle imagina la scène et intérieurement jubilait. Elle fit semblant de rien pendant toute l’après-midi, attendant avec impatience que Peter prenne congé des Weasley. Le problème, c’est que les discussions avec Arthur devenaient éternellement longues. Et particulièrement ce soir. Plusieurs fois, elle fit signe à son mari qu’elle voulait rentrer. Mais à chaque fois, un nouveau sujet était mis sur la table. Puis n’y tenant plus, elle prit Peter par le bras et lui dit sans ménagement qu’elle était fatiguée et qu’elle voulait rentrer. Peter était désarçonné par la réaction de son épouse. Ca ne lui ressemblait pas de réagir ainsi, surtout en compagnie de ses amis. Il examina Félicity et son regard en disait long sur sa désapprobation à prolonger cette soirée. Tous deux prirent congés des Weasley perplexes. Une fois arrivée à la maison, Félicity grimpa l’escalier en moins de temps qu’il ne faille pour le dire sans un regard à son époux. Peter soupira et attendit un peu avant de la rejoindre à l’étage.
Félicity savait qu’il pensait qu’elle était furieuse et qu’il attendrait que l’orage passe pour la rejoindre. Ca lui donnait le temps de mettre son plan à exécution. Elle ouvrit le tiroir de sa commode, prit un petit paquet enrubanné et le déposa sur l’oreiller de son époux. Puis elle se rendit dans la salle de bain. Elle se déshabilla et attendit que son mari monte.
Peter entra dans la chambre. Sa femme l’attendait. Elle portait un déshabillé qui suggérait ses formes avantageuses. Elle s’avança vers lui, lentement et l’attira à elle. Elle tendit ses lèvres et il ne se fit prier. Si c’est comme ça qu’elle envisageait la réconciliation il n’allait pas dire non. - Je croyais que tu étais fatiguée, dit-il amusé. - Je n’ai pas envie de dormir, dit-elle avec malice. - Je vois.
Avec une infinie douceur, il la porta, la déposa sur le lit et la contempla longuement. Son regard fut attirer par le petit paquet déposé sur son oreiller. Félicity lui sourit. - Ouvre-le, c’est un petit cadeau de ma part.
Les minutes s’égrenaient. Jamais le temps ne lui parut si long. Son mari avait le don de faire traîner les choses! Dans la boîte, Peter sortit une paire de chaussons. Un bleu et un rose. Il regarda son épouse avec incrédulité. - Tu n’es pas content ? s’inquiéta Félicity. - Non. - Comment ? Félicity ne s’attendait pas à une telle réaction de sa part. Ses yeux s’embuèrent. - Je suis fou de joie, tu veux dire. Il s’approcha d’elle et lui dit une pointe d’appréhension dans la voix – et toi, ma douce, tu es heureuse ? - Bien sûr. Peter, ce bébé est un don de l’amour, de notre amour.
La pensée de ce petit être, qui grandissait en son ventre, emplit Félicity d’une immense joie. Les larmes contenues se mirent à couler sur sa joue. - Ne pleure pas, mon amour. Je t’aime, lui dit-il. - Peter, je ne vais pas me briser en mille morceaux si tu m’embrasses ! - Petite sorcière, tu avais bien manigancé ton jeu !
Félicity éclata de rire. Peter l’imita. Puis délicatement, déposa ses mains sur le ventre de sa femme.
Peter était fou de joie. Il reporta toute son attention sur sa femme et sur le ventre qui s’arrondissait de mois en mois. La maison était emplie des rires de Peter et de Félicity tout à la joie de ce nouveau bonheur. Tout le monde se réjouissait de cette nouvelle arrivée. Quelques mois plus tard, une petite Kate fit son apparition dans la famille Dawlish. _________________ | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Dim 24 Juin - 18:21 | |
| Chapitre 9 : jalousie Charlie Weasley et Jaimie Dawlish avaient grandi ensemble. Les familles s’étant liées d’amitié, c’est tout naturellement que les enfants étaient devenus de réels amis et c’était à celui qui ferait la pire bêtise. Mais quand on les cherchait, on les trouvait toujours ensemble. Il n’y avait jamais eu de dispute entre eux. Ils partageaient tous leurs jeux. Les adultes disaient d’eux que c’était un parfait petit couple. Leurs rires étaient tonitruants. Ils adoraient accompagner James Lassiter quand ce dernier allait à la pêche, au grand dam de celui-ci. Jaimie et Charlie faisaient fuir le poisson en batifolant à grand bruit dans le lac. Ils s’éclaboussaient, se jetaient dans l’eau. C’était à qui serait le plus trempé. James revenait toujours bredouille de sa pêche, mais il n’était pas mécontent, car il adorait voir leurs jeux d’enfants, les entendre rire était son bonheur. Jaimie était une fillette rieuse, toujours de bonne humeur. D’ailleurs, jamais on ne l’avait vue en colère ou fâchée. Elle aimait tout le monde et on le lui rendait bien. Son père l’appelait sa princesse, son grand-père c’était sa puce et pour son parrain, elle était sa petite biche adorée. Elle était grande pour son âge, très mince, blonde (comme un champ de blé) et avait des yeux d’un bleu profond. C’était une fillette délurée et très intelligente, avec une mémoire phénoménale. Elle allait à l’école moldue et était première de sa classe. Jeune fille studieuse, elle mettait un point d’honneur à réussir tout ce qu’elle entreprenait. Elle était très mûre pour son âge (8ans). Pas mal de garçons de sa classe s’intéressaient à elle mais Jaimie les trouvait trop gamins et les renvoyait jouer aux petites voitures. Elle avait un sacré caractère et quand quelque chose ne lui plaisait pas, elle en faisait la remarque directement à la personne concernée. Dans la même école, Charlie Weasley était un gaillard de 8 ans (lui aussi), grand, mince et avait des cheveux roux d’une longueur inhabituelle pour un garçon. Il avait un certain charme et plaisait déjà aux filles de l’école. Il avait eu des petites copines auxquelles il volait des baisers chastes. Chaque semaine, il en avait une différente. Mais dans tout ce flot de jeunes filles de passage, une seule restait constamment près de lui : Jaimie. Entre ces deux-là, il y avait une telle complicité qu’instinctivement Jaimie attira la jalousie des autres filles. Mais Charlie et Jaimie se fichaient éperdument des chuchotements et des jalousies des uns et des autres. Ils avaient en commun un secret. Ils n’étaient pas comme les autres puisqu’ils appartenaient à un autre monde. Pourtant, depuis quelques temps, Charlie voyait le comportement de son amie changer. Elle ne riait plus, s’isolait le plus souvent, elle était devenue taciturne et avait des sautes d’humeur digne d’un volcan. Plusieurs fois, Charlie l’aborda pour chercher l’explication mais elle le rabrouait sans cesse et refusa de lui dire quoi que ce soit. Ses parents étaient sur un petit nuage de bonheur depuis la naissance de Kate et n’avaient pas remarqué l’attitude négative de Jaimie. Elle, n’en pouvait plus. Tout le monde se réjouissait de l’arrivée de sa petite sœur. Tout le monde ? Non, il y avait pourtant quelqu'un qui ne partageait pas la même liesse. Elle voyait même cette arrivée comme une intrusion dans sa vie parfaite. Pourquoi ses parents avaient-ils besoin de cet autre enfant puisqu’ils l’avaient, elle ? Elle ne les suffisait plus ! Elle devait partager sa chambre, ses jeux, l’amour de ses parents. Ce qui la rendait folle c’était de voir son père complètement gaga devant cette poupée miniature. Depuis l’arrivée de ce troll endimanché son père ne venait plus lui lire une histoire moldue avant d’aller dormir. Il ne la prenait plus sur ses genoux et sa mère ne s’occupait plus d’elle. Elle était devenue transparente à leurs yeux. Et ça, c’était pire que tout ! Elle alla se promener dans le bois qui jouxtait sa maison. Elle marcha jusqu’à la clairière. C’était son endroit préféré, paisible, où la tranquillité et le calme lui permettait de réfléchir posément. Comme à son habitude, elle alla s’asseoir sur le rocher qui surplombait la petite cascade qui se jetait dans le lac. Cela faisait depuis plus d’une heure qu’elle était là, elle sentit que quelqu’un l’épiait. Elle se retourna et vit Charlie qui la regardait intensément. Charlie voulait en avoir le cœur net. Plus question que Jaimie se défile. Ils s’étaient toujours tout dit et le fait qu’elle le mette à l’écart de ses ennuis éventuels le chagrinait. Après être passé à la maison des Dawlish sans la trouver, il savait qu’il n’y avait qu’un seul endroit possible où elle pouvait se trouver. Quand il la vit, assise sur le rocher et que leurs regards se croisèrent, il la trouva si mélancolique, avec une telle tristesse dans les yeux, son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il ne comprenait pas encore ce qu’il ressentait pour elle. Mais il aimait la protéger de tous ceux qui lui voulaient du mal et les garçons n’avaient qu’à bien se tenir. - Jaimie, dis-moi ce que tu as. Tu n’es plus la même depuis quelques temps ! - ….. - Jaimie, répond-moi, ne reste pas là sans rien dire. Parle… - Occupe-toi de tes affaires Weasley. Ca me fera des vacances ! - Qu’est-ce qui te prend de me parler ainsi ? Non mais, tu fais fuir tout le monde. - Très bien, alors va-t’en ! S’écria–t’elle, dégage ! En un rien de temps il se trouvait à côté d’elle, mais sans un mot elle se leva et fit mine de partir. - Prendre la fuite c’est tout ce que tu sais faire ! lui dit-il - OH CA VA ! Cria t’elle. FOUS-MOI LA PAIX ! Charlie vint se poser devant elle et l’arrêta du bras. - Maintenant ça suffit, mademoiselle la pimbêche, tu vas me dire tout de suite ce que tu as ! Je ne suis pas ta petite sœur à qui tu peux….. - J’EN AI MARRE ! IL N’Y A PLUS QU’ELLE QUI COMPTE ! KATE PAR-CI, KATE PAR LA ! ET MOI JE N’EXISTE PLUS POUR PERSONNE ! - JAIMIE, TU VAS D’ABORD ARRETER DE ME GUEULER DESSUS ! Jaimie fut surprise d’entendre son ami crier ainsi. Les larmes coulaient sur sa joue. Elle se mit à sangloter de plus en plus fort. Charlie ne savait pas comment il fallait réagir face à ce torrent de larmes. Il la prit dans ses bras et lui chuchota des mots réconfortants. A son grand étonnement, il parvint à la calmer. Il lui prit la main et l’entraîna sur le rocher où ils s’assirent tous les deux. - Ils ne me regardent même plus ! dit Jaimie avec colère - Tu n’es plus le centre de leur univers, lui répondit-il. Mais ce n’est pas un drame en soi ! Les bébés ont besoin de plus d’attention mais ce n'est pas pour autant que tes parents ne t’aiment plus. Ils ont assez d’amour pour tous leurs enfants. - Ah ouai ? - Arrête de jouer les incomprises, lança Charlie. Je crois que le mieux c’est d’en parler avec tes parents et de leur montrer que tu es là…RAISONNABLEMENT, la taquina–t’il, pas en faisant des bêtises, mais eux aussi ont besoin de toi autant que toi d’eux. - Tu crois ? - J’en suis sûr et certain. - Charlie ? - Mm… - Je t’adore, tu es mon meilleur ami. - Je sais. Toi aussi, ma petite souris, tu es ma meilleure amie. - Charlie, promets-moi une chose - Quoi ? - Que moi seule est ta petite souris, luit dit-elle toute penaude - Je te le promets. Shot at 1969-12-31 | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Dim 24 Juin - 18:34 | |
