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| Jaimie, l'ange gardien | |
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mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:32 | |
| Chapitre 49 : L'amitié est plus forte que tout
Jaimie se promena dans la lande de Poudlard. C’était un endroit reposant, calme et elle sentit la sérénité revenir en elle. La lettre de son grand-père lui avait redonné l’énergie qui lui manquait. Son grand-père lui avait tellement appris de choses. Elle se devait d’être à la hauteur de son apprentissage.
Elle se devait aussi de présenter des excuses à Charlie. Les accepterait-il ? Et si ce n’était pas le cas, comment allait-elle réagir. Elle avait honte de ce qu’elle avait pu lui dire. Et puis, elle devrait parler à Britt, de son grand-père. Accepterait-elle, elle aussi, que son grand-père Auror ait tué celui de Britt ? Et puis, il restait Rogue, son directeur de maison, mais aussi un partisan de Voldemort et quoi qu’il puisse dire, jamais elle ne le croirait d’avoir changer de camp. Devait-elle le dire à Dumbledore ou en parler avec l’intéressé ? L’avait-il trahi quand il l’avait surpris avec le grimoire des Malefoy ? Tant de questions et aucune réponse !
Elle sentit une légère brise sur son visage, redescendit vers Poudlard. Elle se rendit vers le lac, regarda sa montre. Les cours étaient finis et les autres allaient arriver, peut être. Si elles ne venaient pas, Jaimie saurait dès lors que leur amitié était juste bonne à jeter. Mais des bribes de conversations lui vinent aux oreilles. Elle sourit. Elles étaient venues. Le clan était là. - Jaimie ! S’écria Lisa qui courut se jeter dans les bras de Jaimie. C’est tellement bon de te voir. Comment vas-tu ? Expliques-nous ce qui est arrivé ? On voulait tellement avoir de tes nouvelles. - Hé, laisse-la respirer, dit Britt. Jaimie, je suis tellement heureuse de te revoir en pleine forme.
Chaque fille du clan l’embrassa en donnant des paroles de réconfort. - C’est bon de vous voir, les filles. Je me demandais si je vous reverrais. - Jaimie, voyons, nous sommes tes amies depuis la première année ! Tu ne croyais tout de même pas qu’on te laisserait tomber ! - Je dois vous avouer que la question m’est passée par la tête. Britt, je dois te parler de quelque chose d’important. - On va vous laisser, dit Carolyn - Non, dit Britt, vous pouvez le savoir. Je sais de quoi tu veux me parler. Ou plutôt de qui ? De nos grands-pères. - Oui, je suis désolée Britt, mais je vénère mon grand-père et si ça doit nous séparer, hé bien, évidemment j’en serai peinée mais je ne changerai pas d’avis. - Jaimie, j’ai eu le temps d’y réfléchir. Mon grand-père n’avait pas choisi le bon camp, le tien si. On ne choisit pas sa famille, mais ses amis. Tu as été la première ici à me donner ton amitié et pour moi elle est plus précieuse que tout. Mon grand-père était un homme brutal et cruel, même avec sa famille. - Je suis désolée Britt. J’ai eu la chance de vivre une enfance heureuse et mon grand-père y était pour beaucoup. - Vous allez me faire pleurer toutes les deux si vous continuez, dit Adisson. - Mon petit bouchon, fit Britt en prenant Adisson dans ses bras. - Hé, je suis pas un petit bouchon ! Je sais que j’ai pris du poids, mais quand même ! - Ma puce, dit Britt, t’as pas pris un gramme depuis la rentrée ! Tu es belle comme un ange ! - Lisa, je suis très contente pour Charlie et toi. Vous formez un très beau couple tous les deux. - Merci, dit Lisa. En parlant de Charlie, il t’attend là-bas, près du chêne. Il paraît que cet endroit lui rappelle un autre lieu. Vas-y. Je crois que vous avez beaucoup de choses à vous dire. - Je me sens honteuse vis à vis de lui ! - Ne dis pas de bêtise. Vas, et prenez le temps de tout vous dire. - Merci Lisa ! Je t’adore.
Jaimie prit congé de ses amies et se rendit à l’endroit convenu. Un jeune garçon, adossé au chêne et regardant le lac, attendait. Jaimie s’approcha de lui. Son cœur battait à tout rompre. Il se retourna en entendant les bruits de ses pas. Leur regard se croisèrent. Il n’y avait aucune animosité et l’émotion prit le pas sur toute colère ou rancune. Il lui ouvrit les bras et sans un mot elle s’y jeta. Les larmes coulèrent et Charlie lui dit les mots qu’elle voulait entendre. - Ma petite souris, je te retrouve enfin. - Charlie, je te demande pardon, j’ai été odieuse avec toi… - Chut, lui dit-il en lui posant le doigt sur la bouche. Ne dis rien. Je sais tout. Le professeur McGonagall m’a tout dit après les cours. Viens, on va s’asseoir. - Charlie, tu m’en veux pour le jour où j’ai rejoint ces hommes ? - Oui, tu m’as laissé seul avec mon chagrin. - Charlie, c’était pour te protéger. - Je sais bien, je l’ai compris. Mais je t’en veux quand même, un petit peu, lui dit-il en l’embrassant sur la joue. Explique-moi ce qui s’est passé ensuite.
Jaimie lui expliqua tout. L’attitude des Malfoy, sa tentative d’évasion, sa vie dans le manoir. Elle lui montra la lettre de son grand-père. Il l’a lut. Ils restèrent assis au pied de l’arbre très longtemps. L’amitié perdue était retrouvée.
Lisa regarda la scène de loin. Elle savait que tôt ou tard elle le perdrait. Jamais, il ne l’avait regardée ainsi. Si ce n’était pas maintenant, ce serait pour plus tard. Mais elle le perdrait. C’était une certitude. Elle regardait le couple assis en dessous du chêne. Il y avait une telle complicité entre eux ! | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:36 | |
| Chapitre 50 : Une journée difficile pour Rogue
Jaimie ne mangea pas ce soir là. Tous les évènements d’aujourd’hui l’avaient éreintée. Elle préféra aller dans son dortoir et préparer ses vêtements pour demain. Demain serait encore une journée difficile pour elle.
Elle savait aussi que la confrontation avec Rogue serait ardue, mais il était claire qu’elle devrait y passer. Jaimie n’aimait pas faire traîner les choses. Plus vite fait, plus vite fini. Elle attendit 20 heures, pour sortir de son dortoir. Elle traversa la salle commune des Serpys sous leurs regards étonnés de la voir passer. Elle se dirigea vers le bureau de Rogue, soupira, frappa à la porte. Elle entendit sa voix froide lui dire d’entrer. Il n’était pas seul, un élève, apparemment en retenue, était présent dans la salle. Jaimie regarda l’élève puis son regard se tourna vers Rogue qui avait comprit que la discussion inévitable allait se dérouler maintenant. - M. Mcgallan, prenez vos affaires et sortez. Votre retenue se déroulera demain. - Bien professeur, dit le jeune garçon. - Ferme la porte derrière toi, dit Jaimie, et que personne ne vienne nous déranger. - Et bien, nous y voilà. Ravi de voir que vous allez mieux. - Merci.
Le silence s’installa entre eux. Un silence lourd et pesant. Ils se regardèrent, se toisèrent. - Comment avez-vous fait pour travailler ici ? - C’est entre Dumbledore et moi. Ca ne vous regarde pas. - En effet, mais je doute que vous ayez trahi mon…Voldemort de votre plein gré. - Croyez ce que vous voulez. - Quelle mauvaise idée a poussé Voldemort à vous envoyer ici ? - Vous avez trop d’imagination, Jaimie et vous dépassez les bornes, fit Rogue d’un ton glacial. - J’ai juste une question à vous poser. J’attends de vous que vous y répondiez honnêtement, si ce mot veut dire quelque chose pour vous. Le jour où vous m’avez surpris avec le grimoire des Malefoy, vous aviez compris mon intention ? - Non, du tout, dit Rogue surpris. - Alors comment a-t-il su ? Dit Jaimie perplexe. - J’ai juste communiqué l’information que je vous avais surpris avec le grimoire et que vous aviez compris qu’il n’y avait aucun échappatoire. - Vous lui avez parlé du chapitre que je lisais ? - Ca m’a probablement échappé. - Il a donc compris seul mon secret ! murmura Jaimie. - Votre secret ? Jaimie, je vous assure… - Et cet après-midi là, dans la clairière, pourquoi un tel acharnement sur ma famille ? - Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! dit-il glacial. - Vous savez très bien de quoi je veux parler, Rogue ! J’étais là et j’ai tout vu ! - J’ai seulement obéi à un ordre. Il voulait vous avoir près de lui ! - Ne dites plus un mot ! Je ne veux pas écouter vos excuses à deux gallions ! Déjà que je vais devoir supporter d’être une Serpy, n’en rajoutez pas en plus ! Je ne vous demande rien. Mais tâchez de garder la bride sur certains Serpys ! Je serais obligée de leur faire comprendre moi-même, et vraiment je n’ai pas envie de perdre mon énergie et mon temps avec eux ! Et puis, j’aimerais aussi que l’on respecte mon deuil. Les Potter étant mon parrain et ma marraine, leur disparition m’accable profondément ! Sur ce, bonsoir professeur.
Rogue blêmit à ces mots, mais laissa Jaimie sortir de son bureau. Il resta assis à son bureau. Le Maître mort, le voilà contraint de travailler pour ce vieux fou de Dumbledore. Mais il valait mieux ça à Azkaban. Certains de ses anciens compagnons avaient déjà été arrêtés. Le ministère n’avait pas traîné après la mort de Voldemort. On frappa à nouveau à la porte. Qui ça pouvait bien être encore ? Mais qu’on lui foute la paix, était-ce trop demandé ? - Bonsoir Severus. - Bonsoir M. le directeur. Que me vaut l’honneur de votre visite dans mon bureau ? - Et bien, j’ai les Aurors du ministère qui me harcèlent sans arrêt. - Les Aurors ? - Ne vous inquiétez pas. Ils sont à la recherche des partisans de Voldemort mais pour vous, il n’y aura aucun problème. Ce qui m’inquiète, c’est leur insistance pour parler à Jaimie. Je ne vais pas pouvoir les tenir éloigner d’elle bien longtemps. - Ils veulent parler à Jaimie, mais pourquoi ? blêmit Rogue. - Ils sont toujours à enquêter sur la mort de Dawlish et Lassiter, et Jaimie est la seule à pouvoir dire ce qui s’est passé. - Comment ? - Son témoignage pourrait permettre l’envoi des coupables à Azkaban. Et puis, ils veulent connaître le nom des partisans, tout ce qu’elle sait à propos des Mangemorts. - Mais elle ne sait rien ! - Oh, je crois qu’il ne faut pas sous estimer Jaimie. Elle sait mais elle ne dira rien ! - Elle sait ? mais… - J’ai essayé de lui parler mais même à moi elle n’a rien voulu dire. Son grand-père l’a entraîné dans l’Occlumancie. Elle est très habile dans cette matière ! Je dois dire que je suis très impressionné par ce petit bout de femme ! James m’avait averti des capacités de sa petite-fille. Mais je ne m’attendais pas à une telle force, une telle puissance, un tel pouvoir. - Voulez-vous que je la questionne ? - Non, laissons-la tranquille. Vous seriez étonné de la force de cette jeune fille. Je crois que ses ennemis n’ont qu’à bien se tenir. Bonsoir Severus - Bonsoir monsieur le directeur.
Dumbledore sortit de la salle. Rogue était à la merci des gens du ministère et ne devrait son salut qu’à Dumbledore, ce vieux fou, et à Jaimie ! Cette gamine connaissait des secrets et pourrait l’envoyer à Azkaban. Azkaban, rien que de prononcer ce mot, cela lui donnait des frissons. Que pouvait-il faire ? Pourquoi Jaimie ne lui avait rien dit ? Si elle sait des choses, pourquoi ne pas lui avoir parler ? Pourquoi ne pas lui avoir fait des remontrances sur l’enlèvement, sur l’assassinat de sa famille puisqu’elle avait tout vu ? Elle lui avait fait juste la réflexion qu’elle savait ! Mais, il aurait préféré des cris, plutôt que le calme avec lequel, elle faisait face aux évènements. La situation lui échappait complètement. Et en plus si les élèves de sa maison se mettaient à embêter cette jeune fille. Ils devaient d’abord faire en sorte de museler les récalcitrants. Bon ben, c’était la partie la plus facile à réaliser et il allait s’y mettre tout de suite. Severus sortit de la salle et d’un pas décidé s’en alla vers les cachots des Serpys. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:50 | |
| Chapitre 51 : une journée de circonstance
Severus Rogue repartit de la salle commune des Serpentard, le sourire aux lèvres. Il avait été intransigeant avec le noyau dur des Serpys. Le premier qui oserait contrarier Jaimie aurait à faire à lui. Le message était bien passé auprès des Serpys. De ce côté-là, il n’avait plus rien à craindre. Le hasard voulut qu’il croise le clan des filles dans le couloir. Jaimie était parmi elles. Il lui adressa un sourire et un signe de tête. Jaimie fit signe aux filles de continuer, qu’elle les rattraperait plus tard. - Jaimie, je veux que vous sachiez que j’ai eu une conversation avec Graham, Lex et les autres Serpys. Vous ne devriez plus avoir aucun problème avec l’un d’eux. Si ça devait être le cas, ils auraient à faire à moi. Ils savent à quoi s’attendre. - Très bien, fit Jaimie. Je vous remercie. Vous n’étiez pas obligé de le faire. Merci. Bonsoir professeur. - Jaimie ?… Non rien, bonsoir.
Jaimie rattrapa les autres filles, puis elles se dispersèrent pour rentrer chacune dans sa maison respective. Jaimie appréhendait la journée du lendemain.