| Chapitre 10 : La révélation La discussion que Jaimie avait eue avec son ami l’avait rassurée. Comment pouvait-elle penser un instant que ses parents ne l’aimaient plus ? Elle se trouva égoïste, et se dit que finalement tout n’était pas si noir. Elle ne savait pas comment aborder ce sujet et décida de ne plus y penser. En réalité, elle remarqua que ses parents n’étaient pas moins proches d’elle et finalement, s’intéressa de plus près à ce nouveau petit être. Elle fit la découverte qu’être une grande sœur était chouette. Elle retrouva sa joie de vivre et Charlie, lui était heureux de retrouver son amie, comme avant. Il était soulagé de l’avoir aidée à surmonter cette crise. Sa petite souris, comme il aimait l’appeler était redevenue vivante et c’est tout ce qui lui importait. La vie continua pour tous. Pourtant un événement allait ébranler toutes les certitudes de Jaimie. Un dimanche de canicule, Charlie et Jaimie avaient passé l’après-midi au lac à s’asperger d’eau, à nager, à paresser à l’ombre d’un grand chêne. La faim et la soif les tenaillant, ils décidèrent de rentrer plus tôt que prévu afin d’étancher leur soif et leur faim. Ils rentrèrent bras dessus, bras dessous dans l’insouciance de leur enfance. La fenêtre de la cuisine était ouverte et les adultes, dans le jardin, n’avaient pas entendu le retour des enfants. Il faut dire que la conversation était animée. Et Jaimie entendait pour la première fois que ses parents étaient en désaccord. Son parrain essayait vainement de calmer le jeu entre eux-deux. Jaimie s’approcha de la fenêtre et fit signe à Charlie de faire silence en mettant un doigt sur ses lèvres. Charlie n’aimaient pas beaucoup espionner une conversation que les adultes tenaient et le fit savoir à son amie, mais Jaimie était trop curieuse et ce jour-là, sa curiosité lui fit mal, très mal. Elle ne s’attendait pas à une telle désillusion. - Jaimie, viens ! Si tes parents nous voient à les écouter, nom d’un troll, on va se faire vachement punir ! - Chut ! Tais-toi ! Mes parents ne se disputent jamais ! Je veux savoir pourquoi, chuchota-t-elle. - La curiosité est un vilain défaut, Jaimie. - Chuuuuuut, lui répéta-t-elle. - Félicity, il est hors de question, tu m’entends, hors de question de ne rien lui dire. Jaimie est grande et la menace se fait plus intense ! Voldemort est toujours à sa recherche. Tu dois lui dire la vérité. Il vaut mieux qu’elle l’apprenne par nous que par quelqu'un d’autre. Si tu ne lui dis rien, ce sera pire dit Peter. - NON ! PAS QUESTION ! hurla Félicity. - Je le lui dirai si tu ne veux pas le faire. - Peter, je t’en prie, supplia Félicity, ne fais pas ça. James aide-moi à raisonner Peter. - Peter à raison, Félicity. Ce sera pire si Jaimie l’apprend d’une autre personne que par l’un de vous deux. Elle comprendra. Tu as une fille intelligente, crois-moi, c’est mieux. - Elle croit que Peter est son père ! Comment veux-tu que maintenant je lui dise le contraire et que son père est ! ….Non je ne peux pas. Jaimie était en larmes. Alors ainsi, l’homme qu’elle appelait papa ne l’était pas. Silencieusement, les larmes coulaient. Charlie voulait la prendre dans ses bras mais elle le repoussa. Qui était son père alors ? La réponse ne se fit pas attendre. - Félicity, sois raisonnable ma chérie. Tu savais que tôt ou tard on aurait à le lui dire ! Le moment est arrivé. Tu n’as plus le choix. J’adore Jaimie, tu le sais. Je l’aime comme si c’était ma fille. Je l’aime comme Kate ! Je ne fais aucune différence entre elles deux. Je ne t’ai jamais fait aucun reproche sur le père de Jaimie et je l’ai adoptée sans aucun regret mais tu ne peux plus reculer ! Il faut le lui dire ! - Je sais que vous avez raison tous les deux, mais c’est trop difficile ! Quand elle apprendra que tu n’es pas son père, elle va s’effondrer. Elle t’adore, pour elle, tu es son père. Comment lui annoncer en plus que son père est l’homme le plus redouté de notre monde ? Comment lui avouer que c’est Voldemort ! - NOOOOOOON ! A ces mots, Jaimie s’enfuit, elle courut, courut jusqu’à perdre haleine. Elle s’appuya contre un arbre et pleura toutes les larmes de son corps. Comment sa mère avait-elle osé lui faire ça ? Aux cris de Jaimie, les adultes comprirent trop tard que l’enfant avait tout entendu. Charlie était livide et n’avait pas pu retenir son amie. Elle s’était enfuie et lui était abattu par la nouvelle. Sa petite souris était la fille de CELUI-DONT-ON-NE-DOIT-PAS-PRONONCER-LE-NOM ! Peter se mit à courir derrière sa fille. Même si biologiquement il n’était pas son père, dans son cœur c’était SA FILLE. SA FILLE ! Mais où la chercher ? Il la connaissait bien sa petite princesse et le seul endroit où elle pouvait être, c’était le bord du lac. Il la trouva là, le front posé sur l’arbre. Il entendait ses sanglots et c’était un déchirement pour lui de l’entendre pleurer ainsi. Il s’approcha d’elle et doucement la prit dans ses bras. Il la serra fort contre lui. Puis se mit à genoux devant elle et pleura avec elle. Jaimie mit ses bras autour de son cou et ils restèrent là, à pleurer tous les deux. Contre toute attente, c’est Jaimie qui consola son papa - Ne pleure pas mon petit papa. Je t’aime très fort, tu sais. - Ma petite princesse, tu es ma petite fille, je t’aime moi aussi. Je ne voulais pas que tu l’apprennes ainsi. Laisse-moi te dire, ma petite fleur, pour un jardinier, le principal n’est pas qui a planté la petite graine. Mais plutôt, qui la cultivée pour qu’elle devienne si belle. Tu comprends ? - Je crois, oui. - Pour moi, tu seras toujours ma fille. Peu importe qui t’a donné la vie ! Maman et moi t’aimons très fort, ma chérie. Tu dois savoir que ton vrai père cherche à te reprendre. - Jamais je ne vous quitterai. - Jaimie, c’est un homme malfaisant qui nous veut du mal. C’est pourquoi il faut être très prudent ! Il vaut mieux rentrer à la maison. Ta maman doit s’inquiéter énormément. Viens. Peter se releva, prit sa fille dans ses bras et ensemble retournèrent à la maison. Félicity sanglotait et James et Lily ne trouvaient pas les mots pour la réconforter. Lorsqu’elle vit Peter revenir du bois avec Jaimie dans les bras, elle courut vers son mari. Ils s’enlacèrent tous les trois et restèrent là un bon moment à pleurer. Félicity prit sa fille dans ses bras et la couvrit de baisers et de je t’aime. Jaimie ne doutait plus de l’amour de ses parents. Plus jamais elle ne douterait d’eux Shot at 1969-12-31
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| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Dim 24 Juin - 18:48 | |
| Chapitre 11 : emploie les mêmes armes que ton ennemi !
Lorsque le lendemain, Jaimie se réveilla, elle se rappela la scène de la veille. Elle était partagée entre tristesse et joie. Tristesse d’apprendre que son véritable père n’était pas Peter mais un homme détestable, joie parce que tous les doutes de l’amour de ses parents s’étaient envolés. On frappa à la porte de sa chambre. - Coucou ma puce, dit Félicity. Tu as bien dormi ? - Bonjour maman. J’ai encore envie de dormir, dit Jaimie en s’étirant. Félicity se mit à rire doucement, s’approcha du lit de sa fille et s’y assit. Jaimie lança un oreiller que sa mère attrapa. S’ensuivit une bataille en bonne et due forme entre mère et fille. Peter entendit les rires de sa femme et de sa petite princesse. Jaimie, visiblement n’était pas trop traumatisée par la révélation. Il en fut soulagé. Son beau-père arriva. Son visage indiqua à Peter qu’il allait lui annoncer une mauvaise nouvelle. Ils se regardèrent et Peter comprit que James était au courant ! Il lui sourit et les deux hommes se serrèrent dans les bras. - Ne t’inquiète pas Peter. Je vais prendre les choses en main. Je crois qu’il est temps pour Jaimie d’apprendre quelques rudiments de magie. - Mais père, c’est trop tôt ! Et le ministère n’acceptera jamais qu’une fillette de 9 ans apprenne la magie, dit Peter inquiet. - Le ministère, Dumbledore s’en charge. Mais la situation est critique. Les derniers rapports font état d’un traître parmi nous. En attendant, Jaimie va devoir apprendre à se défendre ! - Comment ? S’écria Félicity. Ai-je bien compris ? Tu veux apprendre des sortilèges à Jaimie ! Mais père, je refuse que… - Félicity, Jaimie est en danger ! - Je suis d’accord d’apprendre, dit une petite voix. Papy, on commence quand ? - JAIMIE DAWLISH ? JE T’INTERDIS …. - Maman, réveille-toi ! Je veux apprendre. - NON ! PAS QUESTION ! - Félicity, je veux lui apprendre l’Occlumancie et quelques sortilèges qui lui permettront la vie sauve ! - Mais ce n’est qu’une enfant ! C’est trop tôt. - Tu le sais que c’est inévitable. Laisse-moi m’en occuper. Tu verras tout ira bien dit-il à sa fille en la serrant dans les bras. - Soit ! S’il le faut vraiment ! Quelques jours plus tard, James emmena Jaimie chez Ollivander pour lui trouver sa baguette magique. Ce dernier fut étonné de voir une si jeune fille entrer dans son magasin mais Lassiter étant un ami proche, il ne s’en formalisa pas et promit de taire ce secret. James emmena Jaimie dans la cave de sa maison protégée par tout un tas de sortilèges. Et c’est ainsi qu’il commença l’initiation de sa petite-fille. En premier lieu, il lui apprit des sortilèges de défense. Jaimie écoutait avec attention les instructions et les conseils de son grand-père. Elle comprit très vite que c’était du sérieux et que son grand-père prenait son rôle de professeur avec force. Il n’y avait pas la place pour rire. Elle ne le connaissait pas sous ce jour-là. L’homme qui se tenait devant elle n’avait rien à voir avec le papy jovial et bon enfant qu’elle connaissait. Mais les conseils de son gand-père étaient sans aucun doute judicieux. Elle n’en doutait pas. Il était un Auror de première classe et elle comprit très vite pourquoi. Il ne fallait pas le chatouiller ! Elle appliqua très vite touts les sortilèges appris. Puis elle apprit à combattre le sortilège de l’Imperium. Là aussi, elle appliqua ce que son grand-père lui enseigna. Jaimie était une élève studieuse et très douée. Il n’en fut pas étonné. Après tout, les gênes étaient là ! Son père était un grand sorcier. Même si c’était le plus grand mage noir que le monde de la sorcellerie connaissait, il était indéniable que sa fille soit aussi prometteuse que lui. Ils avançaient très vite dans l’apprentissage. Puis il se lança dans l’Occlumancie. La dernière partie de son apprentissage et la plus dure. La première fois, ce fut douloureux pour Jaimie. Sentir une force indéfinissable entrer dans son esprit et découvrir ses secrets les plus enfouis lui faisait mal. Elle se voyait près du lac, Charlie la prendre dans ses bras. Elle ressentit une douleur aiguë à la tête. Elle s’aperçut qu’elle était à terre. - Tu dois fermer ton esprit Jaimie. Applique-toi ! On recommence ! Ils recommencèrent encore et encore. Jusqu'à ce que Jaimie parvienne à contrer son gand-père. Il la fit pleurer, lui fit mal, pour qu’elle sache gérer ses émotions et ainsi combattre toutes les intrusions. Tous les jours, c’était le même rituel. L’apprentissage lui prit un an mais le résultat était parfait. Jaimie ne pouvait pas combattre un sorcier comme Voldemort mais au moins elle pourrait se défendre et gagner du temps contre son ennemi. Gagner du temps en attendant l’arrivée de secours des membres de l’Ordre. Il lui apprit aussi la Légilimencie, l’art de mentir. Jaimie n’avait jamais proféré de mensonges de sa vie et ce fut très dur pour elle. Mais son grand-père tint à ce qu’elle apprenne à le faire. Toutes ses matières n’étaient pas vues à Poudlard. Dumbledore ne voulait pas engager l’école dans cette voix. Cette partie de la magie, la magie noire n’avait pas sa place dans l’école de sorcellerie la plus réputée au monde. Jaimie se plia aux exigences de son grand-père. Sa survie en dépendait. Elle l’avait bien compris. Le grand-père et sa petite-fille s’étaient beaucoup rapprochés. Ils discutaient énormément sur les subtilités à avoir dans sa façon de combattre Voldemort ! Ne pas le combattre de front. James Lassiter pouvait être fier de son élève. D’ailleurs, il était plus que fier. Il savait que quoiqu’il arrive, il pouvait avoir confiance dans les aptitudes de sa petite-fille ! Voldemort aura bien des difficultés à faire plier Jaimie ! Ca le faisait sourire ! Il savait que Jaimie ne se rendrait pas sans se battre. James avait un adage qu’il apprit à sa petite fille : « Si tu veux vaincre ton ennemi, emploie les mêmes armes que lui ! »
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| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Dim 24 Juin - 18:50 | |
| Chapitre 12 : Le secret de SiriusJaimie n’avait pas souvent l’occasion de paresser dans le jardin. Ses cours avec son grand-père, l’école, ses devoirs, ses leçons ne lui laissaient pas beaucoup de loisirs. Elle était toute courbaturée, elle avait des bleus partout. Les cours, que son grand-père lui donnait, étaient douloureux ! En plus, il était dur avec elle. Elle n’avait pas le droit à l’erreur ! Son grand-père ne lui accordait aucune excuse sur ses échecs ! Elle devait se concentrer au maximum. Ceci lui prenait beaucoup d’énergie. Elle se sentait si fatiguée que, parfois elle s’écroulait sur son lit et s’endormait sans se déshabiller. Elle regardait les feuilles de l’arbre se balancer au gré de la légère brise. Elle ferma les yeux et ne pensa à rien. Son esprit se vida de tout. Ca lui faisait du bien. Puis, elle sentit une langue mouillée sur sa joue. Elle ouvrit les yeux et vit un chien noir à ses côtés. - Bonjour toi, dit-elle en caressant le chien doucement. La pauvre bête, visiblement avait soif. - T’as soif ? C’est vrai qu’il fait chaud. Attends, je vais te chercher à boire. Jaimie rentra dans la maison et en ressortit avec une écuelle d’eau bien fraîche pour ce nouveau compagnon. Mais le chien était parti. A la place, Sirius, l’ami de son parrain était étendu sur l’herbe. - Comment t’as fait pour arriver là ? Dit-elle, soupçonneuse. - Mais je suis là depuis un bon bout de temps, lui répondit-il - Mais, et le chien ? - Quel chien ? - Le gros chien noir qui était là. - Pas vu de chien, moi, dit malicieusement Sirius. - C’est quoi ce petit sourire ? - Rien du tout. - Sirius ? - Mmh quoi ? - Tiens, cadea! Jaimie lui jeta toute l’eau contenue de l’écuelle. - Petite peste ! lui fit-il en pestant. - T’avais soif, non ? - Ils se regardèrent. Sirius n’en revenait pas que cette gamine de 9 ans ait compris si vite ! - C’était toi, le chien ? - Oui, dit-il penaud, comment as-tu su ? - Sirius, ne me prends pas pour un nain de jardin ! Apprends-moi ! - Quoi ? T’es folle ? C’est dangereux et en plus si ta mère l’apprend, elle me tue ! Ah, non, Pas question ! - S’il te plaît, ça restera entre nous. S’IL TE PLAÎT ! Elle lui fit les yeux doux - Merlin, je vais me faire tuer ! - OUI, MERCIIIIIIIIIIIII, Sirius. Elle lui sauta au cou et l’embrassa avec fougue sur la joue. Sirius n’aimait pas faire de cachotteries à ses amis. Ca lui déplaisait. Mais il savait aussi que s’il refusait, elle lui ferait mener une vie d’enfer. Il pestait sans arrêt mais se plia aux exigences de la jeune fille. - Nom d’un troll, par la barbe de Merlin ! Mais pourquoi j’ai pas refusé à cette gamine de me faire faire de telles bêtises ! - Ce sera notre secret Sirius. Je te promets de ne rien dire. Tu comprends, ça me permettra d’avoir une longueur d’avance sur mon ennemi. Sirius n’en revenait pas. Le sérieux de cette gamine. Mais elle n’a que 9 ans et elle parle comme une adulte ! - D’accord mais tu suivras à la lettre ce que je te dirai de faire jeune fille. Et pas question de brûler les étapes. - D’accord. Je te promets de bien t’écouter. - Il faut d’abord connaître l’animal qui dort en toi. Sirius prit sa baguette. Il fit un geste ample au-dessus de la tête de Jaimie - Animagus revelatus! Jaimie ressentit une douleur au niveau des yeux. Puis sa vue se brouilla pour devenir perçante. - Animagus finus! Sa vue redevint normale. - Eh bien, je peux te dire que tu es un félin. Mais je ne sais pas encore lequel. Tes yeux se sont transformés. Comme tu peux le constater, ce sera difficile et surtout ce sera long. - J’apprendrai. Je ne baisserai pas les bras. - Ouais, le contraire m’aurait étonné, bougonna-t-il. - Je sais que sous tes airs d’ours mal léché, tu es un gros nounours. - NOUNOURS ! MAIS T’ES MALADE, TOI ! - Chuuuuuut, Sirius. Discrétion ! - Discrétion, discrétion, non mais ce qu’il ne faut pas entendre ! - Oh, mais c’est de ta faute aussi - QUOI !? - Ben oui, t’avais pas besoin de me montrer ton secret ! - Ouais, c’est bon ! Devenir un animagus fut long et difficile. Jaimie était épuisée par tous les cours qu’elle prenait. Son grand-père ne la ménageait pas et Sirius lui fit payer son audace en la faisant travailler jusqu’à épuisement total de ses forces. Cependant le résultat était magnifique et Sirius dut admettre que son élève était plus que douée. Lui, il avait eu besoin de 2 ans pour avoir sa forme finale et Jaimie, en moins d’un an y était parvenue. - J’ai eu un excellent professeur, lui répondit-elle lorsqu’il le lui fit remarquer. Il n’était pas peu fier de ce compliment. Ah, elle avait la manière d’amadouer son petit monde masculin ! Dans le bois, le long du lac, on pouvait apercevoir un chien et une jolie panthère noirs, se balader en toute quiétude. Shot at 1969-12-31 | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:47 | |
| Chapitre 13 : Le serment d'amitié C’était un soir de pleine lune. Jaimie attendait seule au bord du lac, adossée au gigantesque chêne qui mettait fin à la forêt. Un hululement lui parvint et elle sentit le souffle de celui qu’elle espérait, tout près de son oreille. - Te voilà, dit-elle joyeusement, j’ai cru que tu ne viendrais pas ! Tes parents ne t’ont pas vu ? - C’est moi qui t’ai parlé du serment, alors je suis là ! répondit le garçon, non personne ne m’a vu partir, mais il faut pas que maman se lève, sinon, elle verra que je ne suis pas là avec l’horloge ! - C’est une décision qu’on a prise tous les deux, dit Jaimie. Tu peux toujours choisir de ne pas le faire. Je le comprendrais. Après tout ce que tu sais sur ma naissance. - On a pris la décision tous les deux ! Ma petite souris, tu es mon amie et ce serment solidifiera ce lien. - Charlie, je t’adore, dit Jaimie en se blottissant dans les bras de celui-ci. Elle pouvait sentir la chaleur de son corps. Tu veux commencer ? lui dit-elle. - Oui, commençons. La petite fille sortit sa baguette et alluma un feu de camp. Les flammes dansaient sur leurs visages. Ils se regardèrent un moment. Charlie était impressionné par la jeune fille. Elle lui avait expliqué les leçons données par son grand-père et celles de Sirius. Avec quel courage elle avait surmonté la révélation du vrai nom de son père. Il la regarda plus avec tendresse. Il se surprit à imaginer son avenir avec elle. Il n’avait que 10 ans et pourtant il sut que se serait elle, et personne d’autre. Jaimie avait apporté un livre. Elle le lui montra. C’était un livre sur les Indiens qu’elle avait pris dans la bibliothèque de ses grands-parents. - C’est quoi ça ? demanda-t-il. - Et ben…un livre sur les pactes indiens ! On va s’en servir pour faire le nôtre ! - Mais…avec les trucs moldus…on sait jamais ce que ça va donner ! - T’as peur qu’on doivent se couper le pouce pour faire couler notre sang ? lui dit-elle malicieusement. - Hein ? Ca existe ? dit le garçon effrayé. Jaimie sourit au visage terrifié de son meilleur ami. Elle lui expliqua qu’il fallait juste suivre un rituel spécial, mais qu’il ne devait pas avoir peur ! - T’inquiète pas, écoute… Et elle lui fit part de sa façon dont elle voyait le rituel. Ils se mirent d’accord et commencèrent la cérémonie. Ils s’approchèrent du feu. - Bon, on a allumé le feu, on a ce qu’on doit dire, il nous faut plus que la touche personnelle ! - La touche personnelle ? demanda Charlie avec horreur, pourquoi tu me l’as pas dit ? On a fait tout ça pour rien !! - Mais non Charlie !! J’y ai pensé ! Ce que tu peux être nerveux !! Seulement, j’espère que ça te plaira… Et la petite Jaimie sortit de sa poche deux bracelets tout simples, munis seulement d’une pierre ronde de petite taille. Elle les entrelaça et les disposa devant le feu. Charlie s’empara à son tour d’un bâton et marqua sur la terre leurs initiales autour de ceux-ci. - Tu avais peur que je n’aime pas les bracelets ? demanda le jeune garçon, mais ne t’en fais pas, je les trouve très bien ! Quelque chose de simple mais qui renferme le truc le plus important qui soit, comme notre amitié ! Jaimie sourit aux paroles de son meilleur ami. Ils n’avaient tous les deux que 10 ans, mais étaient d’une grande maturité et prenaient leur amitié très au sérieux. C’est pour cela qu’ils avaient voulu faire un serment d’amitié. Jaimie le regarda intensément. C’était tellement évident ! Pour elle, c’était plus que de l’amitié, mais elle préférait avoir l’amitié de Charlie que rien du tout. Il valait mieux qu’elle garde pour elle ses véritables sentiments. Elle prit sa baguette et la plaça au dessus de leurs pouces, un sortilège et une petite entaille suivi d’une goutte de sang apparut. Ils allaient commencer. Tous les deux placés côte à côte, face aux bracelets, se tenant la main, ils lisaient chacun leur tour une phrase du livre. Par notre sang mêlé, Nous jurons fidélité A notre amitié.
Par cette pierre, de nos initiales, gravée Contre toute méchanceté Nous jurons loyauté
Sur le poignet, ce bracelet noué Ne pourra en aucune façon être délié
Par la pierre doucement caressée Le visage de ton ami tu pourras admirer.
Par ce sort, soit scellée A tout jamais notre amitié Et ce pour l’éternité.
Par cette vérité, Nous jurons en toute sincérité Que jamais personne ne pourra nous séparerLorsqu’ils finirent, ils s’enlacèrent et fermèrent leurs yeux. Il y eut un petit bruit. Enfin ils prirent leurs bracelets et remarquèrent que les signes tracés par Charlie autour de ceux-ci dans la terre, étaient maintenant gravés dans la pierre. - Au moins, on saura que se sont les nôtres ! On ne pourra pas les perdre ! lui dit Charlie. - Oui, tu as raison ! - Maintenant que c’est fait, on restera amis toute notre vie ! Et rien pourra nous séparer ! - Mais pour le moment on y est bien obligé, il faut rentrer, il est bientôt 5 heures, et si ta maman découvrait l’horloge on devrait lui expliquer ce que nous avons fait. Mais on ne le dira à personne. Hein ? c’est notre secret, notre amitié est publique, mais ce qui l’unie n’est su que par nous deux !! - Oui, je dois me dépêcher ! Alors Bonne nuit, et à demain, ma petite souris ! - Oui bonne nuit. Les deux enfants s’enlacèrent et chacun partit de son côté. Plus tard dans leur chambre lorsque chacun touchait la pierre, le visage de l’ami apparaissait dans un petit nuage au-dessus du poignet. Cette vision ne dura qu’une fraction de seconde, mais chacun n’ayant pas dit les sentiments réels qu’ils avaient l’un pour l’autre, elle les emplissait d’un bonheur qu’eux seuls connaissaient. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:48 | |
| Chapitre 14 : Le complot
Le manoir se détachait sur la colline dans la lueur du soleil couchant. C’était une bâtisse sombre, lugubre et inquiétante. Les lumières aux fenêtres indiquaient qu’elle était habitée. Le Seigneur de ce château était connu de tous ! On disait de lui qu’il était un être maléfique pour ne pas dire malfaisant ! Lucius Malefoy était craint. Il valait mieux ne pas avoir à faire à lui ou à ses sbires. Ses visiteurs étaient tout aussi inquiétants. D’ailleurs certains villageois avaient disparu sans aucune trace, certains même étaient devenus fous ! Un feu vigoureux ronronnait dans la cheminée. Il diffusait une douce chaleur, les bûches crépitaient. Deux fauteuils tournés devant la cheminée étaient occupés par deux hommes en grande conversation. - Lucius, où en sont tes investigations ? - Maître, je suis désolé, mais nous n’avons retrouvé aucune trace ni de la mère, ni de l’enfant. Les membres de l’Ordre les protègent. Il est difficile…. - JE NE VEUX PAS CONNAÎTRE TES EXCUSES !!! - Mais Maître…. - Il n’y a pas de « mais » Lucius ! Cela fait 10 ans que vous les cherchez ! Je veux ma fille auprès de moi ! Tu m’entends ? Débrouillez-vous, je veux des résultats !