Le lendemain, une fine pluie tombait sur Poudlard. Un temps froid, humide régnait dehors. Jaimie se leva d’humeur maussade. Après être passée dans la salle bain, elle enfila sa robe noire, et prit son manteau noir sur le bras. Elle se dirigea vers la grande salle. Elle n’avait pas faim, son estomac noué refusait toute nourriture. Elle prit juste un fruit et attendit dans l’entrée, l’arrivée de Dumbledore et de McGonagall. Certains élèves la regardaient avec admiration. Elle détourna le regard. Charlie et Lisa, main dans la main, vinrent à sa rencontre. Jaimie ne voulait pas voir leur bonheur, mais fit contre mauvaise fortune bon cœur. Charlie avait du sentir la gêne de son amie car il lâcha la main de Lisa, au grand désespoir de cette dernière. - Tu es très …jolie, lui murmura à l’oreille Charlie. - Arrête, j’ai pleuré depuis 2jours, je dois avoir les yeux rouges et bouffis, fit remarquer Jaimie. Et puis, tu n’es qu’un fieffé charmeur lui susurra Jaimie. - C’est dommage qu’on ne puisse t’accompagner, dit Lisa, exaspérée par les messes basses de ses amis. - C’est gentil Lisa, mais c’est une épreuve que je dois suivre seule ! - Vous êtes bien à l’heure Miss Dawlish. M. le directeur ne va pas tarder à arriver. - On va te laisser, dit Lisa. Bon courage. - Merci lisa. - Bon courage, ma petite souris dit Charlie en l’embrassant sur la joue. - Minerva, Jaimie vous êtes déjà là. Bon, nous pouvons y aller. Je crois que la calèche est arrivée.
Une calèche magique attendait devant Poudlard. Dumbledore aida McGonagall à monter dans la calèche, puis y monta lui-même et s’assit en face de Jaimie. Jaimie ne parla pas durant le voyage et les 2 professeurs respectèrent son mutisme. Ils arrivèrent dans un village du nom de Godric’s Hollow. Le village où habitaient les Potter. La calèche magique s’arrêta devant le cimetière du village. Celui-ci était silencieux. Dans le fond du cimetière, une foule était rassemblée. L’atmosphère était pesante. Mais contrairement à ce que pensait Jaimie, elle n’eut aucun regard déplacé. Au contraire, des regards bienveillants et des sourires l’accueillirent. Deux cercueils étaient placés par terre. La cérémonie commença. Le magicomage, vêtu de la robe noire traditionnelle pour ces cérémonies rappela la vie des Potter. Il fit un vibrant hommage aux époux morts pour sauver la vie de leur enfant. Jaimie regarda autour d’elle, mais elle ne vit pas le fils des Potter. Où pouvait-il bien être ? Le magicomage avait fini la cérémonie et les membres de l’Ordre, dont certains n’étaient pas des inconnus pour la jeune femme, se levèrent et prirent le cercueil de James et le descendirent dans la tombe. Puis, se fut autour du cercueil de Lily. Les membres de l’Ordre sortirent leur baguette et la pointant vers le ciel, formulèrent l’incantation de la cérémonie. Une grande pierre blanche apparut et se tenait maintenant là où reposaient les cercueils. Une inscription en lettres noires était écrite : ici, reposent en paix : James Potter et son épouse Lily Evans Potter. Après la cérémonie, certaines personnes se retrouvèrent dans une petite salle spécialement aménagée. Certains vinrent trouver Jaimie juste pour lui serrer la main. Mais l’émotion déborda lorsque les parents Weasley s’approchèrent de Jaimie. Elle se jeta dans les bras de Molly, qui l’embrassa avec une telle fougue. Puis Molly lui parla de sa famille. Jaimie apprit ainsi que la famille s’était agrandie : Bill, 8ans ; Perceval (dit Percy), 5 ans ; des jumeaux : Fred et Georges, 3 ans ; Ronald, 1an et Molly attendait une petite fille pour bientôt. Des gens du ministère étaient là et se disputaient avec Dumbledore et visiblement cela la concernait. Molly suivit son regard. Elle vit, elle aussi, la scène. Mais les gens du ministère partirent furieux de la salle. Puis, Dumbledore décréta qu’il était temps de repartir à Poudlard. Molly promit à Jaimie de lui écrire. Elles s’embrassèrent longuement, avant que Jaimie ne remonte dans la calèche, suivi pas McGonagall et Dumbledore. Dans la calèche, Jaimie se remémora la dispute qu’elle avait vue. - Professeur, demanda Jaimie, ces hommes avec qui vous vous disputiez…c’était à cause de moi, n’est ce pas ? Que voulaient-ils ? - Ils veulent te poser des questions. - Des questions ? mais à propos de quoi ? - Eh bien, soupira le vieil homme, ils aimeraient savoir tout à propos de ton enlèvement, et si tu as vu qui a tué James, Peter, ta maman et ta sœur, et enfin connaître ce que tu as vu dans le manoir des Malefoy. Qui était présent, ce qui s’y est dit… - Mais je n’en sais rien, moi ! J’ai jamais vu personne et j’ai jamais rien entendu. Et pour l’assassinat de ma famille, Charlie et moi étions cachés pendant l’attaque. Je ne suis sortie que lorsqu’il n’y a plus eu de bruit ! - C’est ce que Charlie a expliqué. - Quoi, ils ont questionné Charlie ? Je ne leur dirai rien, fulmina Jaimie. - Je tâcherai de les retenir le plus longtemps possible mais j’ai bien peur qu’ils ne reviennent à la charge ! - On ne peut pas me foutre la paix, fit Jaimie de mauvaise humeur. Non mais vraiment !
Le voyage jusqu’à Poudlard continua dans le silence le plus complet. Arrivée au château, Jaimie se rendit directement dans sa chambre où elle put laisser libre court à sa colère puis sa tristesse d’avoir perdu toutes les personnes qu’elle aimait. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:56 | |
| Chapitre 52 : Guerre ouverte
Jaimie recommença à vivre normalement. Le clan des filles était encore plus soudé qu’avant. La jeune fille n’avait plus eu de problèmes avec aucun Serpy. Certains s’étaient même rapprochés du clan. Pourtant, Graham, Lex et Mairig continuaient à comploter contre Jaimie, mais la surveillance constante de Rogue les obligeait à mettre leur complot en veilleuse. Ce n’était pas le moment de le mettre à exécution et d’un commun accord préférèrent le laisser dans un coin de leur tête. Chez les Serpys, il y eut alors deux camps. Ceux qui étaient pour Jaimie et ceux qui étaient contre elle. Son cercle d’amis s’agrandit de plus en plus. Même si l’amitié entre Charlie et Jaimie était revenue, ce n’était plus pareil. Il y avait une intruse entre eux et Jaimie ne voulait pas s’incruster entre eux deux. Au grand soulagement de Lisa. Charlie sentit que Jaimie s’éloignait de lui. Ce qui le rendit morose. Il voulait en avoir le cœur net. Il profita d’un cours de botanique en commun pour lui parler. - Jaimie, dit-il, pourquoi m’évites-tu ? - Mais je ne t’évite pas, fit-elle en riant. La preuve, tu me parles et je te réponds. - Tu sais bien ce que je veux dire ! On est plus aussi proche qu’avant. - Avant. Tu vois, tu le dis toi-même, Charlie. - Jaimie, fit-il exaspéré, tu ne veux plus de mon amitié ? - J’ai jamais dit ça, voyons. Charlie ! Je …écoute, on en parlera plus tard. Ce n’est ni le lieu, ni le moment de parler de ça ! - Avec toi, c’est toujours pareil ! C’est jamais le bon moment, ni le bon endroit, siffla-t-il. - Ne sois pas sarcastique ! Tu es avec Lisa, tu ne veux quand même pas que je tienne la baguette entre vous deux, non ! gronda Jaimie. - La jalousie te rend laide, et franchement ça ne te va pas ! - Moi jalouse ! Mais pour qui te prends-tu ? T’es pas le roi du monde ! Je vais te dire, toi, la méchanceté ne te va pas non plus ! Dégage de mon espace Weasley !
Charlie ne se le fit pas dire deux fois, et demanda à Casey d’échanger sa place contre la sienne. Jaimie était en colère et en même temps, elle était au bord des larmes. Mais elle se refusa à pleurer devant lui. Lorsque le cours prit fin, Jaimie sortit en trombe de la serre et alla se réfugier dans les toilettes pour filles. La jeune fille eut la visite du fantôme squattant l’endroit : MimiGeignarde, qui lui demanda les raisons de ses pleurs. Pour la première fois, elle se confia à une inconnue. Le garçon qu’elle aimait, aimait sa meilleure amie. Elle ne supportait plus cette situation et pour couronner le tout, Charlie avait vu juste, elle était jalouse ! Mimi lui donna une solution qu’elle répugnait à employer ! Le rendre jaloux, lui aussi. Mais avec qui ? Un garçon qu’il n’apprécie pas, lui fit remarquer Mimi.
Jaimie ressortit des toilettes. Son cours suivant était un cours de Potions. Elle sécha ses larmes et avança vers la salle de classe. Le professeur Rogue était là. Jaimie entra dans la salle, fit le tour des yeux. Il y avait une place libre à côté de Britt et une place libre à côté de Lex. Une idée germa dans son esprit tourmenté. Elle s’avança, lentement et s’arrêta devant le banc de Lex. Ils se regardèrent, un petit sourire en coin, elle s’assit à côté de lui. Elle pouvait ainsi voir la réaction de Charlie et s’en délecta.
Il était furieux ! S’il y avait une personne qu’il détestait le plus, c’était bien Lexus Blackmore ! Elle osait se placer à côté de lui ! Il fulminait, il enrageait tellement qu’il n’entendit pas les explications importantes pour la réalisation de la potion du jour. Sa potion fut un fiasco complet. Sous les rires et les quolibets des Serpys, Charlie sortit furibond du cours. Jaimie n’était pas fière d’elle. La vengeance avait un goût amer. Elle lui faisait du mal, et ça elle ne le supportait pas. Elle ne se reconnaissait pas. C’était pas elle.
A partir de ce jour, leur complicité d’antan n’était plus.
Lisa était prise entre eux deux. Son petit ami et sa meilleure amie se faisaient une guerre ouverte.
Jaimie reçu des hiboux de Molly. Ce qui la réconforta. Elle lui expliqua ouvertement la situation entre son fils et elle. Molly la réconforta et lui demanda si elle pouvait l’aider par un moyen ou un autre. Mais Jaimie ne voulait pas de son aide. Elle l’a remercia mais lui expliqua qu’elle voulait le retour, de son plein gré, de Charlie et non parce qu’un adulte l‘aurait obligé.
La vie à Poudlard continua. Le temps passa, les vacances de Noël arrivèrent. Jaimie les passa à Poudlard avec Britt, l’esprit libéré. Elle reçu en cadeau de Molly, un magnifique pull qu’elle lui avait tricoté. Blanc, avec un dragon enlacé d’un serpent. Lex lui avait envoyé un collier. Son nom gravé sur une petite barrette. Jaimie était contrariée par ce cadeau. En l’acceptant, elle avait l’impression d’accepter un cadeau empoisonné. Mais pour le bon déroulement de son plan, elle l’accepta. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:58 | |
| Chapitre 53 : embrouille des sentiments
Les vacances de Noël finies, le mois de janvier fit place à février, puis mars. Le temps froid fit place au beau temps du printemps. Le soleil revenait, la nature endormie se réveillait. Jaimie reprit ses ballades habituelles dans la lande pour se terminer au bord du lac, adossée au grand chêne.
Pendant ces moments, cela lui permettait de repenser à son enfance, ses parents, aux Weasley, à Charlie. Elle repensa, qu’à l’époque, ils n’habitaient pas très loin l’un de l’autre. Jaimie avait très vite accepté les jeux de son ami et Charlie acceptait volontiers de jouer le rôle du frère, du confident, du conspirateur. Mais ces moments étaient, bel et bien, révolus. Elle soupira. Jaimie était plongée dans sa rêverie quand Lexus arriva près d’elle. - J’espère que c’est à moi que tu penses, lui dit-il, en lui prenant la main. - Non, je pensais…à une plage de sable blanc, sous le soleil, bercée au rythme des vagues, je suis allongée… - Très alléchant programme dit le garçon, et est-ce que j’ai une place dans cet Eden ?
Jaimie se mit à rire, d’un rire cristallin. Lex enfouit ses doigts dans la longue chevelure blonde de Jaimie et caressa pensivement une mèche soyeuse. - Arrête, lui dit Jaimie, en se dégageant. - Jaimie, cela fait quelques mois, que toi et moi…tu me sembles si lointaine, parfois. - Je suis désolée, Lex. Mais pour moi, cette situation est toute nouvelle. Et puis, il m’a fallu du temps pour.. - Me refaire confiance. Je sais.
Jaimie embrassa Lex sur la joue. Elle soupira et mit sa tête au creux de l’épaule de son ami. Elle avait appris à le connaître mieux. Lui, voulait plus. Elle le sentait, mais dans son cœur, il y avait un autre. Elle ne voulait pas s’engager avec un autre, surtout que Lex n’était qu’un moyen de parvenir à ses fins. Il était, donc pour elle, hors de question de s’aventurer avec lui sur cette pente dangereuse.
Au loin, elle vit un couple enlacé qui se dirigeait vers le lac. Elle les reconnut tout de suite : Charlie et Lisa. Elle fit un mouvement pour se lever. Lex lui prit la main et l’aida à se relever mais ne la lâcha pas pour autant. Elle le regarda. Il avait dans le regard, une lueur qu’elle ne lui connaissait pas. Lex se pencha et embrassa doucement les lèvres de Jaimie. Jaimie était interdite. Elle ne savait pas quelle attitude adopter. Lex posa la main sur la joue et se mit à la caresser doucement. La jeune fille parvint à s’écarter de son soupirant. - Je crois qu’il vaut mieux qu’on s’en aille, murmura Jaimie, regardant par-dessus l’épaule le Lex. Il se retourna et vit que le couple les regardait. - Weasley, pesta Lex, il choisit toujours son moment pour arriver, celui-là, pesta Lex - Allons-nous en, dit Jaimie. Je n’ai pas envie de bagarre entre vous. S’il te plaît Lex, partons. - D’accord, mon adorable sorcière. Allons-y.
Charlie observait la scène. Elle ne pouvait pas choisir quelqu’un d’autre ? pesta Charlie en lui même. Cette situation l’exaspérait. Il regarda le couple s’éloigner main dans la main.
Jaimie et Lex se rendirent dans leur salle commune, et s’installèrent à une table. Lex essaya plusieurs fois de taquiner Jaimie, mais elle le repoussa gentiment, prétextant des devoirs en souffrance. Elle essaya de se concentrer sur ce qu’elle devait écrire, mais son esprit vagabondait ailleurs, devant le lac. Elle revit le regard de Charlie. Il avait l’air furieux. Et encore furieux n’était pas un mot assez fort pour le décrire.