A cet instant précis, un petit être difforme avec de grandes oreilles, habillé d’une taie sans forme et souillée entra dans la pièce. - Que veux-tu Dobby vociféra Lucius ? Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas être interrompu. - Je suis désolé, mon Maître, couina Dobby, mais vous avez un autre visiteur et…. - Laisse-nous, Dobby, débarrasse le plancher, et fait en sorte qu’on ne soit pas dérangé. Ce que j’ai à dire est de la plus haute importance, dit le nouveau visiteur, d’une voix froide et métallique - Séverus, dit Lucius, que viens-tu faire ici ?
Le nouvel arrivant s’avança dans la pièce un sourire narquois aux lèvres. Il s’approcha des fauteuils. - J’ai l’impression que Severus a réussi là où tu as échoué Lucius. J’espère que ce sont de bonnes nouvelles Severus, que tu m’apportes ? - Oui Maître, en effet. J’ai découvert certaines choses au sujet de Felicity. J’ai appris que Félicity était sous la protection des Aurors travaillant pour l’Ordre du Phénix…. - Ca, on savait déjà, tu ne nous apprends rien de nouveau, lança Lucius avec animosité. - Je n’ai pas fini, répliqua Rogue. J’ai appris aussi qu’elle en avait épousé un et qu’il a reconnu l’enfant. - Qui est-ce Severus ? Je veux son nom ! - Maître, c’est l’Auror Dawlish. Par contre, ce sera difficile de les retrouver. Ils sont protégés par Dumbledore et les membres de l’Ordre en qui il a toute confiance ! - Ce maudit Dumbledore, toujours là, où il ne faut pas ! Tu as bien travaillé Severus. Maintenant il faut absolument les retrouver ! - Il y a quelques personnes qui pourraient nous aider, je pense à Pettigrow. Il vit dans l’entourage proche du couple. Il serait facile de le convaincre de nous rallier et de nous aider. - Pettigrow est versatile. Qui ne dit pas s’il nous trahira, nous aussi ? Je n’aime pas cet homme, lança Lucius avec dédain.
Le maître semblait réfléchir. Il avait là enfin une ouverture. Il avait enfin un moyen pour trouver sa fille. - Severus, es-tu sûr de ton information ? Lui dit-il, une lueur machiavélique dans le regard. - J’en suis sûr, maître. - Pour rattraper tes erreurs, je te charge de ce travail Lucius. Tu vas approcher ce Pettigrow et fais en sorte de réussir cette fois-ci ! Convaincs-le de travailler pour moi. Cette fois, je sens qu’on touche au but ! - Bien Maître, ce sera fait. J’emploierai tous les moyens pour le convaincre. - Severus t’accompagnera.
Lucius Malefoy n’était pas content. Pourquoi devrait-il avoir le toutou de Voldemort dans ses pattes ! Il savait que les ordres du maître ne pouvaient pas être contester. Mais ça lui déplaisait fortement. Cette manière qu’avait Severus de se mettre en avant. Ils décidèrent d’un plan d’action. Approcher Pettigrow n’était pas un problème, le faire travailler pour Voldemort, c’était autre chose. Lucius et Severus rencontrèrent Pettigrow dans un pub dans l’Allée des embrumes. Pettigrow était petit, un long nez pointu, des petits yeux, chauve, replet. Il paraissait sale. La respiration saccadée, se retournant sans cesse vers la porte d’entrée du pub. La porte s’ouvrit et deux hommes entrèrent. Ils étaient grands et étaient connus de tous. Le plus grand était bien fait et inspirait de la crainte pour les autres clients du pub. Quant au deuxième, ses cheveux noirs paraissaient gras et poisseux. Son regard était froid et métallique. Lui aussi inspirait de la crainte. Pettigrow n’était vraiment pas à son aise avec ces deux-là. - Bonsoir, Peter, dit Severus. As-tu réfléchi après notre conversation ? - Severus, dit mal à l’aise Peter. - Pettigrow, lança Malefoy dédaigneusement, avez-vous choisi votre camp ? Le Maître a le pouvoir de vous protéger. Et si vous nous donnez les renseignements demandés, il vous récompensera, soyez en sûr. Pettigrow avait de plus en plus de mal à respirer. Il s’essuya le front. - Moi, jouer le rôle d’espion ? Vous êtes fous ! Si James Lassiter l’apprend, il me tuera. - Ne vous inquiétez pas de cet homme. On s’en chargera. Vous savez où est la fille de Notre Maître ? Lui dit froidement Lucius. - Oui, marmonna Peter. - Eh bien, ça me semble parfait, dit Severus. Suis-nous Peter - Pourquoi ? prit peur Peter. - Voyons, Pettigrow, vous allez dire au maître ce que vous savez. Il n’est pas question qu’on vous lâche auparavant. On veut être certain que vous ne nous trahirez pas comme vous le faites maintenant si aisément avec vos amis ! Lança Lucius. Suivez-nous !
Pettigrow savait qu’il était trop tard pour faire marche arrière et l’ordre de Lucius était imposant. C’est accompagné de Lucius et de Severus, que Peter sortit du pub. L’avenir d’une fillette allait changer et ce serait à cause de lui ou grâce à lui se dit Peter. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:49 | |
| Chapitre 15 : L'après-midi fatale C’était une belle journée de printemps. Le soleil caressait les carreaux de la cuisine, le chat paressait au soleil. A la fenêtre, Jaimie, la tête entre les mains, scrutait l’entrée du jardin. Soudain son visage s’illumina. Un groupe de personnes venait d’entrer dans le jardin. - Maman, ils sont là, s'écria–t’elle enjouée. En deux secondes, Jaimie sauta à terre et courut jusqu’à la porte qu’elle ouvrit toute grande et s’empressa de se jeter dans les bras du plus vieux du groupe. - Grand-père, mon papounet, tu es venu. Que je suis contente ! - Tu ne croyais pas que j’avais oublié l’anniversaire de ma princesse adorée ? - Oh papy, je t’adore ! - Et nous, tu nous oublies ? dit une voix derrière eux ? - Parrain comment veux-tu que je t’oublie ? Tu es mon parrain unique et préféré. - Ne restons pas dehors, rentrons ! Félicity, comment vas-tu ? - Papa, je suis contente de te voir. Je suis inquiète. J’ai un mauvais pressentiment. - Ne t’inquiète donc pas comme ça. Tu es entre de bonnes mains, ta maison est incartable et les sortilèges que Dumbledore a lancés, rendent cet endroit, un abri sûr pour vous. En plus, Dumbledore est le gardien du secret. Il ne dévoilera jamais où vous vous cachez. - Tu as raison papa. Je crois que ta petite-fille est impatiente de découvrir ce que tu lui as apporté. - C’est qu’on n'a pas tous les jours 10 ans¸n’est ce pas fillette ? La fillette opina de la tête, tout en prenant son parrain par la main et en l’entraînant à l’intérieur du salon. Elle découvrit les cadeaux apportés. Son grand-père lui avait offert une poupée et toute la panoplie de vêtements, son parrain lui, avait apporté un balai miniature créé exprès pour les enfants. - James, croix-tu vraiment que ta filleule a l’âge de voler sur un balai ? Tu es impossible ! S’écria Félicity en riant. James se mit à sourire et sortit un autre paquet de sa cape. - Lily n’était pas contente non plus, alors j’ai acheté ce petit supplément pour ma princesse. - Mais moi je suis contente de mon balai, dit la petite fille. - Evidemment ! Tout ce que fait ou dit ton parrain est parfait. La fillette et son parrain se mirent à rire. Il y avait une telle complicité entre eux ! - Par contre, je suis désolé, ma chérie mais je ne vais pas pouvoir rester, dit James. Lily m’attend. Elle vient d’apprendre le mariage de sa sœur et elle est plus bouleversée qu’elle ne le pensait par la non-invitation de celle-ci. Je vous laisse. Mais je te promets, Lily et moi reviendrons demain. - D’accord parrain. Je t’aime très fort. Et Jaimie embrassa très fort son parrain. - Coucou, fit une voix familière derrière Jaimie. - Charliiiiiiiie. Tu es là ! C’est génial ! Regarde le cadeau de mon parrain. Tu viens dehors, on va l’essayer. - Waouh, un balai volant ! J’en ai jamais vu des comme ça ! - Je te le prête, si tu veux. Allez viens dans le jardin. Les deux enfants sortirent dans le jardin. Charlie s’avança vers Jaimie et lui dit au creux de l’oreille. - Je n’ai pas de cadeau pour toi - Ne sois pas bête, le plus beau cadeau que j’ai reçu c’est le tien. - Hein ! mais je ne t’ai rien donné. Jaimie caressa le bracelet et dans un nuage, le visage de Charlie apparut, souriant - Mon plus beau cadeau, c’est le serment d’amitié qu’on a fait cette nuit. - Ma petite souris, tu es la meilleure amie que j’ai. - La seule ! - Oui, la seule. Jalouse ? - Un petit peu ! Tu es à moi !! - Et toi à moi ! Félicity appela les enfants. Ils voulaient faire une ballade dans le bois. Jaimie et Charlie se mirent à courir devant les adultes. Ils arrivèrent dans la clairière au bord du lac où la veille, ils avaient fait leur serment. Ils se regardèrent et se sourirent. Jaimie passa le balai à Charlie et chacun à tour de rôle l’essayèrent. Ils s’étaient éloignés de la clairière, sans s’en apercevoir, tout à la joie de leur nouveau jeu. Puis ils s’écroulèrent de fatigue. Ils étaient étendus l’un à côté de l’autre. Charlie regarda Jaimie, puis avec l’audace de ses 10 ans, lui prit la main. Jaimie ne fit rien pour dégager sa main, au contraire. Ses doigts s’enlacèrent avec ceux de Charlie. Elle soupira de bonheur. C’était vraiment une belle journée. Ils avaient l’impression d’être sur un petit nuage. Malheureusement ils durent vite revenir sur terre ! Les cris qu’ils entendirent plus loin les ramenèrent à la réalité. Ils accoururent pour voir ce qui se passait. Aux cris des parents de Jaimie se mêlaient des voix inconnues. Le spectacle était ahurissant aux yeux des enfants. Les parents de Jaimie et son grand-père se battaient contre des hommes, tous habillés de noir. C’était un spectacle effrayant. Les enfants se cachaient mais Jaimie ne pouvait retenir ses larmes. Ses parents étaient en mauvaise posture et son grand-père se battait comme un beau diable. Seulement les assaillants étaient bien trop nombreux. La bataille dura longtemps, et malheureusement les parents de Jaimie subirent le sort interdit et n’en réchappèrent pas. Son grand-père luttait encore contre 5 assaillants. Il en tua 2 mais fut lui aussi atteint par un Avada Kedavra. Le silence qui s’en suivit fut plus douloureux pour Jaimie car elle comprit très vite qu’elle n’avait plus de famille. Les hommes en noir avaient l’air de chercher quelque chose ou plutôt quelqu’un. Elle comprit que c’était elle. Elle pensa à Charlie. Si ces hommes le trouvaient, il ne faisait aucun doute du sort qu’ils lui réserveraient. Elle prit alors une décision qui allait changer sa vie. - Charlie, lui murmura Jaimie, toi, tu restes ici. Ne bouge pas. Reste cacher et ne sors que lorsque tu verras un membre de l’Ordre. Ils vont certainement venir très vite te chercher. - Quoi ? Qu’est ce que tu vas faire ? Tu vas les prévenir ? Mais comment ? - Non, dit-elle, je vais éloigner ces hommes de toi. - Jaimie, ne fais pas ça. - Je suis obligée, Charlie. C’est moi qu’ils cherchent. Ils vont me trouver. - Non, je t’en prie, ne fais pas ça. Les larmes se mirent à couler sur la joue du garçon. Il avait compris ce que son amie allait faire pour le sauver lui. Il ne voulait pas qu’elle se sacrifie ainsi. - Charlie, il le faut. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose et s’ils te trouvent…. Jaimie regarda son ami pour bien s’ancrer son image dans son esprit. - Je suis sûre qu’on se reverra, un jour. Et en caressant son bracelet, lui dit : - il y a une chose que je ne t’ai jamais dite, Charlie, tu es pour moi, plus qu’un ami. Je t’aime. Jaimie se leva et s’avança dans la clairière vers ces hommes en noir. L’un d’entre eux leva sa baguette et une voix féminine cria « Morsmordre » et une image verte apparue dans le ciel. Une tête de mort et un serpent, entrelacés. Il n'y avait pas que des hommes! Jaimie se leva et s’avança dans la clairière vers ces hommes en noir. Ils la prirent et d’un « clop » sonore, disparurent, laissant Charlie seul, pleurant toutes les larmes de son corps. Son amie n’avait pas eu le temps d’entendre sa réponse à sa déclaration. - Moi aussi, ma petite souris, tu es plus qu’une amie. Je t’aime. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:51 | |
| Chapitre 16 : le deuil
Le temps se prête au jour, pensa Charlie en regardant par la fenêtre de sa chambre. Un temps maussade, gris, brumeux et une fine pluie qui tombait. C’est comme si le temps ressentait la tristesse de son cœur. Son amie n’était plus. A ces mots, il sanglota. Cela faisait trois jours, qu’il n’avait pas arrêté de pleurer. Ses parents avaient beau essayé de le réconforter, ils ne pouvaient pas comprendre le chagrin de leur garçon. Il l’aimait tellement sa petite souris, elle lui manquait. Ils étaient loin ces moments de bonheur. Il aimait tellement l’entendre rire et il ne l’entendrait plus. Il aimait tellement son merveilleux sourire et il ne verrait plus ses adorables fossettes, ses longs cheveux blonds voler dans le vent. On frappa à la porte de la chambre, sa mère entra. - Il faut te préparer Charlie, lui dit-elle.
Les yeux bouffis de son garçon la remplirent de peine. Elle n’avait jamais vu Charlie dans pareil état. Ce n’est pas tous les jours que l’on est confronté à la mort et de la voir aussi près. Elle le prit dans ses bras et le berça doucement. La mère et le fils descendirent pour rejoindre M.Weasley. - Dumbledore nous attend Molly, dit Arthur. - Nous arrivons, Arthur. Mme Pomfresh est arrivée ? - Oui, elle s’occupera de Bill et de Percy. Ne t’inquiète pas. Allons-y.
Une calèche magique attendait devant la maison. Arthur, Molly et Charlie prirent place à l’intérieur. Un homme les attendait déjà : Albus Dumbledore. L’atmosphère était lourde et personne ne parla durant le voyage. Ils arrivèrent dans un petit cimetière situé en pleine campagne, près du village où habitaient les parents de Jaimie. Il y avait beaucoup de monde qui s’était déplacé malgré le mauvais temps. Tout le monde s’avança dans l’allée centrale du cimetière jusqu’au fond, et passa le mur délimitant le cimetière moldu du cimetière sorcier. Quatre cercueils étaient placés devant une pierre blanche. En fait, il y avait 3 grands cercueils et un petit cercueil blanc. Sur la pierre, Charlie pouvait lire ce qu’on y avait gravé :
ici, repose en paix : James Lassiter, Auror de 1ère classe, Peter Dawlish, Auror de 1ère classe, son épouse bien-aimée Félicity Lassiter- Dawlish et leur fille Kate Dawlish.
Il n’aurait su dire pourquoi mais cette gravure le rassérénait. Le nom de Jaimie n’y était pas. La cérémonie commença, aussi triste que la journée. Un vieux magico mage, vêtu d’une robe noire, rappela la vie de ceux qu’on allait enterrer. Charlie n’entendait qu’à moitié ce que cet homme disait. Ses pensées n’allaient qu’à une seule personne et elle n’était pas là. Des larmes brûlantes coulaient sur ses joues et il ne pouvait pas les arrêter. Il n’essaya même pas de les retenir. Où était sa petite souris à l’heure actuelle ? Le vieux mage avait fini de parler. Les membres de l’Ordre se levèrent et se placèrent à côté du cercueil de James Lassiter. La pierre blanche s’ouvrit en deux en son centre, un escalier descendait dans la tombe. Un à un, les cercueils étaient descendus dans la tombe. Lorsque le petit cercueil de Kate fut déposé en dernier, les membres de l’Ordre sortirent leur baguette, et la pointant vers le ciel, formulèrent une incantation. Un rideau de flamme entoura la pierre. Lorsque les flammes s’évanouirent, une stèle de marbre blanche se tenait en lieu et place de la pierre, toujours avec la même inscription. Avant de partir, Charlie se retourna. Il voulait être sûr que son nom ne serait pas indiqué. C’était la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher. Cette certitude que sa petite souris n’était pas morte. Il sourit à cette idée. Après la cérémonie, certaines personnes se retrouvèrent dans une petite salle spécialement aménagée pour la circonstance. Charlie errait parmi les Membres lorsqu’il entendit une conversation entre ses parents, les Potter et Dumbledore. - Albus, croyez-vous que Voldemort ait tué Jaimie ? Molly, arrête de faire la grimace en entendant ce nom ! demanda James Potter. - Je ne le crois pas James. Je suis même sûr que Jaimie est vivante, répondit Dumbledore. Et James à raison, Molly. Il faut apprendre à entendre son nom. Avoir peur de ceci, c’est encensé l’homme lui-même. - Mais où est-elle dans ce cas ? - Je ne sais pas James. De toute manière, on ne peut rien faire ! C’est sa fille ! - C’est un comble, dit James furieux. Il a tué Lassiter et Dawlish et on ne peut rien faire contre lui ! - James, c’est sa fille ! - Comment ont-ils su où les Dawlish habitaient ? demanda Arthur Weasley. - Je ne sais pas, lui répondit Dumbledore. J’ai bien une petite idée mais je me refuse à y croire. - Quelqu'un les a trahis, n’est ce pas ? dit faiblement Lily. - J’en ai bien peur, Lily, j’en ai bien peur, répondit Dumbledore en opinant de la tête. - Mais qui aurait pu faire une chose pareille s’écria Sirius. Si je le tiens, je lui fais passer l’envie de… - Calme-toi Sirius, je ne sais pas qui a trahi. J’ai confiance en tout le monde ici. Me dire que l’un de nous ait pu trahir nos amis ! C’est au-delà de toute imagination ! - J’ai encore une question dit James. Pourquoi Jaimie ne s’est-elle pas défendue ? Les leçons que son… - C’est à cause de moi, dit Charlie. C’est de ma faute. - Voyons Charlie, tu n’y es pour rien, le réconforta Molly. - SI, C’EST MA FAUTE, s’écria Charlie. Jaimie ne voulait pas que les hommes en noir me trouvent. Elle est allée volontairement vers eux pour qu’ils ne me voient pas. Elle a fait ça pour me sauver, pour me sauver dit-il dans un sanglot. - Par la barbe de Merlin, Charlie, je comprends tout, maintenant dit Arthur en entourant son fils de ses bras. - Ca explique pas mal de choses, songea Dumbledore. Ne t’inquiète pas pour Jaimie, Charlie, je suis sûr qu’elle va bien et qu’elle va nous revenir très vite. Son grand-père l’a bien formée à se défendre. C’est une petite fille malicieuse qui trouvera certainement un moyen pour nous avertir de l’endroit où elle se trouve ! dit Dumbledore en tapotant sur l’épaule de Charlie.
En réalité, Dumbledore l’espérait ardemment mais même si les adultes étaient inquiets, comment un enfant ne pourrait-il pas l’être ? Il fallait rassurer Charlie et il le fit en ayant un sourire confiant. Si Dumbledore était confiant alors, lui Charlie, serait aussi confiant. Oui, sa petite souris serait vite de retour. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:53 | |
| Chapitre 17 : Un nouvel allié Les 3 hommes et la femme en noir avaient emmené Jaimie en transplanant avec elle. Elle n’avait pas trop apprécié cette expérience. Après le transplanage, ils étaient arrivés devant les grilles d’un manoir lugubre. Ils entrèrent en enlevant les sortilèges protégeant la demeure. Jaimie les suivait docilement. Il ne valait mieux pas se rebeller se dit-elle. Au moins, Charlie était sain et sauf. C’est tout ce qui comptait à ses yeux ! Le manoir, était froid et sombre. Ils entrèrent dans une grande salle. Les hommes la poussèrent en avant, vers un fauteuil. - Approche, lui dit une voix sifflante. Jaimie s’approcha du fauteuil, le contourna et fit face à l’homme assit. Ils se regardèrent un moment sans se parler. Elle n’aimait pas cet homme. Il était laid, mince, très pâle. Ses pupilles étaient fendues à la verticale. On aurait dit un serpent. - Sais-tu qui je suis ? lui dit l’homme dans le fauteuil. - Voldemort, répondit-elle sans se formaliser du nom qu’elle prononçait. - Bien, je vois que tu as de l’aplomb et que tu n’as pas peur de prononcer mon nom. Voldemort la jaugea du regard. Jaimie savait ce qu’il cherchait à faire. Son grand-père l’avait mis en garde. Elle savait maintenant pourquoi il insistait tant durant ses leçons douloureuses, à ce qu’elle ferme son esprit. C’était devenu pour elle un jeu enfantin. - Je vois que ton grand-père t’a initié à l’Occlumancie. Il a fait du bon travail. Je dois bien l’avouer. - Mon grand-père était le meilleur Auror de sa génération et vous l’avez tué. Pourquoi ? - Voyons, s’il avait été le meilleur, il ne serait pas mort, ironisa-t-il. - A cinq contre lui, il n’avait pas beaucoup de chances de s’en sortir ! C’est comme ça que vous vous battez ? Envoyez les autres se battre contre vos ennemis et à plusieurs ! C’est lâche, vil et abject, dit-elle fièrement. - Tu as la répartie facile, fillette. Je te ferai perdre ton arrogance. - Vous seriez bien le premier à y arriver ! se moqua-t-elle. - Lucius, conduis donc cette jeune péronnelle dans ses nouveaux quartiers ! Et assure-toi qu’elle ne pourra en sortir ! - Bien Maître. Jaimie sentit une main s’abattre violemment sur son épaule et la tirer vers l’arrière. Elle suivit l’homme. Donc, celui-là c’était Lucius. Elle le regarda du coin de l’œil, pour en mémoriser les traits. Elle connaissait déjà le nom de l’un des assassins de sa famille. Lucius la poussa dans une pièce qui dorénavant ferait office de chambre. Cette pièce était comme le reste du manoir. Froide et lugubre. Un lit à baldaquin posé près d’un mur, une garde robe en face du lit, un bureau et une chaise faisaient face à la fenêtre. Jaimie avança vers celle-ci. Evidemment, elle était pourvue de barreaux. Quelle guigne ! Jaimie s’adossa au mur et se laissa tomber à terre. Le contre coup de la bataille qu’elle avait vu se fit sentir. Ses yeux s’embuèrent et les larmes se mirent à couler doucement. C’est à ce moment là qu’elle se rendit vraiment compte que toute sa famille n’était plus. Combien de temps resta-t-elle là ainsi ? Elle ne saurait le dire. Mais le soleil de la journée avait fait place à la nuit. « Pop » Jaimie vit une petite créature difforme s’avancer dans la chambre. Elle avait des oreilles de chauve-souris et des yeux énormes. La créature tenait un plateau qu’elle déposa sur le bureau, puis s’inclina devant Jaimie. Elle s’inclina jusqu’à ce que son nez touche le sol. Son vêtement, si Jaimie pouvait appeler ça un vêtement, ressemblait à une taie informe et crasseuse. - Bonjour, dit Jaimie. Qui es-tu ? - Dobby, Miss, Dobby l’elfe de maison des Malefoy. - Malefoy ? C’est qui ça ? - Les Malefoy sont des sorciers illustres et nobles. Lucius Malefoy est mon Maître. - Je suis désolée que tu aies un tel Maître, Dobby. Il n’a pas l’air très gentil, dit Jaimie penaude en reniflant. - Désolée…et l’elfe de maison se tapa la tête contre le mur. - Arrête, tu es fou !! - Dobby doit se punir. Dobby est au service de cette famille depuis longtemps et Dobby ne doit pas penser de mal de son Maître. - Mais pourquoi ne t’enfuis-tu pas ? - Mais un elfe de maison ne peut pas s’enfuir de chez son Maître. C’est son Maître qui libère l’elfe en lui donnant un vêtement. Et la famille du Maître de Dobby n’acceptera jamais de libérer Dobby. Dobby en a trop entendu. - Je suis désolée pour toi, lui dit Jaimie. Tu es aussi au service de Voldemort ? Dobby mit ses mains sur les oreilles. - Ne prononcez pas ce nom ! - Désolée, dit Jaimie. Je ne voulais pas t’offenser. - M’offenser, dit Dobby, qui alla à nouveau se taper la tête contre le mur. - Comment faut-il l’appeler, alors ? - Les elfes de maison l’appellent le Maître des Ténèbres, lui répondit Dobby. Dobby a apporté à Miss Jaimie un plateau de nourriture de la part du … - J’ai pas faim. - Mais il faut manger, Miss. Vous ne pouvez pas rester ainsi ! - Ils ont tué toute ma famille. Je ne sais même pas si ma sœur…. Et mon ami…. - Dobby doit repartir, mais Dobby reviendra dit-il avec un large sourire ! « Pop ».L’elfe était reparti. A nouveau, Jaimie se retrouva seule pour ruminer. La fillette mangea un peu mais elle avait l’estomac noué. Aucune nouvelle de sa famille, ni de Charlie. A ce nom, elle caressa son bracelet et le visage de son ami apparut. Pendant 3 jours, elle ne vit que l’elfe de maison qui vint lui apporter ses repas qu’elle grignotait. « Pop ».Dobby réapparut tout sourire. Dobby avait un journal en main qu’il donna à Jaimie. - Dobby a pris le journal de son Maître, méchant Dobby, dit-il finalement en se jetant contre le mur. Il faut vite le lire Miss, je dois le remettre à sa place avant que le Maître ne s’aperçoive de sa disparition. - Merci Dobby, je le lis tout de suite. En première page, il y avait un compte rendu des funérailles de la famille Dawlish-Lassiter. En lisant l’article, Jaimie pleura en silence. Ainsi, toute sa famille…. Même sa petite sœur…. Ils n’ont épargné personne. … Je jure de les venger. Par Merlin, je vengerai la mort de ma famille. Sur l’une des photos de la cérémonie, elle vit son parrain, sa marraine, les Weasley et ….Charlie. Il était vivant. Cela compensait la douleur qui broyait son cœur. Elle rendit le journal à Dobby qui disparut aussi vite qu’il était venu. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:54 | |
| Chapitre 18 : Le précepteur.