Un Serpy de première année entra dans la salle commune et se dirigea vers Jaimie. Elle leva la tête, et sourit au jeune garçon intimidé devant elle. Lex avait un regard interrogateur, et le jeune garçon se mit à rougir. - Oui, dit Jaimie doucement, je peux faire quelque chose pour toi ? - J’ai un message pour toi, dit le jeune Serpy qui prit une lettre dans sa poche et la tendit à Jaimie. - Merci beaucoup - De rien, dit le garçonnet en repartant en courant comme s’il avait vu le diable. - Je suis si impressionnante ? demanda Jaimie étonnée, à Lex. - Je ne sais pas, dit Lex hilare. Il fait croire que pour certains oui ! - Je suis pourtant pas …bougonna Jaimie. - Tu es adorable, dit tendrement Lex. De qui vient ce message ? Tu n’as même pas regardé. Ca à l’air officiel, dit-il. - Officiel ? fit Jaimie.
Jaimie prit l’enveloppe. Le sceau du directeur de Poudlard était sur l’enveloppe. Elle l’ouvrit et sortit le parchemin. Le déroula et pâlit au fur et à mesure de sa lecture. - Jaimie, qu’est ce que tu as ? Tu es si pâle ? - C’est pas vrai ! Par Merlin, c’est pas vrai ! - Jaimie ? - Les gens du ministère de la justice viennent à Poudlard. Ils veulent m’interroger. - T’interroger ? Mais à quel propos ? Pourquoi ? Mais, je ne comprends pas. - Ils ont déjà emprisonné Lestrange, Doholov et Macnaire. Ils veulent des renseignements sur les Malefoy, sur Rogue, sur ce que j’ai vu le jour de mon enlèvement, les meurtres de mes parents et sur ce que j’ai vu et entendu au manoir, lut-elle à haute voix. Ils veulent mon témoignage. - Mais tu ne sais rien, et pourquoi ils veulent te faire témoigner ? - Tu sais, la mort de mon grand-père et de mon père adoptif…l’enquête n’est pas bouclée et ils comptent sur moi pour… coincer les coupables. Ne t’inquiète pas. Je sais déjà ce que je vais leur dire. J’ai faim ! Quelle heure …hé t’as vu l’heure ! Ca m’étonne pas que mon estomac crie famine ! hé,…Lex….arrête… - Dis que tu n’en as pas envie, dit-il en lui volant des baisers. - Tu vas trop vite pour moi Lex ! Sérieusement ! fit-elle en le repoussant. Et puis, demain, cet interrogatoire demain…ça me stress…
Lex bougonna. Jaimie lui prit la main, et lui fit un regard si langoureux qu’il ne put faire autrement que de lui pardonner sa lenteur dans ses sentiments vis-à-vis de lui. Il l’entraîna, la main sur la taille, vers la grande salle. Il prit son air préoccupé pour l’anxiété de l’entrevue du lendemain. Dans la grande salle, deux regards se croisèrent. Deux élèves de deux maisons différentes se regardaient intensément. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 18:05 | |
| Chapitre 54 : l'interrogatoire
La soirée de Jaimie se passa à se consacrer à ses devoirs. Lex à ses côtés faisait le pitre pour essayer de la faire lâcher prise. Sous les rires goguenards des Serpys, la soirée se déroula tranquillement. Il parvint tout de même à la faire dérider. La salle se vida petit à petit, laissant finalement le salon des Serpys à Lex et Jaimie. Ils étaient assis dans le divan devant la cheminée. Les soirées étant fraîches, un feu crépitait dans l’âtre. Lex jouait avec les cheveux de Jaimie. Elle comprit qu’il était grand temps pour elle d’aller dans son dortoir. Cette proximité avec Lex était dangereuse. Mais comment partir tout en ménageant la susceptibilité de son ami. Son salut vint du directeur de leur maison qui pénétra dans le salon. - Miss Dawlish, il me semble que demain est une journée importante ! - Oui professeur, dit Jaimie - Alors, vous devriez déjà être dans votre dortoir à cette heure-ci ! - Oui, professeur, dit Jaimie en se levant. Bonsoir Lex, bonsoir professeur.
Jaimie s’engouffra dans le couloir qui la menait à son dortoir. Dans la chambre, les filles ne dormaient pas encore. Mairig et Jenny discutaient entre elles. Britt lisait un roman. Jaimie déposa son sac, prit ses affaires et alla dans la salle de bain. Britt la rejoint comme tous les jours. Jaimie lança un double sortilège à la porte, pour que les autres n’entendent pas leur conversation. Britt était la seule à connaître la véritable relation de Lex et Jaimie. Elle mettait toujours en garde Jaimie. Elle avait peur pour son amie. Le jour où Lex apprendrait que ce n’était qu’un jeu ! Elle ne donnait pas chère de la peau de cette dernière. Jaimie lui montra la lettre de Dumbledore. Britt la lut avec beaucoup d’intérêts. - Que feras-tu demain ? - Rien, dit Jaimie. Je ne sais rien ! - Mais tu as vu qui t’a enlevée ! - Oui, mais je ne le dirai pas - Mais Pourquoi ? Jaimie abandonne cette idée de vengeance. Je t’en supplie ! - Pas question. Personne d’autre que moi, ne peut s’occuper de ces hommes. Personne ! - Mais les gens du ministère vont employer l’Occlumancie. Tu ne pourras rien contre eux ! - Qu’ils essaient ! Ils se casseront le nez ! - Jaimie ! Ta confiance te perdra. - Je ne crois pas. Au contraire, mon grand-père m’a préparée à toute éventualité. Il n’avait aucune confiance dans ses gratte-papier ! - Tu veux dire que tu pratiques l’Occlumancie ? - Si Rogue n’est pas parvenu à me sonder, c’est pas des minables du ministère qui y arriveront ! - Jaimie, tu me fais peur ! - Après tout ce que j’ai déjà connu dans ma vie, crois-moi, ces hommes ne me font pas peur. Allé, ne t’inquiète pas. Tout va bien se passer. Par contre, je suis fatiguée, et j’ai besoin de dormir.
Les deux filles sortirent de la salle de bain et se couchèrent directement. La nuit fut calme, et Jaimie dormit de tout son saoule.
Le lendemain, Jaimie participa aux cours durant la matinée. L’après-midi, pendant le cours de potion, McGonagall vint la chercher. Elles avancèrent dans le couloir, sans se parler, arrivèrent devant les gargouilles. McGonagall prononça la formule. Les gargouilles s’écartèrent pour faire place à un escalier en colimaçon qui les mena dans un couloir. Elles se dirigèrent vers le bureau du directeur. Après avoir frappé à la porte, McGonagall fit entrer Jaimie dans le bureau. Referma la porte derrière elles, et invita Jaimie à s’asseoir. Quatre hommes l’attendaient dans le bureau. Elle avait déjà vu trois d’entre eux, le jour des funérailles des Potter. Le quatrième sortit un parchemin et une plume. Jaimie en conclut qu’il devait être un secrétaire. - Miss Dawlish, vous savez pourquoi nous sommes présents ici ? dit le premier - Oui, Monsieur. - Très bien, dites-nous tout. - Vous dire tout sur quoi, monsieur ? - Mais enfin, sur la bataille qui eut lieu le 7 avril, il y a maintenant 4ans ! - Mais, je suis désolée, je n’ai rien vu ! Je me cachais. J’avais trop peur ! - Ne soyez pas ridicule, vous avez vu qui a tué … - Je vous dis que je n’ai rien vu de la bataille. Charlie, enfin mon ami Weasley et moi étions cachés dans un arbuste quand on a entendu les cris. - Bon et après ? - Quoi après ? - Comment vous ont-ils trouvés ? - Je me suis avancée vers eux ! - VOUS AVEZ FAIT QUOI ? - Je me suis avancée vers eux. J’ai eu peur pour mon ami ! - MAIS, VOUS VOUS ETES JETEE DANS LA GUEULE DU LOUP EN FAISANT CA ! - ET QUOI ? J’AURAIS DU LES LAISSER TUER MON AMI POUR NE PAS ME FAIRE PRENDRE ? JE N’AVAIS QUE 10 ANS ! - Jaimie, calme-toi, dit Dumbledore. Et vous ménagez-la ! - Ces hommes vous les avez vus. Qui sont-ils ? - Ils avaient des capuches qui cachaient leur visage. Je ne sais pas qui ils sont ! - Ils vous ont emmenez où ? questionna le second. - Dans un manoir. - Quel manoir ? - Je ne sais pas - Où était-il ? - Je ne sais pas, je n’ai jamais pu en sortir ! Excepté pour aller sur le Chemin de Traverse mais à ce moment là j’étais sous l’influence d’un sortilège et ma mémoire me fait défaut depuis sur certains détails ! - Vous connaissez les Malefoy ? - De nom ! J’ai vu leur nom cité dans la gazette. - Vous ne les avez jamais vus ? - Si, bien-sûr ! Mais que lorsque je devais aller sur le Chemin de Traverse et pour reprendre le Poudlard Express et quand ils venaient me chercher. - Les avez-vous vus avec celui-dont-… - Avec Voldemort ? Je ne le voyais pas souvent, et quand je le voyais, il était seul. - Vous n’avez jamais entendu des conversations, des réunions avec ses partisans ? - Jamais ! - Et Rogue ? - Quoi, mon professeur de potions ? La première fois que je l’ai vu, c’est ici à Poudlard. - Vous en êtes sûre ? - Certaine, monsieur ! - Cela ne nous aide pas, cet interrogatoire ! - Je suis désolée, mais je ne sais rien de plus ! - Je vous mets en garde, Miss Dawlish, que si vous nous avez menti, vous aurez de sérieux problèmes ! on pourrait vous accuser d’être partisane de celui-dont… - De Voldemort, continua Jaimie. Croyez ce que vous voulez, ça m’est bien égal !
Le troisième homme se trouva maintenant devant Jaimie. Il n’avait pas parlé, mais Jaimie comprenait la manigance et s’y était préparée. Elle regarda l’homme dans les yeux sans sourciller. Elle sentit une force invisible qui cherchait une brèche dans sa défense. Sa tentative de sonder son esprit échoua. - Qui vous a appris l’Occlumancie ? dit cet homme. - Mon grand-père, dit fièrement Jaimie.
L’homme opina de la tête. Les 3 autres hommes se levèrent et prirent congé par la cheminée. Jaimie se leva, regarda le directeur et le professeur McGonagall. Dumbledore lui sourit doucement. Jaimie sortit du bureau et descendit jusque dans le parc. Les autres élèves étaient encore en cours. Elle put reprendre ses esprits et son énergie. Cet interrogatoire fut pénible et l’avait complètement épuisée. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 15 Aoû - 12:34 | |
| Chapitre 55 : au-delà des mots, l'amitié perdure
Jaimie se détendit près du lac, après cet interrogatoire et la tentative d’un des hommes du ministère d’entrer dans son esprit. Elle repensa à son grand-père. Cet interrogatoire avait fait ressurgir des images qu’elle voulait oublier à jamais. Elle entendait encore les cris de sa mère, de son père qui défendait sa famille. Et puis, ce silence pesant où elle avait compris qu’elle était seule ! Elle se souvint de l’image fugace de la clairière où les corps de son père, son grand-père et de sa mère gisaient à terre. Elle n’avait pas vu le corps de sa sœur, mais savait qu’elle n’était plus. Se souvint de l’article du journal que Dobby lui avait apporté. Ce n’était plus les larmes qui coulaient mais la rage et la colère qui se répandaient en elle. Elle avait trop pleuré la mort des siens. Désormais, elle ne vivrait plus que pour mettre en place sa vengeance.
Pendant ce temps, les cours prirent fin au château. Les élèves sortirent en courant des classes. Lex ne savait pas où était Jaimie, se doutant bien où la chercher, il descendit dans le parc, mais le capitaine de son équipe de Quidditch le rappela à l’ordre. Ils avaient un entraînement important avant le match du samedi qui se jouerait entre les Serpentard et les Gryffondor. C’est avec un soupir et des regrets qu’il fit marche arrière et revint au château pour se préparer à l’entraînement.
Lisa était préoccupée. Elle n’avait pas vu revenir Jaimie, et ça l’inquiétait. Elle sentait aussi un certain froid entre elle et son amie et savait pourquoi. Pas la peine d’explications ! Le froid était dû essentiellement à son aventure avec Charlie. Elle avait plusieurs fois surpris les regards de Jaimie vers Charlie et Charlie lançait les mêmes regards qu’elle. Toujours à l’insu des protagonistes, car quand ils se voyaient, ils se lançaient des regards tueurs ! Ces deux-là étaient amoureux mais aucun des deux ne feraient le premier pas. Lisa avait le cœur gros. C’est elle qui était la petite amie attitrée de Charlie ! Tout à sa préoccupation, elle s’était éloignée de Charlie qui n’avait qu’un mot en bouche : Quidditch !
Lisa s’éloigna et déambula dans le parc. Elle vit une ombre assise au pied du grand chêne centenaire. Elle sut directement qui était là. Elle s’avança vers Jaimie, qui leva la tête à l’approche de Lisa. Jaimie lui fit signe de s’asseoir près d’elle. Le silence était salutaire pour toutes les deux. Elles se regardèrent, se sourirent. Jaimie lui prit la main et Lisa la serra fort. Il était indéniable que le lien qui les unissait était très important. - Ca va ? se risqua à dire Lisa. Je ne t’ai pas vu revenir. Je me suis inquiétée. - Ca va, dit Jaimie apaisée. Après un silence de moine, Jaimie reprit la parole. Lisa, je sais qu’entre nous, il y a un froid qui s’est installé. - Jaimie, je… en fait… - Je te l’ai dit, tu es mon amie et si Charlie et toi êtes heureux, c’est le principal. - Tu l’aimes ? dit sans ambages Lisa - Lisa, je ne ferai rien contre toi ! - Tu l’aimes, répéta Lisa. - Je suis avec Lex. La question ne se pose pas. - Jaimie, je te connais et je connais bien Charlie. Vous vous ressemblez tous les deux. Le même caractère buté ! - Lisa ! - Il t’aime, tu l’aimes mais vous êtes avec d’autres personnes que vous n’aimez pas. Je ne comprends pas, je ne vous comprends pas - Charlie t’aime, voyons ! Il ne sortirait pas avec toi sans cela. - Oui, Charlie m’aime mais c’est toi qui à la place dans son cœur. - Lisa, ne dis pas ça ! - Je t’assure. Je sais que mon temps est compté à ses côtés ! Et toi, que fais-tu avec Lex ? - Ben…il est gentil avec moi… - Jaimie, je te connais et puis je vois bien qu’entre Lex et toi… - Lisa, tu es fine observatrice ! - Alors, dis-moi tout. - Je peux pas tout te dire….voyons…disons que Lex est ….un moyen de… - Tu veux rendre Charlie jaloux ?!!! - Tu te rends compte de la conversation que l’on a ? C’est pas avec toi que je devrais en parler ! - Disons que tant qu’il est avec moi…. - …il n’est pas avec une autre !
Les deux filles se mirent à rire de la tournure de la conversation. Elles avaient vidé leur cœur et ça faisait du bien. - Tu ne m’as rien dit, mais pourquoi McGonagall est venue te chercher au cours de Rogue ? Rogue était très nerveux après ton départ. - Ah ! Nerveux … McGonagall m’a conduite dans le bureau de Dumbledore. - De Dumby ! Mais pourquoi ? - Des gens du ministère voulaient m’interroger sur mon passé. - T’interroger, s’insurgea Lisa. - Ils voulaient savoir qui m’avait enlevé, qui avait tué ma famille, où je suis allée après, qui j’ai vu, ce que j’ai entendu. - Mais, tu n’étais qu’une enfant ! - J’ai dit que je ne savais rien ! De toute façon, c’est la vérité, un peu…voyant l’air ulcéré de Lisa. Ils m’ont reproché de m’être jetée dans la gueule du loup ! D’après eux, j’aurais du rester cachée. Au risque de se faire découvrir, tous les deux murmura Jaimie. - Tu as sauvé la vie de Charlie ce jour-là ! Devant le regard étonné de Jaimie, Lisa poursuivit, il le répète sans cesse ! Je connais cette histoire par cœur. - Je suis désolée, Lisa. - Moi pas ! J’aime quand il me parle de son enfance, de toi, de lui, de vous ! - Il ose parler de moi ! - Ne monte pas sur tes grands chevaux ! - Ben, oui, mais quand même, bougonna Jaimie.
En y réfléchissant, le fait que Charlie parle d’elle, ça veut dire qu’il pense à elle. Cette certitude fit sourire Jaimie. La vie est belle ! se disait Lisa. Rien ne pouvait plus gâcher son nouveau bonheur ! | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 15 Aoû - 12:35 | |
| Chapitre 56 : Une page tournée
Jaimie était de bonne humeur, grâce à Lisa. Elle considérait que son amitié devait primer sur l’amour qu’elle portait à Charlie. Elle décida que tant qu’ils étaient ensembles, elle n’avait pas le droit de les séparer et en fit part à Lisa. Lisa, les larmes aux yeux balbutia des remerciements. Mais que le jour où leur relation se terminerait, elle se jetterait sur les rangs. Et Lisa de lui dire que si c’était pour aller avec Jaimie que Charlie la quitterait, elle serait heureuse du bonheur de ses deux amis. - Eh bien, les filles vous avez l’air de bonne humeur toutes les deux. - Lex, je ne t’avais pas vu venir ! Bon, ben, je vous laisse tous les deux. - Mais tu peux rester, fit le Serpy, enlaçant Jaimie des deux bras. - C’est gentil, mais je n’aime pas tenir la chandelle ! Salut !
Lisa s’en alla, laissant son amie se dépêtrer avec un Serpy bien trop entreprenant pour elle ! - Lex, tu vas trop vite, pour moi, fit Jaimie - Jaimie, voyons, cela fait maintenant 4 mois que nous sommes ensemble, et tu ne veux jamais échanger un seul baiser. - Mais Lex, on n'a pas l’âge, voyons ! - Chuut, ma douce. - Eh bien qu’est-ce qu’on voit là, railla derrière eux Graham. - Graham, pesta Lex, va donc voir ailleurs si j’y suis ! - Tu perds ton temps avec elle ! - Je vous laisse, dit Jaimie qui ne se fit pas prier pour s’en aller. - Fais chier, Graham ! - Je te l’ai dit, tu perds ton temps avec elle. Et puis, tu oublies notre marché - Notre marché ne tient plus, pesta Lex - Que veux-tu dire par-là ? - Je veux dire que je n’ai aucune envie de me mêler à tes différents. Mais n’oublie pas qui elle est et de qui elle est la fille ! Et en plus, Rogue était plus que sérieux en début d’année. - Tu as peur ? - Non, mais je crois que ce qui est arrivé à ton père devrait te calmer pour un temps ! A moins que tu ne veuilles profiter des largesses du ministère. Je suis sûr qu’ils trouveront facilement de la place à Azkaban pour toi, aux côtés de ton père ! - Tu retournes ta cape aussi facilement que… - Non, nuance, moi je sais où est mon intérêt ! Visiblement toi t’as rien compris ! Normal pour un Macnaire ! - Je vais te faire regretter tes paroles Blackmore !dit Graham. - EXPERLIAMUS ! cria une voie derrière eux
Jaimie était revenue sur ses pas. Elle avait remarqué l’oubli de son sac avec son empressement à partir. Elle découvrit Graham qui menaçait Lex. Elle lui sortit le sortilège avant qu’il ne remarque son retour. - Décidément, ça devient une habitude chez toi, Graham, dédaigna Jaimie. - Tu me le paieras, espèce de…
Il ne put continuer sa phrase. Lex lui asséna un direct du droit qui laissa Graham allongé à terre. Jaimie tira Lex et l’enjoignit de la suivre. Poursuivre cette rixe ne servait à rien selon elle. Lex foudroya du regard Graham étendu sur l’herbe. - Viens, dit Jaimie et lui susurra un « mon héros » dans l’oreille.
Les deux amis se rendirent dans la salle commune. Jaimie se mit en ordre dans ses cours et fit ses devoirs en retard. L’émotion de la journée eut raison de la jeune fille qui alla se coucher très tôt au grand dam de Lex.
Le lendemain, Jaimie et Britt se rendirent dans la grande salle pour le petit déjeuner. Elles furent vite rejointes par le clan des filles. Il était agréable de pouvoir parler de tout dans une grande salle déserte. Les amies riaient de bon cœur aux anecdotes des unes et des autres. Petit à petit, la salle se remplit d’élèves venus prendre leur petit déjeuner. Lorsque Lex arriva, contrairement à son habitude, Jaimie resta avec ses amies, et ne se leva pas pour aller le rejoindre à la table des Serpys. En grande conversation avec Lisa, elle ne vit pas l’arrivée de deux hiboux à sa table. Ce n’est que lorsque le grand duc piqua sa main de son bec qu’elle se rendit compte de leur présence. Un grand duc et une chouette aigrette rien que pour elle ! Ne s’attendant pas à recevoir du courrier, elle fut assez surprise. Elle reconnut le grand duc des Malefoy. Elle prit son courrier, se leva, s’excusa et sortit de la grande salle sous les regards interrogateurs du clan. Elle se dirigea vers les toilettes de Mimi. Lisa la suivait et à son regard, Jaimie comprit qu’elle ne serait pas seule pour lire son courrier. - Lisa, je t’en prie, laisse-moi. - Pas question ! Je vois bien à ta tête que ce courrier te déplaît. De mauvaises nouvelles ? - Je ne sais pas, dit Jaimie. - Ben ouvre-le, ton courrier ! - Tu serais pas un peu curieuse, toi ? - Je vois ma meilleure amie blanchir à la vue d’une lettre, je m’inquiète, c’est tout, fit Lisa. - Je ne te l’ai jamais dit, mais ton amitié est précieuse pour moi, dit Jaimie en se jetant dans les bras de son amie. - Tu ne seras plus jamais seule, Jaimie !
Jaimie prit la première lettre. Celle des Malefoy. C’était une lettre polie de Lucius. Il voulut lui rappeler que les temps de guerre avaient été durs pour tout le monde, qu’il était désolé mais qu’il ne pourrait désormais plus l’accueillir pour les vacances, car Narcissa avait déjà beaucoup de travail à élever leur fils. Entre les lignes, Jaimie pouvait y lire une certaine satisfaction d’être passé au travers des mailles du filet de la justice. Lisa lisait la lettre par-dessus l’épaule de Jaimie et trouva que décidément, les Malefoy ne manquaient pas d’air ! Jaimie haussa les épaules. Les Malefoy étaient loin d’elle. Elle n’aurait plus à les côtoyer, c’était le plus important.
Par un sortilège, Jaimie brûla la lettre, et ainsi put tourner une page du grand livre de sa vie | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mer 15 Aoû - 12:38 | |
| Chapitre 57 : L'orphelinat de la Ste Pitié
Jaimie soupira. Une page se tournait pour elle. Les Malefoy n’étaient plus qu’un mauvais souvenir, à oublier au plus vite. - Il te reste encore une lettre, dit Lisa, de qui est-elle ? - Je ne sais pas, on dirait une lettre officielle. J’espère que ce n’est pas encore des tracasseries du ministère !
Jaimie prit l’enveloppe et la retourna. C’était une lettre au papier tout à fait ordinaire. Il y avait un cachet dans le coin gauche de l’enveloppe. Le cachet représentait le dessin d’une grande maison. En dessous du dessin, quelques mots : orphelinat de la Ste Pitié. Lisa regarda Jaimie et l’interrogea du regard. - J’avais oublié ce détail, murmura Jaimie. - …. - Le professeur Dumbledore a écrit à l’une de ses amies Cracmol qui tient un orphelinat. Je vais y passer mes vacances. - Quoi ? Lisa fut scandalisée. Un orphelinat, mais… - Ecoute, après la mort de mon parrain et ma marraine, je n’ai plus de chez moi - Mais on aurait pu t’héberger ! Mes parents auraient été d’accord, voyons ! - Je ne veux pas dépendre de vous comme ça, dit Jaimie ! il me reste encore 3 années avant ma majorité et… - Mais on est amies ! Ca ne m’aurait pas dérangée et… - C’est trop tard, maintenant, fit Jaimie. J’ai accepté la proposition de Dumbledore. Je ne peux pas revenir en arrière ! Et puis, je ne sais pas si tes parents auraient accepté que je vous envahisse durant les 2 mois de vacances ! - Je vais lui hibouter une lettre, on verra bien ce qu’il dira, fit Lisa en sortant des toilettes. Et je n’admets aucune contestation de ta part, fit Lisa.
Jaimie se retrouva seule. Elle sourit en pensant à son amie. Décidément, cette fille était vraiment….exceptionnelle ! C'était le genre de fille qui, une fois qu'elle donne son amitié ne la retire jamais. Elle tenait l’enveloppe dans ses mains et hésita à l’ouvrir. La porte des toilettes s’ouvrit en trombe et un groupe de filles Serpys entra, Mairig en tête. Jaimie enfouit la lettre dans son sac et sortit des toilettes non sans bousculer Mairig au passage. Leurs regards se croisèrent. Elles se toisèrent de haut en bas, mais c’est Mairig qui tourna la tête la première. A la grande satisfaction de Jaimie.
Jaimie se dirigea vers la salle de classe. Lisa vint la rejoindre et lui fit un clin d’œil. Visiblement, son hibou était envoyé. La journée fut longue et ennuyeuse ! Un cours d’histoire de la magie, suivit d’un cours de divination pour la matinée et l’après-midi fut également chargée ! Un cours de botanique, de soins aux créatures magiques et un cours d’Arithmancie achevèrent sa journée.
C’est, épuisée, qu’elle arriva dans la bibliothèque et s’assit en face de Lisa. Elle déposa son sac sur la table et commença ses devoirs. Pour couronner cette journée, le devoir d’histoire de la magie était aussi long et fastidieux. Jaimie pesta sur l’obligation de suivre ce cours jusqu’en septième année ! Elle maugréa sur les recherches à faire ! Les grandes dates des batailles durant le Moyen-âge. Après un énième soupirs, tel un chevalier servant arrivant sur son cheval pour libérer sa belle, Lex lui décrocha un baiser sonore sur la joue devant le regard outré de Mme Pince. En déplaçant son sac, pour faire de la place pour Lex, ses affaires glissèrent de ce dernier. Lex les remit dedans et tomba sur la lettre non ouverte. Il la retourna et lut l’inscription sur le coin de l’enveloppe. Il interrogea Jaimie du regard, qui prit la lettre et la remit dans son sac. Lisa regarda la scène. - Jaimie, qu’est-ce que tu attends pour ouvrir cette foutue lettre ? lui murmura Lisa. - Lisa, je t’en prie, lui répondit Jaimie. Tu dois comprendre que je n’ai pas trop envie de l’ouvrir ! - Jaimie, ne prends pas la fuite. Ouvre-la. Plus vite c’est fait, plus vite tu sauras à quoi t’en tenir ! Si tu l’ouvres pas, c’est moi qui le fais, dit Lisa en prenant la lettre du sac.
Jaimie soupira. Elle savait que si elle n’ouvrait pas cette fichue lettre, son amie serait bien capable de la faire à sa place ! Elle ouvrit l’enveloppe et en sortit une lettre avec le même entête que sur l’enveloppe.
Chère Miss Dawlish,
Je vous annonce que votre entrée dans notre établissement a été acceptée et que nous vous attendons le 30 juin de cette année.
Nous espérons que votre arrivée ne perturbera pas le bon déroulement du fonctionnement de notre établissement et que dès lors, il y aura quelques règles que vous aurez à respecter. Nous vous rappelons qu’étant élève de premier cycle, il vous sera interdit de pratiquer magie ou autre forme de sorcellerie et que nous attendons de vous une absolue discrétion quant à votre différence par rapport à nos autres enfants moldus.
Une chambre vous sera allouée. Et nous comptons sur votre absolue collaboration durant cette période estivale.
Bien à vous.
MLLe Fresh.
- Eh bien, ça promet d’être gai, bougonna Jaimie, qui tendit la lettre à Lisa. - C’est quoi, cette histoire ? fit Lex. Tu vas dans un orphelinat moldu ? mais… - Ca suffit…tu vas pas en rajouter toi aussi ! Il n’y a rien à en dire ! Et le sujet est définitivement clos ! Ok !
Jaimie reprit sa lettre des mains de Lisa, ramassa ses affaires, et sortit de la bibliothèque, laissant ses deux amis médusés. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 16 Aoû - 14:32 | |
| Chapitre 58 : Gryffondor-Serpentard, ennemis de toujours.