Après plusieurs jours de solitude, Lucius Malefoy vint chercher Jaimie. Il la conduisit dans une vaste pièce qui devait être une bibliothèque. Tout le long du mur, des étagères étaient emplies de vieux livres. Un grand bureau en chêne trônait au milieu de la pièce. C’était une pièce chaleureuse. Les fenêtres laissaient entrer la lumière du jour. Jaimie remarqua qu’il n’y avait pas de barreaux aux fenêtres. Un homme était assis devant le bureau, les bras accoudés à celui-ci. Il regardait Jaimie intensément. La fillette sentit que quelqu'un essayait de pénétrer son esprit. Elle le repoussa de toutes ses forces. La puissance de l’intrusion était telle qu’elle devait garder une concentration maximale pour garder sa défense intacte. - Severus, je t’amène la fille du Maître. - Bien Lucius, laisse-nous. - Pour qui te prends-tu pour me parler ainsi ?
Severus eut un sourire arrogant en regardant Lucius Malefoy. Il était évident que ces deux-là ne s’appréciaient pas. Celui-là aussi était là lors de l’assassinat de sa famille. Jaimie avait déjà découvert 2 hommes sur les 3. - Votre père veut que je vous apprenne les rudiments de la magie noire. Mais je vois qu’en Occlumancie je n’ai rien à vous apprendre. Ne souriez pas. Je parviendrai à percer votre défense tôt ou tard. Asseyez-vous. On va commencer par quelques sortilèges importants. Voici un grimoire ancien, lisez le premier chapitre. On les mettra en pratique après votre lecture. - Bien. - Je vous prierais de m’appeler « Monsieur » ou « Professeur ». - Pardon ? - Je suis votre professeur, reprit Severus, en plissant les yeux d’un air mauvais. Par conséquent, vous m’appellerez professeur Rogue. - Très bien, professeur, répondit laconiquement Jaimie.
Jaimie commença à lire le premier chapitre. Elle s’ennuyait ferme. La lecture de ce chapitre ne la passionnait pas outre mesure. Elle regarda par la fenêtre. Elle s’imagina alors se baladant au bord du lac, avec Charlie. Son Charlie. Il faisait chaud et un petit plongeon dans le lac les rafraîchirait. - aaaaaaaaaaaaaaaargh ! Quelque chose de froid lui coulait dans le dos. NON, MAIS CA VA PAS, VOUS ÊTES TOMBÉ SUR LA TÊTE ! - ON NE DOR PAS DANS MON COURS ! - Je vous hais. Je vous hais tous autant que vous êtes ! Espèce d’ours mal léché ! - Mais je vois qu’on se rebelle. Je me demandais quand vous alliez vous révéler au grand jour. Finalement, je n’ai pas du attendre trop longtemps. - Allez au diable ! Recommencez encore une fois à me prendre en traître et vous verrez de quel bois je me chauffe ! - Des menaces ? - Non ! C’est un fait !
La porte de la bibliothèque s’ouvrit à la volée. Voldemort entra et regarda la scène qui se déroulait devant lui. Jaimie menaçait Severus avec sa baguette. - Voyez-vous ça. Alors ainsi, elle a une baguette. Je pensais, Severus que tu aurais été plus prudent ! - Désolé, Maître. - Je te l’avais dit qu’elle serait prometteuse. - En effet ! Elle a de qui tenir, marmonna-t-il entre ses dents. - Jaimie, à l’avenir, j’apprécierais que tu ne fasses pas tourner Severus en bourrique. - Et moi, j’apprécierais qu’il ne me verse pas de l’eau froide pour me réveiller. Cela fait cinq jours que je ne dors pas ! Je me suis assoupie à cause de la chaleur de la pièce, dit-elle penaude. - On va écourter cette première leçon, mais demain tu t’y mettras sérieusement et c’est un ordre sans appel, dit-il avec un regard froid et métallique qui donna des frissons à Jaimie.
La fillette s’exécuta à contre cœur, mais plus jamais Rogue ne put la prendre en défaut. Voldemort l’obligea à faire des duels avec les Mangemorts. Duels qu’elle remportait aisément. Sa pratique de la magie noire devint facile et elle acquit une certaine dextérité à manier les sorts et la baguette. L’atmosphère était lourde et pesante. Jaimie ne s’entendait pas du tout avec l’épouse de Lucius Malefoy. Narcissa ne voulait pas de Jaimie chez elle et Jaimie comprit très vite le pouvoir qu’elle avait sur cette femme. En effet, étant la fille du Maître des Ténèbres, elle avait une certaine ascendance sur elle. Narcissa n’osait pas faire de remarques déplacées sur Jaimie et Jaimie en profitait pour la faire tourner en bourrique. Les seuls moments que Jaimie appréciaient dans sa prison étaient d’embêter Narcissa et la visite quotidienne de Dobby, l’elfe de maison. Il se révélait être un excellent confident. Excepté quand il essayait de se punir pour avoir désobéi à son Maître. Les leçons de Rogue devenaient de plus en plus difficiles, et ce dernier était furieux car il n’avait toujours pas pu pénétrer les défenses de Jaimie. La petite fille continuait lorsqu’elle était seule dans sa chambre, à s’exercer aux leçons apprises grâce à son grand-père. Elle devint de plus en plus forte en Occlumancie au grand dam de Rogue. La fureur de ce dernier fut à son comble quand Jaimie parvint à le battre lors d’un duel | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:56 | |
| Chapitre 19 : Le grimoire rougeLes jours se suivaient et se ressemblaient pour Jaimie au manoir. Entre les cours de Rogue qui en plus essayait désespérément de briser les défenses de Jaimie, les duels de plus en plus lourds, de Voldemort, les disputent incessantes de Narcissa, Jaimie attendaient toujours avec impatience les visites de Dobby. Il avait toujours une petite attention pour elle. Celle-ci ne sut dire pourquoi il l’avait prit sous son aile. Mais, il était indéniable que grâce à lui, elle parvenait à supporter sa captivité. Le beau temps pointait le bout de son nez. Elle aurait donné n’importe quoi pour respirer la bonne odeur de l’air frais. Quel ne fut pas sa surprise quand un jour Narcissa lui donna la permission d’aller dans le jardin. Ce jour-là fut un véritable délice pour Jaimie et pour Narcissa. Elle venait de trouver le moyen d’avoir la paix et la tranquillité de ne pas avoir cette peste dans ses pieds. - De toute manière, lui avait dit Narcissa un sourire mauvais aux lèvres, ce n’est pas la peine d’essayer de t’enfuir, le manoir et le domaine sont protégés de sortilèges contre toutes intrusions et évasions, en insistant bien sur ce dernier mot. - Le contraire m’aurait étonné, marmonna Jaimie. Jaimie avait un semblant de liberté. Elle sortait aussi souvent que ça lui était possible. Cela lui permettait de quitter ce manoir trop lugubre. Et puis, après les cours et les duels, il était bon de s’allonger dans l’herbe et de vaguer dans ses rêves au gré du vent. Quand sa liberté le permettait, elle s’exerçait aux exercices de Sirius. Sa transformation se faisait plus facilement. Elle ne mangeait plus dans sa chambre mais on l’obligea à s’attabler avec Lucius et Narcissa. Les entendre débiter leurs conneries à longueur de soirées fatiguaient Jaimie. Par temps de pluie, elle devait rester à l’intérieur. Pourtant un jour de pluie allait lui apporter une satisfaction. Elle décida de passer ses journées pluvieuses dans la bibliothèque. Il y avait énormément de livres. Des livres de sortilèges et enchantements, des romans sorciers, des grimoires de la famille Malfoy. Son regard fut attiré par une couleur criarde ! Ce livre était caché par d’autres. Pourquoi un livre serait caché si ce n’est pour la raison qu’il ne pouvait être lu par tout un chacun. Jaimie vérifia que personne n’arrivait et prit le livre dans ses mains. C’était un vieux livre, à la couverture rouge. Elle l’ouvrit, c’était un livre sur la famille Malfoy. Déçue, elle voulait le remettre en place lorsqu’il lui échappa des mains et tomba en faisant un vacarme de tous les diables. Le livre s’ouvrit sur le chapitre intitulé : sorts et enchantements du manoir.Elle ne pouvait pas le croire. Ce pourrait-il qu’il y ait un moyen de contourner la magie du manoir. Mais le bruit qu’avait fait le livre en tombant à terre avait attiré Narcissa. Jaimie remit en vitesse le grimoire à sa place et prit un autre livre au hasard. - Que se passe-t-il ici, dit Narcissa soupçonneuse. - Ce n’est pas grave, je suis tombée en prenant ce livre. - Quel livre ? Qui t’as permis d’entrer ici ? - Mon père veut que je lise pour compléter ma culture en sciences occultes. Quel meilleur endroit que la bibliothèque ? - Tu veux compléter ta culture avec ça ? Jaimie en prenant un livre au hasard n’avait pas vu le genre de livre qu’elle avait prit. Narcissa se mit à rire. - Ma pauvre fille si tu croix compléter ta culture avec ce genre de livre ! Evidement, pour une fille comme toi qui ne connaît rien à la vie….ça va certainement t’aider ! et elle rit de plus belle. Jaimie en regardant le livre comprit sa méprise. C’était un roman à l’eau de roses pour jeune fille midinette. - Oh dit Jaimie, je lis ça pour me détendre entre deux cours de Rogue. Et Jaimie s’assit comme si de rien n’était et ouvrit le livre pour le lire. Narcissa se mit à rire de plus belle, se moquant ouvertement de Jaimie. Après s’être bien moquée, Narcissa sortit enfin de la bibliothèque. Jaimie reprit le grimoire rouge et rechercha fiévreusement le fameux chapitre. Avez-vous déjà remarqué que c’est lorsqu’on cherche quelque chose qu’on ne le trouve pas ? - Non, c’est pas vrai, se dit-elle. Je n’ai pas rêvé. J’ai vu ce chapitre. Merlin je t’en prie, aide-moi. Faut te calmer Jaimie. Jaimie reprit sa respiration et souffla un bon coup. Elle touchait au but, c’était pas le moment de baisser les bras. Elle recommença l’inspection du livre quand enfin le chapitre recherché apparut devant ses yeux. Tous les sorts et enchantements liés au manoir étaient là inscrits dans le grimoire, mais à son grand désespoir il fallait être vraiment un sorcier confirmé pour désenchanter ce manoir. Elle allait renoncer quand, soudain une petite phrase attira son attention : soulignons que seuls les animaux peuvent passer les sorts et enchantements du manoir. Rien ne peut empêcher un animal de passer la barrière protectrice dressée par un sorcier. Jaimie n’en revenait pas. Elle pleura car elle avait trouvé la solution pour son départ. - Alors, jeune fille, on veut vérifier par soi-même ? dit Rogue derrière elle. - Je ne vous ai pas entendu rentrer, professeur, dit Jaimie en reniflant. - Trop absorbée par votre lecture probablement, fit Rogue ironique. - Je ….. Rogue lui reprit les livres des mains. Satisfait, il remit le livre en place. Jaimie quitta la bibliothèque et alla dans sa chambre. Elle savait comment s’enfuir, il fallait juste préparer un bon plan et le mettre à exécution. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:57 | |