Jaimie était silencieuse depuis l’arrivée de la lettre de l’orphelinat. Elle s’était refermée sur elle-même. Ne voulant pas parler de cette lettre, elle avait trouvé son salut dans la fuite. Il lui fallait du temps pour digérer. Digérer que sa vie ne serait plus pareille. C’est à ce moment qu’il lui manquait quelqu’un à ses côtés. Elle aurait tellement voulut qu’il soit près d’elle pendant ses coups de cafard. Au dédale de ses promenades, Jaimie s’était dirigée vers le stade de Quidditch. Les Gryffondor s’entraînaient ardemment en vue du dernier match qui opposait Serpentard contre Gryffondor. Elle fut subjuguée par le ballet volant. Charlie était vraiment très doué sur un bali. Elle continua à avancer et s’installa dans les gradins. Elle se souvint du premier balai offert par son parrain, du jeu entre Charlie et elle, et puis elle fut surpris dans sa rêverie par les cris… - Hé, tu nous espionnes ? dit le capitaine de l’équipe. C’est un entraînement privé et en plus t’es une Serpentarde. Alors, dégage ! - Je n’espionne personne, et puis, c’est pas marqué que c’est un entraînement privé ! Je ne m’intéresse nullement au Quidditch ! - Tu as intérêt à dégager fissa, sinon… - Sinon quoi ? dit calmement Jaimie. Tu crois tout de même pas que tu me fais peur ! - Ca suffit Harrison ! dit une voix derrière lui. - Si c’est ta fan, dis-lui de dégager ! - Ca va, je m’en vais.
Jaimie se leva et descendit des gradins, sous le regard de Charlie. Charlie s’envola vers son capitaine, lui dit quelque chose à l’oreille et redescendit en piqué. Il rattrapa Jaimie avant qu’elle ne quitte le stade. - Jaimie, attends-moi. - Retourne donc près de ton capitaine, bougonna Jaimie. Le Quidditch, in n’’y a plus que ça qui compte ! - Fais pas ta tête de troll ! - De troll ! de troll ! DE TROLL ! NON MAIS….
Charlie se rapprocha de Jaimie. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Leurs regards électrisés étaient en osmose. Il n’existait plus rien autour d’eux. Ils étaient seuls au monde. - Hé ! Que fais-tu ici, dit une voix caverneuse, ce qui eu pour effet immédiat de les éveiller au monde extérieur. - Blackmore, siffla Charlie, et toi, que fais-tu ici ? Tu viens nous espionner ? - Pour ta gouverne Weasley, j’ai pas besoin de t’espionner ! Je vais t’écraser comme le ver à crasse que tu es ! Et toi, se retournant vers Jaimie, tu ne viens pas me voir alors que je suis ton petit ami, mais le rouquin oui, persifla-t-il. - Lex, arrête. Tu es limite grossier, répondit Jaimie. - Grossier ? J’arrête si je veux, et je t’interdis de fréquenter ce type ! - Quoi ? Alors mon petit père, on va mettre les choses au point tout de suite ! D’abord, je ne t’appartiens pas, j’ai les amis que je veux et je n’ai pas besoin de toi pour approuver mes fréquentations ! Tu n’as rien à m’interdire ! - Tu oublies ton rang, tes origines, et ce que ça signifie aux yeux de certaines personnes. - Je n’oublie rien du tout ! Je n’avais qu’un seul père et il s’appelait Dawlish. Fous-toi ça dans le crâne ! Et pour ta gouverne, dis-toi que c’est fini entre nous ! - Très bien ! - Dans ce cas, c’est parfait, dit Jaimie.
Jaimie quitta le stade, plus en paix et avec un poids en moins sur les épaules. Les coéquipiers du Gryffondor qui avait suivit la scène sans rien dire, atterrirent sur le sol et se dirigèrent vers le groupe qui s’était formé autour de Lex. Il s’ensuivit une jouxte verbale entre les différents protagonistes. - Weasley, je te jure que tu me le payeras, grogna Lex - Ce n’est pas de ma faute si Jaimie t’a laissée tomber. Elle a juste ouvert les yeux sur la personne que tu étais vraiment ! - Ca se paiera ! - J’ai hâte de voir ça ! Apprends d’abord à tenir sur un balai ! - Je te ferai ravaler tes paroles Weasley ! - Pour ça, faut te lever tôt, Blackmore ! - Tu le prends de haut, mais ta chute n’en sera que plus belle ! - Tu me préviens chaque année et chaque année je t’écrase un peu plus à chaque fois. Alors tes menaces, franchement je m’assieds dessus ! - On verra ça samedi. - Très bien, dit Charlie, ça se réglera sur le terrain samedi !
Les Gryffondor quittèrent le stade, laissant la place aux Serpentard qui purent ainsi commencer leur entraînement. Ils étaient déchaînés, et il ne faisait aucun doute que le match du samedi serait intense, limite violent !
Charlie était heureux. Allez savoir pourquoi ! Mais sans doute, la perspective que sa petite souris ne traînerait désormais plus avec ce balourd de Blackmore, en était la raison. Il avait remarqué son air triste et il fustigea la réaction de son capitaine d’équipe ! Mais il n’eut pas l’occasion de la voir et de lui parler.
Le samedi arriva très vite, dans une ambiance lourde et pesante. Certains Gryffondor avaient été atteints par des sortilèges lancés par les Serpentard et vice-versa. Mais le pire, était que les Gryffondor qui répliquaient avaient droit aux retenues de Rogue et des points en moins pour leur maison. Et Rogue ne s’en fit pas prier ! Au grand dam des Gryffondor qui s’en plaignirent à leur directrice de maison McGonagall, qui perdit son habituelle bonne humeur et son flegme pour assurer à un certain professeur des potions ce qu’elle pensait de ses agissements pas très orthodoxes ! La guerre était ouverte entre les deux maisons.
C’est dans cet état d’esprit que les deux équipes entrèrent sur le terrain de Quidditch. Mme Bibine sentit la tension et mis en garde les deux équipes qu’elle ne voulait pas de coups bas. Elle demanda aux deux capitaines de se serrer la main. Les yeux dans les yeux, ils se serrèrent la main aussi fort qu’un étau pouvait broyer la main du concurrent. Au coup de sifflet, les joueurs s’élevèrent dans le stade. Casey alla se placer devant ses goals, et Charlie monta aussi haut qu’il put à la recherche du vif d’or. Lex le suivit et fonça sur son concurrent direct. Charlie l’évita de justesse. Le capitaine des Gryffondor était poursuiveur. Il passa le souaffle à Angie, sa compagne poursuiveuse, qui le lui repassa au nez et à la barbe des poursuiveurs Serpy. Angie récupéra le souaffle et dans une feinte parvint à tromper le goal Serpy et parqua le cinquième panier d’affilé pour les Gryffond. Le capitaine Serpy pesta sur ses joueurs et les enjoignit à se reprendre. Les batteurs se mirent à frapper les cognards de toutes leurs forces. Les joueurs Gryffond purent les éviter et se passer le souaffle sans problème. Le score grimpa très vite à la faveur des sangs et or. Un sursaut d’orgueil des verts et argent leur permis de rattraper leur retard mais les Gryffond les distançaient pour ne plus être rejoint !
La batteuse de Serpentard envoya un cognard sur Charlie qu’il évita en plongeant vers l’avant. Lex tenta à plusieurs reprises de le déstabiliser de son balai en venant se frotter à lui, et en faisant des écarts successifs. Charlie ne perdit pas sa concentration pour autant. Il alla retrouver son capitaine et lui demanda qu’il vienne s’occuper un peu de son poursuivant. Le capitaine Gryffondor, lui envoya plusieurs cognards bien orientés et Lex dut lâcher prise Charlie et éviter les attaques ciblées. Il perdit Charlie de vue quelques secondes. Ce dernier en profita pour prendre le large. Il vit la petite balle tant convoitée et ne perdit pas une minute. Il fonça sur l’objet en question en moins de 50 minutes le match fut terminé.
La clameur fut à son comble. Charlie ne connaissait pas le score du match mais savait que son équipe avait gagné. Il se dirigea vers son capitaine qui avait le sourire aussi grand que la bouche du choixpeau magique. Il demanda à Casey, le score. Les Serpentard avait encore été écrasés : 450 à 200. Charlie fut soulevé par son équipe car pour la troisième année consécutive, Gryffondor gagnait la coupe de Quidditch grâce à lui. Mais ce qui lui fit le plus plaisir, c’était la présence d’une certaine personne dans les gradins. Pour la première fois, Jaimie avait assisté au match. Jaimie regarda Charlie et lui fit son plus beau sourire. Ce qui n’échappa pas à Lex qui voyait là un affront de plus venant de la Serpy et du Gryffond et jura de leur faire regretter ce camouflet. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 16 Aoû - 14:33 | |
| Chapitre 59 : accueil glacial
Le dernier match fit grand bruit. Mais la tension n’avait pas, pour autant, baissé en intensité. Jaimie n’aimait pas trop cette tension permanente. Lex ne lui pardonnait pas le camouflet infligé. Lisa reçut un hibou, un matin. Un grand sourire aux lèvres, elle vint près de Jaimie et lui montra la lettre qu’elle venait de recevoir. La lettre venait du père de Lisa, il proposait à Jaimie de la convier chez eux durant les quinze derniers jours du mois d’août. Bien sûr, c’était une excellente nouvelle, mais encore fallait-il avoir l’assentiment de la directrice de l’orphelinat. Lisa lui montra alors la table des professeurs et lui suggéra d’en parler à Dumbledore.
Jaimie profita d’un moment d’accalmie dans les cours et se dirigea vers le bureau du directeur. Nerveusement, elle frappa à la porte du bureau du directeur. En quelques mots, elle lui expliqua la proposition de la famille de Lisa. Dumbledore sourit doucement. Devant lui, il avait, non pas la Jaimie habituelle, sûre d’elle, mais une petite fille qu’il redécouvrait petit à petit. Jaimie attendait avec appréhension la réponse. Il ne fit pas durer le suspens trop longtemps et répondit à Jaimie qu’il écrirait à Mlle Fresh afin qu’elle la libère à la mi-août pour se rendre chez son amie. Comme une petite fille, Jaimie sauta au cou de Dumbledore et l’embrassa sur les deux joues, avant de reprendre son sérieux. C’est avec un grand sourire que Lisa vit son amie réapparaître. Lisa comprit tout de suite et se jeta dans les bras de son amie en criant sa joie.
Les cours firent place aux révisions et les révisions aux examens. Les journées étaient bien remplies et éreintantes. Les deux semaines d’examens passèrent en un éclair. La détente fut la bienvenue. Les filles ne voulant pas se mêler des règlements de compte des garçons, elles se trouvèrent un nouveau petit coin retiré pour s’y détendre tranquillement.
Le dîner de fin d’année fut bon enfant. La salle fut décorée, pour la troisième fois, aux couleurs des Gryffondor. A la table des Serpentard, la fête n’y était pas présente. Lex n’était pas de bonne humeur et ses condisciples proches encore moins. Le lendemain fut très chaotique comme à chaque année. Des élèves étourdis oublièrent qu’ils avaient peu de temps pour faire leurs bagages. Un amas de sacs s’amoncelait dans le hall de Poudlard.
Les élèves prirent les calèches qui les menèrent à la gare où le Poudlard Express attendait.
Jaimie grimpa dans le train, non sans regarder derrière elle, comme pour bien s’imprégner des images de Poudlard.
Comme d’habitude, le clan des filles se trouva un compartiment. Elles s’y engouffrèrent. La conversation glissa vite sur le thème des vacances. Au fur et à mesure que le train avançait vers Londres, Jaimie s’enferma dans un certain mutisme. Elle appréhendait la rencontre qu’elle allait faire sur le quai. Mais c’était sans compter Lisa. Son amie l’obligea à penser à autre chose et la morosité fit vite place à l’hilarité générale. Le sentiment d’être déjà en vacances était général. En allant à la rencontre du chariot à confiserie, elle croisa tour à tour Lex et Charlie. Le bonheur de Jaimie la rendait séduisante. Lex essaya de lui adresser un sourire pour la reconquérir. Jaimie y répondit tout en gardant ses distances. Quant à Charlie, il resta impassible, ne trahissant pas les sentiments qui lui passaient par la tête.
Le train commença à freiner doucement sa course. On arrivait à Londres, et l’anxiété repris le dessus. Jaimie sentit son cœur battre de plus en plus fort. Lisa posa sa main sur l’épaule de son amie. Un geste d’apaisement. Un timide sourire trahissait la peur de Jaimie. - T’inquiète, le clan ne te laisse pas tomber ! N’oublie pas que nous sommes toutes avec toi, lui murmura Lisa.
Jaimie regardait le quai s’approcher avec un peu d’appréhension. Cette année, elle ne retrouverait pas les Malefoy, ce qui l’arrangeait grandement, mais devait se rendre dans l’orphelinat tenu par l’amie de Dumbledore et, bien que la timidité ne soit pas un trait de son caractère, elle redoutait son entrée dans ce nouvel univers qui lui était totalement inconnu.
Quand le train s’arrêta sur le quai 9 ¾, elle sentit que la boule qui était présente dans son estomac depuis le matin se resserrait encore plus, lui donnant l’envie de se recroqueviller sur elle-même comme une enfant qu’elle n’était plus. Mais il fallait bien quitter le Poudlard Express et garder courage, après tout elle était avec ses amies pour quelques minutes encore. Cette pensée lui fit du bien. Après avoir sauté sur le quai (en traînant une grosse valise, ce qui se révélait difficile) elle regarda avec nostalgie ses amies et leurs retrouvailles avec leur famille. Elle aussi aurait du sauter dans les bras de ses parents. - Ne sois pas si triste ! Ces mots venaient de Britt, qui s’était doucement rapprochée de son amie quand elle avait vu celle-ci perdre son beau sourire. Elle l’entoura affectueusement de ses bras. - Tu as raison Britt, lui répondit Jaimie, je suis sûre que je serais heureuse dans cet orphelinat. Mais à la pensée de ne parler avec vous que par lettres pendant deux longs mois, n’est guère réjouissante…
Elle n’eut pas le temps de continuer sa phrase, car une grande femme mince à l’aspect sec et, il faut bien l’avouer peu sympathique, l’aborda. - Jaimie Dawlish je présume ? Je suis Mlle Ann Fresh la directrice de l’orphelinat de la Ste Pitié. Je pensais que Monsieur Dumbledore vous avait prévenu…
Jaimie resta muette, ne sachant que répondre à cette femme peu amène, qui continua sur le même ton. - …que je vous attendrais à l’arrivée du train, et que je ne comptais pas attendre ! Je vous laisse donc très exactement cinq minutes pour dire au revoir à vos camarades. Attention Mademoiselle, j’ai dit cinq, pas dix ! Et je vous prierais à l’avenir de garder vos mauvais regards pour vous !
Sur ce, elle tourna les talons et partit attendre Jaimie vers la sortie donnant sur les quais moldus. Ce fut donc une Jaimie démoralisée qui dit au revoir à ses amis, ainsi allait-elle passer deux mois avec une femme antipathique dans un orphelinat qu’elle détestait déjà. Elle trouva quand même le courage de sourire lors de ses « au revoir » par sursaut d’orgueil, mais aussi pour ne pas montrer à cette femme combien sa conduite la blessait ! Charlie passa près d’elle, et lui fit un petit sourire auquel elle répondit timidement, avant de rejoindre la directrice qui l’attendait. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 20 Aoû - 21:38 | |
| Chapitre 60 : L’orphelinatSes brefs au revoir terminés, et les promesses de s’envoyer de longues lettres faites, Jaimie se dirigea, tel le mouton vers l’abattoir, dans la direction de Mlle Fresh. Elle ruminait dans sa tête des projets de vengeances, de bêtises… bref tout ce qui pourrait faire regretter à cette femme, les paroles qu’elle avait eues à son encontre. Elle était tellement absorbée par les soucis à venir, qu’elle ne vit pas le regard inquiet que lui lançait Mme Weasley, ni même celui, plus tendre, mais tout aussi inquiet, du jeune homme roux qui se tenait à sa droite. Jaimie était maintenant dans la voiture de Mlle Fresh. Cette dernière lui infligeait un silence glacial depuis déjà une bonne dizaine de minutes. Lorsque enfin elle se décida à rompre la glace, ce n’était pas pour lui dire une formule de bienvenue. - Mlle Dawlish, vous n’êtes pas sans savoir que toute institution est régie par des règles. Mon orphelinat ne déroge donc pas à cette constante. Les règles principales sont simples. Elles rendent la vie en communauté beaucoup plus facile. Et donc, il y a dix règles d’or : - « Ne pas faire de bruit dans les couloirs menant aux dortoirs après huit heures, qui est l’heure de coucher des plus jeunes, - La courtoisie avant tout, - Pas de moqueries, ni de chamailleries, de bagarres enragées ou toute chose se rapprochant de ces incivilités, - Pas de promenades nocturnes après le couvre feu, et je suis intraitable sur ce point !, - On s’occupe des plus jeunes, on les aide, les épaule, les console… - On entretient un sentiment de camaraderie avec ses condisciples, - Bien sûr, la propreté est indispensable, et nous faisons honneur à l’établissement lors des sorties organisées, - Pour finir, pas de garçons dans les chambres après le couvre feu. Je n’admets pas cette promiscuité (quel joli mot pensa Jaimie) - Cette dernière règle est pour vous mademoiselle, on ne parle pas de ses origines de sorcière ! Ici, vous êtes une moldue comme les autres…ah nous arrivons !! Jaimie se retint bien de faire remarquer à cette femme revêche qu’il n’y avait que neuf (ou même huit, si on ne comptait pas la dernière règle qui ne concernait que Jaimie) règles d’or. Mlle Fresh reprit la parole, en lui indiquant qu’elle pouvait voir devant elle, les bâtiments de l’orphelinat. Jaimie, qui s’attendait à de vieux bâtiments affreux, comme on en voyait dans la banlieue de Londres, fut bien surprise. Devant elle, apparut une grande cour surplombée par trois grands et majestueux édifices aux façades recouvertes de crépi couleur brique. En regardant autour d’elle, Jaimie s’aperçut que le quartier était en vérité bien chic. Elle se tourna vers Mlle Fresh pour lui faire part de son étonnement, mais celle-ci la devança. - A votre air ahuri, je vois bien que vous vous attendiez à voir d’affreux, vieux bâtiments crasseux et désuets. Elle eut un rire, qui l’espace d’un instant, transfigura son visage. - Mon orphelinat est un grand établissement fort bien coté. Vous vous en apercevrez par vous-même. Vous pouvez descendre de voiture maintenant ! Jaimie n’avait pas remarqué qu’elles étaient effectivement arrêtées. La jeune fille descendit donc, prit sa valise et suivit la directrice vers le hall ! Une fois, entrée dans ce hall, qui était, il faut bien l’avouer magnifique, elle sursauta quand cette dernière lança un appel vibrant. - Gaëlle où est tu ? Notre nouvelle pensionnaire est arrivée ! Sur ces mots, une jeune fille qui devait avoir environ son âge, arriva en courant par un des multiples couloirs. Jaimie ne put s’empêcher de la détailler de la tête aux pieds ! C’était une fille assez grande, aux cheveux châtains. Une fille assez ordinaire en somme ! Et qu’elle n’aurait pas remarqué si cette dernière n’était arrivée en courant. Oui, il fallait bien l’avouer, cette fille faisait de ce groupe de gens, ce que Jaimie aimait appeler des invisibles ! Au premier regard, les deux jeunes filles sentirent de l’animosité. Mlle Fresh donna ses instructions. Gaëlle serait la guide de Jaimie durant cette fin de journée. Elle était chargée d’expliquer à la nouvelle arrivée les us et coutumes de la maison. Sur ce, Mlle Fresh se rendit dans son bureau, et Jaimie n’eut plus l’occasion de la voir de la soirée. Elle suivit Gaëlle dans les méandres des nombreux couloirs de l’orphelinat. Gaëlle | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 20 Aoû - 21:45 | |
| Chapitre 61 : Isa, Framboise et les autres !
Jaimie suivait Gaëlle. Les couloirs étaient très éclairés par la lumière du jour qui passait par les grandes verrières. Elles pénétrèrent dans un couloir spacieux. Sur la droite, il y avait des portes en chêne et sur chaque porte y était inscrit un prénom. Jaimie lut les quelques prénoms inscrits : Isabelle, Framboise, Cindy, Laëtitia, Mathilde, Elise, Justine, Philippine, Gaëlle, Kate. Jaimie s’arrêta devant la porte. Kate, comme sa petite sœur. Gaëlle regarda la nouvelle du coin de l’œil. Que pouvait-elle transporter dans sa grosse valise ? - Qu’est-ce que tu fous ? Voici ta chambre, dit Gaëlle, en s’arrêtant devant une grosse porte en chêne. Son prénom était déjà inscrit sur la porte : Jaimie.
Jaimie ouvrit la porte et fut subjuguée par la chambre ! C’était une grande chambre. Un lit en chêne contre le mur, une table de nuit à côté du lit, un bureau devant la fenêtre, une grosse armoire. Tout le mobilier était assorti. Le voilage à la fenêtre apportait une certaine clarté. Gaëlle lui montra la salle de bain attenante à la chambre. Elle était carrelée avec quelques elfes sur le carrelage par-ci, par-là. Décidément, cet orphelinat était loin du vieux bâtiment qu’elle croyait. - Lever à 7h, tu te laves avant de descendre à la salle à manger pour le petit déjeuner à 8h. Il faut aider les petites à se laver et s’habiller. Les activités communes ont lieu le matin, à midi, tu as le déjeuner, l’après-midi, tu as quartier libre. A 18 heures, tu as le dîner. A 19 heures, on lave les petites, et on les couche. A 20h, c’est l’heure du couvre feu. Mlle Fresh, ne veut pas de garçons dans les chambres des filles. Le linge sale doit être déposé dans la buanderie pour le vendredi. Je suis la plus ancienne et donc c’est moi la responsable du bon déroulement de la maison. Tu as compris ? - J’ai très bien compris, dit Jaimie. - Tu peux défaire tes bagages et puis, quand tu sors de ta chambre, ferme la porte à clef ! Il y a ici un tas de petites curieuses et curieux qui auront vite fait le tour de tes affaires. C’est un conseil d’ami, dit Gaëlle. - Merci, j’en tiendrai compte. - Tu viens d’où ? Tu vas à quelle école pour avoir un tel uniforme dit Gaëlle en ouvrant la valise de Jaimie et en prenant le pull gris qui était écussonné d’un serpent.
Jaimie referma aussi sec sa valise. Regardant Gaëlle droit dans les yeux, la défiant de recommencer à chipoter dans ses affaires. - Ok, je vois que mademoiselle a des secrets, lança Gaëlle. - On va mettre les choses au point toi et moi. Vu que je suis ici pour un cours séjour, puisque je pars à la mi-août, tu ne me cherches pas, je ne te cherche pas ! Ne viens pas fouiller dans mes affaires, et tu n’auras aucun problème avec moi. Si je te surprends à faire le contraire, tu auras à faire à moi. Est-ce que je suis claire ? - Mlle Dawlish, je n’aime pas le ton que vous employez vis-à-vis de votre compagne, dit une voix à vous glacer le sang. - J’emploie le ton que je veux. Je souhaite juste mettre les choses au point tout de suite, Mlle Fresh. C’est tout ! dit Jaimie en se retournant. Je vous remercie de m’accueillir dans votre établissement, Mademoiselle, mais je n’admettrai pas que quiconque vienne fouiller dans mes affaires. Avez-vous reçu le hib…le message du professeur Dumbledore. Les parents d’une de mes amies… - En effet, j’ai reçu la lettre du directeur m’annonçant qu’il vous accordait quinze jours chez votre amie, dit froidement Mlle Fresh. Je vous apporte un petit encas, car ici tout le monde a déjà mangé et je suppose que vous n’avez rien avalé dans le train, dit-elle en déposant un plateau repas sur le bureau. - Merci Mademoiselle. Il est vrai que je n’ai plus rien avalé depuis mon petit déjeuner, lui répondit Jaimie et la remerciant pour ce geste. - Nous allons vous laisser défaire vos bagages. N’oubliez pas ce que je vous ai dit dans la voiture sur vos habitudes, Mlle Dawlish. Demain lever à 7heures, et vous aiderez Isabelle pour se laver et s’habiller. A demain. Venez Gaëlle, laissons-la se reposer.
Mlle Fresh et Gaëlle sortirent de la chambre et laissèrent Jaimie, seule dans celle-ci. Elle défit sa valise, rangea ses affaires, enferma son chaudron et ses affaires scolaires. Il ne manquerait plus qu’il y en ait une qui découvre son secret ! Tout à coup, elle entendit qu’on frappait à la fenêtre. Intriguée, elle leva le voilage. Un hibou attendait patiemment que Jaimie vienne le défaire de sa charge. Elle lui ouvrit la fenêtre et prit la lettre qui était dans ses serres. Visiblement, il attendait une réponse. Jaimie ferma la porte à clef, afin de ne pas être dérangée lors de la lecture de sa lettre. Lisa avait déjà envoyé un petit mot d’encouragement lui demandant comment elle allait. Jaimie lui répondit.
Chère Lisa,
Je te remercie pour ton gentil petit mot. Il me remonte le moral.
Ici, ça va. Les bâtiments sont magnifiques et j’ai une chambre pour moi toute seule. J’ai fait la connaissance de l’une des filles, une petite pimbêche qui joue au petit chef. Heureusement, grâce à toi, je n’en ai que pour un mois et demi, puisqu’à la mi-août je serai chez toi !
Ne t’inquiète pas pour moi. Tout va bien.
Bisous, Jaimie.