| Chapitre 20 : La lueur d'espoir
Jaimie était très nerveuse en sortant de la bibliothèque. Elle avait trouvé le moyen de quitter le manoir. Il fallait juste trouver le bon moment et surtout prévoir un bon plan. Elle arriva devant la porte de sa chambre, l’ouvrit et entra. Elle était inquiète sur un point. Rogue avait vu le livre qu’elle lisait et l’avait surpris à lire le chapitre sur les sorts et enchantements qui protégeaient le manoir. Elle espérait que Narcissa n’allait pas parler du soi-disant livre qu’elle lisait. Narcissa ne manquait jamais de rabaisser Jaimie aux yeux de son mari, mais jamais ouvertement devant Voldemort. Elle avait, comme tout le monde une peur bleue de cet homme. Si rogue apprenait cet épisode, il aurait vite fait de regrouper les deux éléments. Mais d’un autre côté se dit-elle, personne n’est au courant de son secret. Personne ne sait qu’elle a le pouvoir de se transformer en animagus. Surtout, il fallait qu’elle se calme pour ne pas éveiller les soupçons. Il faut aussi éviter que Lucius et Narcissa ne parlent à Rogue car, nul doute qu’elle en aura parlé à son mari Lucius. Ce point là n’était pas trop compliquer, il lui suffisait d’étirer en longueur le temps des cours en faisant celle qui n’avait rien compris. Rogue n’aimait pas ça mais au moins il n’aurait pas le temps de voir les maîtres du manoir. Rogue ne s’éternisait jamais quand Lucius était présent. Il y avait une telle animosité entre eux qu’il fallait que Jaimie en use pour pouvoir s’échapper. Ce n'est pas tout se dit-elle, il faut aussi que je me débarrasse de mon garde-chiourme. Ca ce n'était pas trop compliqué. Il lui suffisait d’énerver Narcissa pour qu’elle l’envoie au jardin. C’était, à la limite, le plus facile à faire. Non, pour elle, le plus difficile, c’était de trouver le bon moment. Voldemort n’était présent que quelques jours sur la semaine, dans le manoir. Tromper sa vigilance serait difficile. Et quand Voldemort était là, Lucius et Rogue y étaient aussi. Tromper ces trois là serait trop compliquer. Donc, le meilleur, c’est quand Narcissa et Jaimie étaient seuls dans le manoir. Il fallait aussi qu’elle trouve le bon endroit du jardin d’où elle pourrait s’enfuir. Et il fallait aussi qu’elle sache quand elles seraient seules. Pour ça, elle devait demander à Dobby et sans éveiller ses soupçons, sinon elle aurait encore droit à une séance de tortures de la part de l’elfe. « Pop » Dobby apparut - Dobby, tu m’as fait peur, fit Jaimie - Dobby vient annoncer à Miss Jaimie que le professeur Rogue l’attend pour son cours quotidien. - Ah oui, le cours, bien-sûr. Dobby n’aurais-tu pas entendu par hasard quand le Seigneur des ténèbres et ton Maître partiront ? - Dobby ne sait rien, Dobby ne sait rien de ce qui se passe dans le manoir de son Maître. - C’est dommage, fit Jaimie, elle mettait déjà son plan en route, Narcissa s’est moquée de moi par ma lecture d’un livre, fit-elle toute penaude. Je voulais juste un peu lui rendre la monnaie de sa pièce.
Jaimie savait que ses paroles feraient mouche. Dobby n’aimait pas quand sa maîtresse était méchante avec Jaimie. - Ils partent demain, dit un Dobby tout penaud d’avoir trahi son Maître. Méchant Dobby, dit-il en prenant la chaise et en se tapant sur la tête avec. - Bien, dit Jaimie, retenant un sourire, c’est parfait. - Dobby rappelle que le professeur Rogue attend Miss…. - J’y vais, j’y vais, ronchonna Jaimie.
Jaimie descendit à la bibliothèque où Rogue l’attendait. Il était d’une humeur massacrante et le fait que Jaimie traîne dans l’apprentissage de sa leçon ne fit qu’accentuer sa mauvaise humeur. Il partit enragé du manoir et pesta sur l’idiotie de son élève. Comme elle s’y attendait, Lucius et Narcissa se moquèrent de Jaimie mais durent vite cesser les railleries car Voldemort entra dans la pièce à ce moment là. Le dîner parut interminable aux yeux de Jaimie et c’est avec un soulagement qu’elle accueillit le moment de quitter la table. Elle annonça son intention d’aller se dégourdir les jambes en sortant dans le jardin. Comme d’habitude, elle fut surveillée de près par Lucius et Voldemort qui continuèrent leur discussion. Mais ça ne gênait nullement Jaimie. Elle ne voulait même pas écouter leur conversation. Elle fit semblant de s’intéresser au vol d’un papillon. Elle gambadait, sautait tout en essayant de l’attraper. Lucius la trouvait ridicule. Ce jeu ridicule permettait à Jaimie de se faire une idée pour son plan d’évasion. C’est ainsi qu’elle remarqua que le mur était haut. Elle ne pourrait jamais le franchir. Elle sentit que ses projets seraient impossibles à exécuter. La lueur d’espoir s’éteignait inexorablement. Des espoirs déçus juste à cause d’un bête mur. Elle n’avait même plus envie de s’amuser avec ce papillon à la noix. Elle suivit des yeux le vol de l’insecte et là, son cœur s’emballa. Ce n’était pas possible. Ce qu’elle voyait la remplit d’un bonheur immense. Là, le long du mur, il y avait un vieil arbre. Cet arbre ne poussait pas en hauteur mais s’étalait et se penchait vers le mur. L’arbre était tout noueux et rabougri. Facile d’accès, et pour un animal il lui permettrait facilement de sauter au-dessus du mur. Elle comprenait que son salut passerait par cet arbre. Son plan était en place, elle n’avait plus qu’à le mettre à exécution. Demain. Demain, elle serait libre. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:58 | |
| Chapitre 21 : Imperium Temporalis
Jaimie décida de mettre son plan à exécution le lendemain. Il fallait pour ça qu’elle soit en pleine forme et donc elle alla se coucher tôt. Elle fit mine de bailler à s’en décrocher la mâchoire et annonça qu’elle allait dormir, au grand soulagement de Narcissa. Jaimie sourit intérieurement à ce qui allait se passer le lendemain. Narcissa devrait donner des explications à son maître sur son évasion. Elle jubilait. Elle n’aurait plus à supporter cette bécasse. Jaimie monta silencieusement les marches. Elle détestait cette maison pleine de courants d’air. Cette maison lugubre, froide sans aucune chaleur humaine. Elle entra dans la chambre et s’étendit sur le lit. Son esprit se mit à vagabonder et à penser à l’après. Où irait-elle, chez qui allait-elle vivre ? Elle ne savait pas où se trouvait le manoir, dans quelle région, si c’était loin de Londres. Elle soupira. Pour le moment, c’était le cadet de ses soucis. Depuis un an, elle vivait chaque jour comme il venait. Pour une fois, elle pouvait penser au lendemain, et un temps ça lui fit peur. Mais sa décision était prise. Elle partirait demain ! Peu importe ce qui arriverait après. Qu’elle mette beaucoup de kilomètres entre elle et cette maison ! C’était le plus important. Son grand-père serait fier d’elle. Et Sirius. Sirius qui l’a tellement aidée à devenir un animagus. Sans lui cette fuite ne serait pas possible. « Il faudra que je le remercie quand je le verrai », se dit-elle. Elle s’endormit en pensant à Charlie qu’elle allait bientôt revoir. Elle allait revoir son ami…..Son amour d’enfance.
Le lendemain, Jaimie s’éveilla et pensa à son plan. Elle était de bonne humeur. Elle chantonnait ce qui avait le don d’énerver Narcissa au plus haut point. Cette péronnelle s’amusait des tourments qu’elle pouvait avoir. Cette satanée gamine qu’elle allait devoir surveiller toute la journée. Et Lucius qui lui annonce ça ce matin comme si de rien n’était ! Alors qu’il sait pertinemment qu’elles ne se supportent pas. Narcissa eut beau protester, c’était un ordre qui venait du Maître. Et elle savait que les ordres du Maître ne pouvaient être contestés. - Bonjour, Narcissa, tu vas bien, dit une voix enjouée derrière elle. - Jaimie ? - Ben dit-elle en se retournant, tu vois quelqu’un d’autre ? fit la jeune fille moqueuse. - Pourquoi cette bonne humeur ? - Pourquoi pas ? Il fait beau, il y a un beau soleil dehors. C’est l’été. Je crois que je vais aller dans le jardin. Ce serait dommage de rester enfermée par un si beau temps. - Rogue a laissé des instructions. Tu as des devoirs qui t’attendent dans la bibliothèque. - Je les ferai après… - Pas question. Tu vas les faire maintenant. Et pas de discussion ! Après, on verra si je te laisse sortir dans le jardin ou non, fit-elle en lui lançant un regard mauvais. - Pas de problème, dit Jaimie joyeusement, je vais les faire de suite.
Et Jaimie partit en sautillant et en chantonnant : « une souris verte, qui courait dans l’herbe…. »Ce n’était que partie remise. Qu’elle parte maintenant ou tantôt, peu lui importait ! Du moment qu’elle puisse partir bien avant le retour de Voldemort et ses sbires !
Rogue n’avait pas lésiné sur les devoirs ! Une lecture d’un chapitre plus qu’ennuyeux et un parchemin complet sur la propriété de la bave de dragon ! Elle aurait très bien pu ne pas les faire, mais Narcissa la surveillait et venait régulièrement voir, par-dessus son épaule, si son travail avançait. Et pour pouvoir sortir dans le jardin, il lui fallait absolument terminer ses devoirs. La partie sur la bave de dragon fut vite terminée. La lecture fut plus fastidieuse, en plus elle devait en faire un résumé. Les heures passaient et Jaimie n’en voyait pas la fin ! Elle se concentra et finalement, termina son travail en fin d’après-midi. Elle alla trouver Narcissa pour lui montrer l’ensemble de son travail mais cette dernière regardait son émission préférée « la chance au sorcier chantant » et elle n’aimait pas qu’on la dérange à ce moment là. Il fallait pourtant que Jaimie puisse sortir. Aux grands maux, les grands remèdes, disaient son grand-père. La seule manière de la faire réagir, c’était de l’embêter, soit. « Les désirs de madame vont être exaucés » se dit Jaimie.
Elle se mit alors à chantonner derrière Narcissa, de plus en plus fort. - Mais, t’as pas bientôt fini de faire autant de boucan ? fit Narcissa en se retournant. - Je peux aller dans le jardin ? demanda Jaimie. - Mais tu m’énerves, fit impatiemment Narcissa, va dans le jardin et que je ne t’entende plus. - Merci, et Jaimie de rechantonner de plus belle « une poule, sur un mur, qui picote….. » - LA FERME ! s’écria Narcissa. Décidément cette peste, elle ne la supportait plus.