Jaimie donna la lettre au hibou, qui s’envola aussitôt. Elle fut rassérénée par la lettre de son amie. Le premier hibou fit place à un deuxième, puis un troisième… Chaque fille du clan lui avait envoyé un petit mot d’encouragement, ce qui la fit sourire. Si Mlle Fresh avait vu tous ces vols d’oiseaux ! Elle aurait été scandalisée ! Elle se remémora la dixième règle qui ne la concernait qu’elle. « Cette dernière règle est pour vous mademoiselle, on ne parle pas de ses origines de sorcière ! Ici, vous êtes une moldue comme les autres… » Comme les autres ! Ce qui la fit rire ! Sa bonne humeur était revenue. Bon, c’est bon signe, se dit-elle. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 20 Aoû - 21:54 | |
| Chapitre 62 : Isa.Le plateau repas attendait Jaimie. Elle mangea de bon cœur. Elle se rendit compte qu’elle mourrait de faim. Elle finit son repas, se leva et sortit de la chambre, le plateau en main. Dans tout ce dédale de couloirs, elle se demandait comment elle allait s’y retrouver ! Elle avança dans le couloir, prudemment et se dirigea droit devant elle. Elle se retrouva dans le hall d’entrée et entendit des bruits de voix venant d’une autre pièce. Elle s’y aventura, c’était un salon décoré de fort belle manière. Des enfants étaient assis sur les canapés et regardaient la boîte à images animées. Une petite fille, aux cheveux bruns, tenant une peluche bleue dans les bras, se mit à rire en voyant Jaimie. Les autres enfants la regardèrent, tous aussi curieux les uns que les autres. Gaëlle se leva et se dirigea vers Jaimie. Elle lui montra le plateau. La jeune moldue lui montra où se trouvait la cuisine. C’était une pièce énorme et elle était bien agencée avec des fourneaux au milieu de la pièce. Gaëlle lui dit qu’elle devait nettoyer sa vaisselle puisqu’elle avait mangé en retard et que la vaisselle était déjà faite. Jaimie ne s’en formalisa pas et fit donc la vaisselle façon moldue. Malheureusement, ne connaissant rien à la vie moldue, elle avait mis trop de produit vaisselle. Et la mousse prenait des proportions énormes avec l’eau que Jaimie rajoutait. Plus elle en rajoutait, plus il y avait de mousse. Jaimie pesta qu’elle ne pouvait employer sa baguette. Derrière elle, elle entendit un rire cristallin. Elle se retourna et vit Gaëlle rire ouvertement de la mésaventure de Jaimie. Elle se rapprocha de l’évier, enleva le bouchon, et fit couler l’eau pour faire partir la mousse qui se dégagea de l’évier. Gaëlle lui montra comment faire une vaisselle. Décidément, se dit Gaëlle, cette nouvelle est vraiment bizarre ! Elle regarda Jaimie qui tourna le visage vers elle. Ce n’était plus de l’animosité qu’il y avait dans le regard, mais une pointe d’amusement dans le chef de Gaëlle. - Désolée, fit Jaimie. Je n’ai jamais fait ce genre de choses. - Mais tu viens d’où toi ? T’as jamais fait la vaisselle de ta vie ? Jaimie fit non de la tête, devant le regard ahuri de Gaëlle. Jaimie sortit de la cuisine. Elle était lasse. Elle se disait que s’accoutumer à vivre sans magie serait plus ardu que prévu. Gaëlle la rejoignit et lui entoura les épaules de son bras pour la réconforter. - Et si tu m’expliquais tout, lui dit tout bas Gaëlle. - Mlle Fresh ne veut pas que je dévoile… - Qu’elle aille au diable, fit Gaëlle en lui faisant un clin d’œil. Les deux filles longèrent le couloir et se rendirent dans la chambre de Jaimie. Gaëlle s’assit sur le lit et attendit que Jaimie raconte son histoire quand une tornade brune courut se réfugier dans les bras de Jaimie ! - Isa, il est l’heure pour toi d’aller dormir, dit Gaëlle. Faut croire que tu lui fais de l’effet, d’habitude, elle reste toujours dans son coin. Elle n’aime pas trop les étrangers. Tu l’as ensorcelée ? - Quoi, fit Jaimie, ensorcelée ? Jaimie ne comprenait pas trop et ne savait pas comment réagir. Avait-elle découvert son secret ? - Ben oui, pour qu’elle te saute au cou ! Bon, Isa, tu viens, je vais te mettre au lit. - Non, fit la petite Isa, je veux que ce soit elle ! dit Isa en montrant Jaimie du doigt. - Elle, c’est Jaimie, et on t’a déjà dit que ce n’était pas poli de montrer du doigt comme ça, la gronda Gaëlle. - Jaimie, tu viens me border ? Et puis me lire une histoire, celle de Tigrou et le pot de miel. - Oui, pourquoi pas, dit Jaimie qui voyait là un moyen d’échapper à l’interrogatoire de Gaëlle. Jaimie prit la petite Isa dans ses bras et la conduisit dans sa chambre. Elle la mit au lit, la borda, et trouva le livre de Tigrou sur la table de nuit. Isa tenait son ours en peluche dans les bras. Jaimie s’assit sur le lit, ouvrit le livre. - Il est bien joli ton ours en peluche, lui dit Jaimie en remettant une mèche de cheveu derrière les oreilles. - C’est pas un ours, se moqua Isa. C’est un Bisounours. - Oh, un Bisounours, qui ne savait pas du tout ce que c’était. - Un Bisounours, il adore tout le monde et il sème de l’amour partout où il passe. - Et il a un nom ton Bisounours ? - Il s’appelle Gros Câlin. C’est ma maman qui me l’a donné avant de partir dans les nuages, dit innocemment Isa. Ma maman est partie compter les étoiles. Elle reviendra quand elle aura fini de tout compter ! - Quel âge as-tu ? lui demanda Jaimie. - J’ai 6 ans et demi, dit fièrement Isa en insistant sur le et demi ! Jaimie lui adressa un sourire, s’adossa au lit et commença sa lecture de Tigrou. La petite Isa dormait déjà après la deuxième page. Jaimie referma le livre, le déposa sur la table de nuit et sortit de la chambre en ayant soin de bien fermer la lumière. Elle n’avait pas vu Mlle Fresh qui s’était arrêtée dans le couloir et avait regardé la scène. Finalement, elle n’était pas mécontente d’avoir accepté d’accueillir la jeune protégée de Dumbledore. Sous ses dehors de rebelle, se cachait une jeune fille au grand cœur, se dit-elle. Jaimie retrouva sa chambre. Gaëlle n’était plus là, Jaimie poussa un soupir de soulagement, mais c’était sans tenir compte de la ténacité de la jeune fille. Cette dernière revint dans la chambre de Jaimie peu de temps après, en chemise de nuit. - Que fais-tu ? dit Gaëlle - Je relis les lettres de mes amies, lui répondit Jaimie. Elles me les ont …données avant notre séparation sur le quai de la gare, mentit Jaimie. - Tu as beaucoup d’amies ? demanda Gaëlle. - Six, très bonnes amies dont 2 exceptionnelles, dit Jaimie en remettant ses lettres en place. - Comment s’appellent-elles ? - Et bien il y a Carolyn, Adisson, Jane, Severine, Lisa et Britt, lui répondit Jaimie. - Comment ça se fait que tu ne sais pas faire la vaisselle ? On t’a jamais appris ? - Là où j’étais, je n’avais pas à la faire ! - Tu vivais dans un château ? - Dans un château, demanda Jaimie. Je ne comprends pas… - Ben oui, dit Gaëlle, tu avais des serviteurs ? C’est pour ça que tu ne sais pas faire la vaisselle. - Oui, j’avais des …serviteurs qui faisaient tout pour moi. Jaimie ne voulait pas lui dire que c’était des elfes de maison. Ecoute, je suis fatiguée, j’ai fait un long voyage et je tombe de sommeil. - Ok, dit Gaëlle, mais tu me diras comment est ton école demain ? Hein, dis, tu me le diras ? J’ai toujours rêvé d’aller dans une école où l’on porte un uniforme. - Oui, oui, demain, murmura Jaimie. A demain ! - A demain Jaimie. N’oublie pas à 7 heures debout ! - Oui, c’est ça ! A 7 heures ! Gaëlle sortit de la chambre. Jaimie fut soulagée, mais se demanda comment elle allait faire demain. Cette chipie lui posait tellement de questions ! Mlle Fresh comptait sur elle pour ne rien dévoiler. Mais comment ne rien dévoiler alors que tout en vous crie votre différence des autres ? La nuit porte conseil, se dit-elle. Je verrai demain ! isa | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 20 Aoû - 21:59 | |
| Chapitre 63 : le premier matin façon moldu !Jaimie s’endormit paisiblement, jusqu’à ce qu’une personne ne la réveille en la secouant sans ménagement. Jaimie grogna. Qui pouvait ainsi la réveiller si tôt ? Puis elle se rappela sa journée d’hier. Elle ouvrit tout doucement les yeux. Une petite boule de cheveux bruns lui chatouillait les narines. - Isa, grommela Jaimie. - Il est 7h, dit-elle, et tu dois m’aider à me préparer. - D’accord, laisse-moi cinq minutes pour émerger, dit Jaimie. Elle s’étira de tout son long. S’assit sur le lit puis se leva. - Je peux rester dans ton lit, demanda Isa. Il y fait bien chaud. - Bien sûr, lui répondit Jaimie. Jaimie remonta les couvertures sur la fillette. Elle se pelotonna, avec son Bisounours dans le lit. La jeune fille se rendit dans la salle de bain et en sortit un bon quart d’heure plus tard. La petite Isa s’était rendormie. Jaimie la réveilla en douceur. Elles sortirent de la chambre de Jaimie et allèrent dans celle d’Isa. Jaimie l’aida à se préparer. Elle s’était prise d’affection pour cette petite fille. Elle lui rappelait Kate sa petite sœur. Elle aurait eu 8 ans, si… elle détourna le regard du miroir. Y voir sa détresse lui était insupportable ! Mais elle ne pouvait s’empêcher de songer à comment serait-elle maintenant ? Elle fut tirée de sa torpeur par Isa. Elle lui prit la main et elle se dirigèrent toutes les deux vers la salle à manger. C’était une grande pièce, très éclairée par les grandes baies vitrées qui laissait entrer le beau soleil extérieur. Quatre enfants se tenaient à chaque table. Le plus grand d’entre eux ,à chaque table, avait la responsabilité des plus petits de sa table. Chaque table était drapée d’une nappe rose et d’un chemin de table blanc. Sur les tables, étaient dressés de petits bouquets de fleurs. Leurs parfums embaumaient la pièce. Chaque enfant avait un set de table ainsi qu’une serviette personnalisée à son nom. Isa entraîna Jaimie vers une table. Son set personnalisé était posé juste à côté de celui d’Isa. Jaimie était sûre que la petite espiègle y était pour quelque chose. D’ailleurs, le clin d’œil qu’elle lui assigna en fut la preuve. Une jeune femme entra dans la pièce. C’était une femme petite, à la limite on aurait pu la prendre pour une enfant ! Elle avait un magnifique sourire. - Bonjour tout le monde, dit-elle d’une voie enjouée. - BONJOUR, MADEMOISELLE BETTY, répondirent en cœur, les enfants. - Vous avez bien dormi ? - OUIIIIIII. Elle s’approcha de la table de Jaimie. Autant Jaimie n’aimait pas Mlle Fresh, autant cette jeune femme lui inspira confiance. - Bonjour, lui dit Betty doucement. Tu es la nouvelle arrivée hier ? - Oui madame, répondit Jaimie. - OH, mais madame c’est trop cérémoniel. Tu peux dire comme les autres enfants mademoiselle Betty ou Betty tout court, en faisant un clin d’œil à Isa. - C’est mon amie, dit fièrement Isa. - Oh mais c’est un petit miracle, dit Betty en souriant, voilà notre petite dernière qui sort de sa réserve. Je ne sais pas si Gaëlle t’a prévenu de nos activités ? Alors, dit Betty, tous les matins il y a les activités communes pour tous. On fait de la couture, de la cuisine, du rangement, du nettoyage, des jeux diversifiés, du tricot, du crochet, du bricolage etc…dit la jeune femme en une tirade. L’après-midi tu as quartier libre. Je sais que tu as des devoirs de vacances, tu pourras les faire à ce moment-là. Parfois, on a des activités à l’extérieure. On va au zoo, au cinéma, au musée, au parc, au jardin botanique et quand on a le temps, on fait une petite excursion à Londres. Et au mois d’août, cette année, nous allons au bord de la plage. Bon, les filles, aujourd’hui nous allons faire un peu de broderie et les garçons vont apprendre avec M. Laurent, à construire une cabane pour les lapins. Dépêchez-vous de déjeuner et de ranger vos chambres, je vous attends à 9 heures dans l’atelier. Jaimie se demanda dans quel monde elle était tombée ! Toutes ces choses à faire selon la méthode moldue alors qu’elle avait une baguette magique dans sa chambre. Jaimie soupira : ce n’était que le premier jour ! Et elle pensa que ses vacances seraient bien longues. Du coin de l’œil, elle vit Gaëlle murmurer à l’oreille d’une jeune fille aux cheveux noirs. Ses yeux étaient sombres, et même son aspect extérieur était ténébreux. La jeune fille se mit à rire en regardant Jaimie. Elle comprit tout de suite de quoi elles parlaient toutes les deux. Gaëlle la prenait pour une petite orpheline riche, vivant dans un château, étant constamment entourée de serviteurs. Si elle savait de quoi sa vie était faite ! Elle pouvait exceller dans un duel, baguette à la main, mais pas dans des activités typiquement féminines ! La jeune fille ténébreuse se leva et vint vers Jaimie. - Salut, moi c’est Cindy. - Bonjour, dit Jaimie. - Dis, tu crois que tu vas t’en sortir avec une aiguille et du fil ? Pauvre petite princesse ! Y a plus tes larbins pour le faire à ta place ! ironisa-t-elle. Cindy s’en alla en riant de plus belle et se moquant ainsi ouvertement de Jaimie ! Jaimie croisa le regard ironique et désobligeant d’une autre jeune fille. Une grande blonde, très jolie et le sachant. Elle aurait bien sa place chez les Serpentard, celle-là, se dit Jaimie. - Bonjour, fit la blonde en passant la main dans ses longs cheveux, Je m’appelle Framboise. - Jaimie, bougonna-t-elle. Qu’est-ce que cette chipie allait lui sortir comme méchanceté ? - Tu devrais faire attention à tes fréquentations, fit la blonde en montrant Isa d’un geste de la tête. Un laideron pareil, entortillé dans un nounours minable ne vaut pas la peine qu’on s’y attache ! - Framboise, tu es vraiment une très jolie fille, dit Jaimie en la regardant en souriant. - Oh merci, fit Framboise, tout sourire. Mais elle le perdit rapidement face à la remarque cinglante qui suivit ! - Dommage que ta beauté extérieure ne reflète en rien ce que tu es vraiment. Je n’aime pas les gens superficiels et je préfère largement la compagnie d’Isa qui me ravit, plutôt que de passer cinq minutes avec toi, dit Jaimie en regardant Framboise dans les yeux. S’en prendre à un plus petit que soi, il n’y a vraiment pas de quoi être fière ! - Puis, c’est pas un nounours minable, s’écria Isa, c’est un Bisounours ! Jaimie se leva, tout en continuant à regarder Framboise. Sa remarque avait fait mouche. Et dans un élan, Framboise tendit la main à Jaimie - Je suis désolée, dit humblement Framboise. Je ne voulais pas être désagréable avec toi. - Ce n’est pas avec moi que tu as été désagréable, mais avec Isa. Donc, ce n’est pas à moi que tu dois des excuses mais à Isa ! Reconnaître ses erreurs et ses torts est une grande preuve de sagesse. Framboise regarda tour à tour Isa et Jaimie. Mais c’est Isa qui prit les devants en serrant Framboise dans ses bras de petite fille. Framboise ferma l’étreinte et sourit à Jaimie. Au moins, ces deux-là ne se disputeront plus ! cindy framboise | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 20 Aoû - 22:04 | |
| Chapitre 64 : Jaimie et les activités moldues.Jaimie quitta la salle à manger, se rendit dans la chambre d’Isa, la rangea, fit son lit et ouvrit la fenêtre pour aérer la pièce. Elle rangea toutes les poupées, et ramassa tous les jouets qui étaient à terre. Puis, elle se rendit dans sa chambre, ouvrit la fenêtre, fit son lit et remit un peu d’ordre sur le bureau. Rangea son manuel de potions. C’est à ce moment qu’un hibou entra dans la chambre. Elle enleva la lettre des serres de l’oiseau. Elle reconnut l’écriture de Britt. Très chère Jaimie,
J’espère que tu vas bien et qu’on ne te maltraite pas trop dans cet orphelinat Moldu. Si tu as besoin de quoi que ce soit, fais-le-nous savoir. On s’est donné le mot pour que chacune t’écrive une lettre à tour de rôle. Ainsi tu recevras tous les jours une lettre. Explique-nous tes journées. T’es-tu fait des amies ? La directrice a l’air sévère. J’espère qu’elle ne t’embête pas trop ! Je dois préparer ma valise, nous partons pour le sud de la France demain. Gros bisous
BrittJaimie lui répondit tout de suite, afin de renvoyer le hibou. Très chère Britt,
Je vais bien. Un peu déboussolée par ce changement de milieu. Je me suis attachée à une petite fille de 7 ans. Elle s’appelle Isa. C’est la plus petite ici et donc la plus vulnérable. Tu me connais, je n’aime pas savoir que quelqu'un de faible doit supporter les méchancetés des plus fort.