Jaimie ne se le fit pas dire deux fois. Son plan marchait à merveille. Elle se mit à côté de la fenêtre restée ouverte et continua de chanter à tue tête : « Je fais de toi mon essentiel Tu me fais naître parmi les hommes Je fais de toi mon essentiel Celle que j'aimerais plus que personne Si tu veux qu'on s'apprenne Si tu veux qu'on s'apprenne »
La réaction ne se fit pas attendre, Narcissa ferma la fenêtre avec fracas tout en jetant au passage, à Jaimie, un regard noir, avant de se rasseoir dans le fauteuil et de regarder son émission, enfin dans le calme. Jaimie n’attendit pas plus. C’était si facile. Sans plus attendre, elle se transforma en animagus et courut, courut vers le vieil arbre. Il se profilait à l’horizon. La liberté était là à portée de mains, de pattes ! Une panthère noire dévalait le jardin des Malefoy à toute vitesse. Elle était essoufflée, mais elle ne devait pas s’arrêter maintenant. L’arbre n’était plus qu’à quelques mètres, 3 mètres, 1 mètre. Elle grimpa sur l’arbre…. Quand elle entendit quelqu'un derrière elle, crier « Stupéfix » ! Jaimie s’arrêta en plein vol et retomba à plat sur l’herbe. Elle ne pouvait pas bouger, ne pouvait pas parler. On la retourna sans ménagement. Voldemort se trouvait devant elle, tenant sa baguette devant lui. - Tu ne me laisses pas le choix jeune fille. Très joli animagus. Mais tu croyais vraiment que je n’étais pas au courant ?
Puis, en pointant sa baguette sur elle, il dit : « Imperium temporalis » Jaimie sombra dans un sommeil sans rêve, sans espoir | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 28 Juin - 10:59 | |
| Chapitre 22 : La marionnette
Voldemort avait lancé un sort très puissant sur Jaimie. Elle ne le connaissait pas, mais la sensation qui s’en suivit lui fut très douloureuse. Une fraction de seconde, elle sentit que le temps s’était arrêté. Ses souvenirs devenaient flous. Elle avait l’impression qu’une chape de brouillard s’était jetée sur elle. La douleur fut tellement puissante qu’elle se sentit partir. Elle n’avait plus d’emprise ni sur son corps ni sur son esprit. La souffrance l’envahit et la dernière image qu’elle eut avant de fermer les yeux, fut le sourire ironique de Voldemort. Elle eut juste le temps de se dire que ce devait être ça la mort. Puis, ce fut le trou noir qui l’absorbait, irrémédiablement.
Une pluie fine tombait dans la campagne. Depuis quelques jours, le temps était maussade. Dans la campagne lugubre du Darkshire, un manoir se découpait sur la colline et surplombait le village en contrebas. Dans le manoir, le silence était pesant. Personne à l’extérieur de celui-ci, ne savait qu’un drame s’était joué une semaine plutôt. Une jeune fille était étendue dans un lit d’une des nombreuses chambres. Cela faisait maintenant cinq jours que cette jeune fille dormait. Mais dans le manoir, personne ne s’en inquiétait. Au contraire, Narcissa trouva que cette quiétude devrait être permanente. Et même si cette peste ne devait jamais se réveiller, quelle importance ?
La jeune fille commença à s’éveiller, doucement. Dobby, l’elfe de maison des Malefoy était chargé de surveiller le réveil de l’enfant. Il alla prévenir son maître immédiatement comme il le lui avait ordonné. Elle était silencieuse. Elle se sentait brumeuse comme lorsqu’on a trop bu. Elle essaya de se lever mais ses jambes refusaient de lui obéir et, tomba à côté du lit. Un homme entra dans la chambre et fit signe à l’homme et la femme qui le suivaient de la remettre au lit. - Qui êtes-vous ? Où suis-je ? dit-elle faiblement. - Ne sais-tu pas qui je suis ? dit l’homme froidement. - Non, je ne sais pas. Ma tête me fait horriblement mal. Que m’est-il arrivé ? Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi je ne peux plus bouger ?
Jaimie entendit alors quelques murmures de stupeur et aperçu même quelques rictus moqueurs se former sur la bouche des trois personnes entrées dans la chambre. - Je suis Lord Voldemort et je suis ton père. - Mon père ? Je ne me souviens de rien. - Tu as fait une chute il y a cinq jours. - Une chute ? - Voilà ce qui arrive quand on veut grimper aux arbres, fit-il moqueur.
Cette remarque fit rire les deux autres. Voldemort avait l’air ravi de la réaction de Jaimie. Il lui dit de se reposer et de reprendre des forces et quitta la chambre, les deux autres sur ses talons. Jaimie se retrouva à nouveau seule dans la chambre. Elle essaya de se souvenir mais rien, son esprit était vide. Elle se sentait si vide. Comme si quelqu'un avait aspiré toute son essence, tout son être. Mais que lui était-il arrivé ? Elle ferma les yeux pour ne plus penser.
Dans le salon, Lucius et Narcissa regardèrent leur maître. Il avait l’air tellement ravi. - C’est parfait, dit-il, vraiment parfait mes amis. - Vraiment Maître, dit Lucius, qui ne comprenait pas en quoi, le réveil de Jaimie était parfait.
Narcissa le regarda avec une pointe d’agacement. La tentative d’évasion de cette satanée gamine lui avait valut une fameuse remontrance de la part du Seigneur des Ténèbres. - C’est la première fois que j’utilise ce sort et je ne m’attendais pas à ce qu’il fonctionne aussi bien. - Quel sortilège… ? - Tu ne crois tout de même pas que je vais te le dire Lucius, lui répondit Voldemort. En tout cas, nous n’aurons plus jamais à nous soucier de l’état d’esprit de Jaimie. Elle nous est tout acquise ! - Vraiment, Maître, balbutia Narcissa. - Tu l’as entendue comme moi, elle ne sait plus rien de son passé. Sa mémoire a été effacée. Elle ne se rappellera plus jamais de sa mère, ni de cet imbécile de Dawlish. Elle n’essayera plus jamais de fuir car maintenant sa maison est ici. Sa famille c’est nous. - Mais Maître … - Tu n’as plus de raison t’inquiéter Narcissa, Jaimie sera malléable à souhait. Comme un petit mouton !
Voldemort se mit à rire, Lucius et Narcissa le suivirent dans son hilarité. En effet, dans les jours qui suivirent, ils purent à loisir lui façonner un passé à leur sauce. Oublié le grand-père, oubliée sa famille, son père, sa mère, sa sœur. Oublié son meilleur ami. Sa nouvelle famille c’était cet homme, Lord Voldemort. Aux questions que Jaimie posait, il répondit qu’en fait, ils vivaient tous chez les Malefoy qui avaient eu la gentillesse de les accueillir. Il lui apprit sans détour la mort de sa mère, que les Malefoy étaient parrain et marraine de Jaimie et si elle habitait chez eux c’est parce que son père devait souvent partir en voyage pour son travail. Jaimie devait croire tout ce qu’on lui disait. Pourtant, dans sa tête, une petite voix voulait lui parler mais elle n’entendait rien. Son esprit se noyait dans un épais brouillard et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle ne comprenait pas non plus que lorsqu’elle touchait son bracelet, la tête d’un jeune garçon apparaissait. Qui était ce rouquin, qu’était-il pour elle ? Elle sentait que ce n’était pas clair et pourquoi ce brouillard permanent dans sa tête, mais pourquoi n’avait-elle pas les idées claires ? | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 10 Juil - 15:11 | |
| Chapitre 23 : La lettre
La vie continua au manoir, au rythme de l’été. La pluie froide avait fait place à une canicule étouffante. Les jours, pour Jaimie, défilaient au rythme qu’on lui imposait : les leçons avec Rogue, les duels avec les Mangemorts, les dîners avec Narcissa. De temps en temps on lui accordait quelques loisirs, mais elle était constamment surveillée ! En réalité, Jaimie n’avait aucune liberté de mouvements, excepté quand son père était là. La vie aurait pu continuer ainsi encore longtemps mais un événement allait bouleverser cette monotonie.
Un beau jour, vers la mi-août, un hibou, un beau grand duc, entra dans le salon et vint se poser devant Jaimie. Elle voulut le chasser, mais cet oiseau de malheur lui picora la main avec son bec, quand elle découvrit une enveloppe attachée à l’une de ses pattes. - Mais va donc chez le bon destinataire, fit Jaimie excédée par ce hibou.
Narcissa pâlit à la vue de la lettre. Elle voulut prendre le message mais le hibou lui picora la main encore plus fort. - Visiblement ce courrier est pour toi, prends-le donc, qu’on en finisse, fit Narcissa excédée. - Pour moi ? Mais qui pourrait bien m’écrire ?
Jaimie détacha l’enveloppe, le hibou majestueusement reprit son envol. Narcissa prit l’enveloppe des mains de Jaimie. Elle avait bien reconnu la missive. Une grande enveloppe lourde, l’adresse était écrite à la main d’une encre couleur vert émeraude, un écusson représentait un aigle, un lion, un blaireau et un serpent qui entouraient une lettre : un P. Sur l’enveloppe était indiqué : Miss Jaimie Dawlish, Au manoir des Malefoy. Narcissa ne pouvait pas détacher son regard de l’enveloppe. - Dawlish ? C’est qui ça ? fit Jaimie étonnée. C’est mon nom de famille ? Mais, dit-elle, en lançant un regard interrogatif à Narcissa. - C’est, dit Narcissa en bredouillant, le nom de ta mère. Tu portes le nom de ta mère. - C’est quoi cette enveloppe ? - Ecoute, ne me pose pas de question, fit Narcissa, tu verras ça avec ton père. - D’accord, je peux l’ouvrir ? - NON, cria Narcissa. Va donc faire tes leçons. - Elles sont déjà faites. - Va faire tes devoirs alors ! - J’en ai pas. - Mais tu m’énerves, va jouer dehors ! - Il pleut ! - FILE DANS TA CHAMBRE ET N’EN REDESCENDS PAS ! s’époumona Narcissa.
Jaimie fut singulièrement surprise de la réaction de Narcissa. Tout ce raffut, juste pour une lettre ! Après tout, elle était à elle cette lettre, non mais, pour qui elle se prenait celle-la avec ses grands airs ? En fin d’après-midi, elle entendit une discussion qui venait du salon. Jaimie descendit et reconnut la voix de son père. Elle frappa à la porte. Son père n’appréciait généralement pas les intrusions de sa fille lorsqu’il discutait, et attendit qu’on lui donne la permission d’entrer. Ce qui fut fait. - Jaimie, dit Voldemort, je suppose que tu viens à propos de cette lettre que tu as reçue ce matin ? - Oui, père. - Viens, elle est à toi, tu peux la lire. - Merci, père, dit-elle en prenant la lettre qui lui était tendue.
La lettre était ouverte, mais Jaimie ne s’en formalisa pas. Elle prit la lettre que contenait l’enveloppe :
Collège de Poudlard, école de sorcellerie Directeur : Albus Dumbledore
Chère mademoiselle Jaimie,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous êtes inscrite pour la nouvelle rentrée de septembre et que nous vous y attendons ce 1er septembre. Vous trouverez joints à cette lettre, la liste des fournitures, des livres nécessaires à votre scolarité ainsi que votre billet de train. En attendant de vous voir à la rentée de Poudlard, veuillez recevoir mes sentiments les plus distingués.
Minerva McGonagall Directrice-adjointe de Poudlard
Il s’écoula quelques minutes avant que Jaimie ne prenne la parole. - Je ne comprends pas, dit-elle, je suis inscrite mais … - Tous les sorciers sont inscrits dès leur naissance, lui répondit Voldemort. Narcissa t’accompagnera et t’achètera ton nécessaire pour ta scolarité. - Quoi, je vais dans cette école, mais je connais personne et puis … - Il y a le fils de Macnaire qui y va aussi. Tu le connais déjà et puis il y a plein d’autres enfants de mes amis qui y seront. Tu ne seras pas seule. - Maître, est-ce bien prudent d’envoyer Jaimie là-bas ? dit Narcissa. - Narcissa, nous en avons déjà discuté. J’ai pris ma décision. Jaimie ira à Poudlard. - Très bien, fit Narcissa boudeuse, on ira demain sur le chemin de Traverse. - Le chemin de Traverse ? demanda Jaimie.
Mais le regard que lui envoyait Narcissa indiqua à Jaimie qu’il valait mieux ne pas trop en discuter. Jaimie sortit du salon et retourna dans sa chambre. En y réfléchissant, c’était une bonne nouvelle, elle allait quitter cet endroit lugubre et rencontrer d’autres jeunes comme elle. Pourvu que Poudlard ne soit pas aussi triste et froid qu’ici, se dit Jaimie. Pour Jaimie, une nouvelle vie allait commencer. Une nouvelle vie pleine d’espoir. | |
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