Demande aux autres de m’envoyer leur hibou, l’après-midi. Le matin, je suis obligée de participer aux activités moldues et je n’ai quartier libre que dans l’après-midi. Figure-toi que l’on veut me faire apprendre de la couture, du tricot, du crochet, de la cuisine, du repassage, des tâches ménagères, le tout à la façon moldue !
Faut que je te laisse. Passe de bonnes vacances en France.
Bisous à toi.
Jaimie.Jaimie renvoya le hibou avec la lettre. L'oiseau prit son envol et sortit de la chambre juste avant que Framboise n’entre dans celle-ci. Ensemble, elles rejoignirent le groupe de filles à l’atelier. Le groupe fut divisé en deux. Les petits de moins de 10 ans pouvaient dessiner. Tandis que les autres, devaient s’atteler à de la broderie. Isa désespéra de ne pas être avec Jaimie, mais elle lui expliqua que se serait plus amusant pour elle de dessiner que de faire de la broderie et qu’elle pourrait ainsi se faire d’autres amies. Finalement, c’est en lui demandant de dessiner un beau dessin qu’Isa accepta d’aller dans le groupe des plus petits. Ils n’étaient pas nombreux : 4filles et 3 garçons. Jaimie allait, pour la première fois, coudre. Mlle Betty lui montra patiemment comment faire passer le fil dans ce petit trou de l’aiguille. Jaimie pesta, car évidemment, fallait déjà pouvoir arriver à le trouver ce chas ! Et puis le fil, à force, s’abîmait. Elle devait le couper régulièrement pour essayer de le faire passer et quand enfin elle y arriva, le fil était tellement court à force de l’avoir couper qu’elle pouvait recommencer avec un autre ! Les points de broderie n’était pas son fort non plus. Fais irrégulièrement, le fil trop tendu avait abîmé le tissu. Mlle Betty lui fit défaire l’ouvrage pour recommencer encore et encore. Framboise avait fini sa broderie que Jaimie était encore à recommencer pour la ixième fois le même motif ! Framboise alla s’occuper des plus petits. Dessina avec eux, les occupa par des jeux, par de la lecture. Elle avait une voix très agréable à écouter. Les petits étaient subjugués par elle. Jaimie entendit plusieurs fois le rire d’Isa. Vers midi, les activités prirent fin. Le calvaire de Jaimie se termina enfin. Mlle Betty ne lui fit aucune remontrance. - C’est en forgeant qu’on devient forgeron, lui dit-elle. Tu recommenceras la semaine prochaine. Jaimie aurait préféré ne pas recommencer du tout ! - Jaimie, Jaimie appela Isa en lui faisant signe. C’est pour toi que je l’ai dessiné, dit-elle fièrement. - Merci, ma petite puce, lui sourit Jaimie en prenant le dessin. C’est beau, c’est ton Bisounours, dit Jaimie. Il est magnifique. Je vais l’accrocher au mur de ma chambre. - Elise aussi a fait un dessin pour toi. Une petite fille, aux cheveux châtains, l’air très intimidé approcha doucement et tendit une feuille de papier. - Waaouh, fit Jaimie admirative, c’est vraiment magnifique. - Cette une licorne bleue, lui dit la petite fille tout intimidée. - Ce dessin me plaît beaucoup, merci Elise. - Je vais être jalouse, la petiote, dit Framboise en regardant le dessin. Il est magnifique. Je suis jalouse ! Tu ne m’en as jamais dessiné un aussi beau ! - Je vais t’en faire un, tout de suite, dit la petite fille en se jetant dans les bras de Framboise. - Hé, pesta- t-elle, regarde ce que tu fais ! Tu as mis de la peinture bleue sur mon beau chemisier blanc, pesta Framboise. - Désolée, dit la petite Elise, les yeux embués de larmes. - Hé, regardez, Framboise est transformée en Schtroumf ! se mit à rire une petite fille, aux cheveux aux reflets roux. - Toi, le jour où tu auras perdu tes kilos en trop, tu pourras me faire de telles remarques, cingla Framboise. - Arrête, dit Gaëlle, tu es limite grossière ! N’attaque pas celles qui peuvent pas se défendre, en prenant la petite fille en pleurs dans ses bras. C’est rien Juju, viens, sèche tes larmes. - Ca va, pesta Framboise, qui sortit le l’atelier non sans bousculer au passage Cindy. Tout le monde la regarda sortir sans dire un mot. - Ne t’inquiète pas, dit Cindy à Jaimie. C’est tous les jours comme ça ! - Ah bon ! Ben dis donc, ça doit pas être drôle tous les jours ! - J’y fais plus attention ! dit Cindy. J’ai faim. - Avant de passer à table, tout le monde va se laver les mains, dit Mlle Betty. Allez, zou ! Tout le monde ! Jaimie suivit le groupe, perplexe par rapport à cette multitude de caractères différents. Après avoir dîner, Jaimie retourna dans sa chambre et s’attela à la dure tâche de commencer ses devoirs de vacances. Elle commença par les plus faciles, laissant les autres plus ardus comme Potions, ou encore Botanique, Arithmancie, Sortilèges et Métamorphose pour plus tard. elise Mlle Betty et Mis Fresh | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 21 Aoû - 18:57 | |
| Chapitre 65 : le secret dévoilé.Le mois de juillet fut assez routinier. Jaimie s’occupait le plus souvent des petits. Isa, Elise et Justine ne voulaient que la jeune fille pour s’occuper d’elles, et personne d’autre ! La conséquence en fut qu’Isa et Elise s’ouvraient enfin au monde extérieur. Isa n’était plus la petite fille timide et coincée. Elle se révéla être en vérité une vraie meneuse. Elise était restée moins téméraire, mais son sale caractère en faisait rire plus d’un ! Elle vouait une véritable adoration pour l’un des garçons de l’orphelinat. Matthieu, 15 ans. C’était un gentil petit gars, toujours à rendre service. Il aimait s’occuper des plus petits et leur apprenait de nouvelles choses. A chaque fois qu’il passait près d’Elise, elle le dévorait du regard, bouche entrouverte, ce qui le faisait sourire. Un sourire enjôleur qui captivait Elise. Isa avait trouvé en Justine, son égale. Et à deux, c’était à qui ferait la plus grosse bêtise ou la blague la plus drôle. Justine avait un rire tellement communicatif que l’on ne pouvait pas être fâché bien longtemps contre elle. Elles avaient d’ailleurs élu domicile dans la chambre de Jaimie qui dut mettre des limites si elle voulait faire ses devoirs et recevoir son courrier à l’insu de tout ce petit monde. Jaimie était exemptée d’activités matinales. Il faut dire qu’elle avait failli mettre plusieurs fois l’orphelinat en danger. Le tricot, c’était une catastrophe ! Elle perdait des mailles et son travail était truffé de gros trous ! Framboise avait failli être éborgnée à cause des aiguilles que Jaimie ne savaient vraiment pas manipuler ! Le crochet n’avait aucune forme reconnue, ni rond, ni ovale, ni rectangulaire, ni carré. La cuisine, Jaimie avait fait cramer un gâteau en le mettant dans le four trop chaud et trop longtemps. La semaine suivante, Jaimie avait failli faire exploser tout le bâtiment en laissant le gaz de la cuisinière ouvert. Jaimie avait vite remarqué que lorsqu’elle réalisait une nouvelle catastrophe, l’activité était annulée pour elle. Mlle Betty ne voulant pas essuyer une nouvelle tempête de Mlle Fresh. La jeune fille avait vite compris ce qui lui restait à faire pour ne plus être obligée d’exécuter ces activités moldues. Le nettoyage se résumait à une inondation dans les couloirs et Mlle Fresh, tombée à terre après avoir glissé dans le couloir détrempé. Mais ce qui mit fin à toutes ces activités de moldue, ce fut le repassage qui se révéla tout aussi dangereux. Le beau chemisier de Mlle Fresh avait brûlé suite à un fer trop chaud. Jaimie avait mis le feu à la planche à repasser, et en plus les plombs avaient sauté. Après toutes ces catastrophes, Mlle Fresh décréta que Jaimie ne devait plus toucher à un seul appareil ménager. Elle eut droit à un sermon de la directrice, décrétant que la magie n’était pas tout dans la vie et qu’elle serait une bien mauvaise ménagère et qu’elle plaignait le pauvre mari qui devrait la supporter. Mais la jeune fille ne se laissa pas démonter. Une image vint s’imprégner dans son esprit. Elle se voyait aux côtés de Charlie. Elle souriait à cette idée. Peut-être que, finalement, son avenir serait meilleur que le présent. Surtout en ce moment ! Jaimie eut une tâche plus à la mesure de ses compétences. A la vue des résultats obtenus avec Isa et Justine, c’était maintenant à elle que revenait la fonction de s’occuper des plus petites pendant les activités des plus grandes. A la plus grande joie des plus petites. C’est ainsi qu’on vit une Isa s’épanouir de plus en plus, Elise sortait de sa réserve plus naturellement. Justine devenait une petite maman pour Isa, la coiffant de tresses, de queues. Isa devenait le cobaye de Justine et se laissait faire à de nouvelles expériences suivant l’humeur de Justine. Ainsi Isa fut maquillée, habillée, coiffée au gré de Justine. Jaimie s’était rapprochée de Gaëlle qui avait le même âge qu’elle et de Cindy qui, malgré son année de moins par rapport aux deux autres, se révéla être une fille très intelligente et exemplaire en sagesse. Toujours montrée en exemple par Mlle Fresh. A la fin du mois de juillet, l’orphelinat accueillit deux nouveaux enfants : Mathilde qui avait 10 ans et Emmanuel, 7ans. Gaëlle eut pour obligation de s’occuper d’eux. Mathilde était très sympa et s’intégra très vite à la communauté. Elle avait beaucoup d’humour, mais il s’avéra qu’elle se vexait assez vite. Ce qui apporta de l’eau au moulin de Framboise qui trouva en elle, une nouvelle victime potentielle. Isa décréta qu’Emmanuel était à elle et pas touche à celles qui oseraient seulement le regarder. Laëtitia en fut pour ses frais et reçut un bon coup de balai dans le popotin. Balai que tenait Isa. Laëtitia dut prendre ses jambes à son cou tant Isa était redoutable, un balai à la main. Le début du mois d’août fut caniculaire. Les enfants eurent le droit de rester dans les chambres, endroits plus frais dans le bâtiment. Une après-midi, Jaimie attablée à son bureau, finalisait son devoir de potion. Le dernier devoir qu’elle avait à faire. Le professeur Rogue étant intraitable, il fallait qu’il soit impeccable. Mais n’ayant plus la possibilité d’avoir des livres de sorciers à sa disposition, comme l’était la bibliothèque bien fournie des Malfoy, ce devoir se révéla très difficile et complexe. S’en plaignant à Lisa dans une lettre, elle eut la surprise de recevoir quelques jours plus tard, un hibou chargé par une grosse lettre. Lisa, grâce à un procédé moldu (la photocopie) avait pu dupliquer les pages d’un livre dans lequel elle avait trouvé tout le nécessaire pour le devoir du professeur de Potions. Il faut dire que d’expliquer les propriétés des racines de vaches en pré, une plante très rare, tellement rare qu’elle est cultivée en serre par des sorciers reconnus pour leur savoir-faire dans les plantes rarissimes, ce n’était pas simple sans document. Jaimie, tout à sa concentration à développer son devoir, n’entendit pas la porte de sa chambre s’ouvrir. Ni d’entendre que quelqu’un se rapprochait de son bureau. - Livre de potions, 3ème année. Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Cindy, ce qui fit sursauter Jaimie et lui fit renverser l‘encrier sur le parchemin. - Et ça va ne pas de me faire peur ainsi ! pesta Jaimie. Ne pouvant pas employer la magie pour enlever l’encre du parchemin. C’est malin, je vais être obligée de tout recommencer, grogna Jaimie. - Histoire de la magie, les sortilèges 3ème année. - Hé, qui t’a permis de fouiner dans mes affaires ? - T’apprends la magie ? Waouh, c’est génial, et tu fais de la magie noire, et tu peux lancer des sorts contre ceux qui t’embêtent, et tu fais des tours de magie comme sortir un lapin d’un chapeau, et tu… - Ca suffit, dit Jaimie. Je ne fais rien de tout ça. C’est une passion. C’est tout !! - Ah oui une passion ! C’est pour ça que tu pestes parce que tu dois recommencer ton devoir ! C’est pour ça que tu écris avec une plume et que tu n’emploies pas un bic ou un stylo comme nous ! C’est pour ça que tu t’enfermes tous les jours dans ta chambre ! c’est pour ça… - STOP ! fit Jaimie ! Arrête. Je ne peux rien te dévoiler. Mlle Fresh a bien insisté quand elle est venue me chercher à la gare. - Et puis, j’ai cherché dans l’annuaire des écoles dans le bureau de la directrice, mais il n’existe aucune école avec un blason comme le tien ! - D’accord, je vois que tu as fait ta petite enquête. - Salut les filles, fit Gaëlle en entrant comme une tornade blanche. Mlle Betty nous emmène au cinoche. Vous venez avec nous ? - Non dit Cindy, je préfère rester ici. J’ai des choses bien plus intéressantes à voir ici qu’au cinoche ! - Moi non plus, dit Jaimie. J’ai pas fini mon devoir et j’aimerais le terminer avant de partir chez mon amie. Tout à coup, une chouette entra dans la chambre de Jaimie et vint se poser sur le bureau, tenant dans ses serres, une lettre que Jaimie reconnut aussitôt pour provenir de Poudlard. - Hé fit Gaëlle ! mais…qu’est-ce que… - Tu ne diras rien à personne, dit Cindy menaçante. - Hein ! Dire quoi ? C’est juste que c’est pas banal de voir un hibou pénétrer dans une pièce, portant du courrier, dit Gaëlle. Finalement, je crois que je ne vais pas aller au cinoche. De toute façon, c’est un film pour les plus petits et je l’ai déjà vu ! Je vais prévenir Mlle Betty qu’on reste ici. Et je ne dirai rien, promis Gaëlle face à Cindy qui lui faisait de grands yeux. Jaimie prit l’enveloppe et fit s’envoler le volatile avant de refermer la fenêtre. - Tu ne l’ouvres pas ? Hé c’est le même écusson que sur ta cape ! C’est une lettre de ton école ? Jaimie opina. Gaëlle revint peu de temps après. L’après-midi se passa pour Jaimie à leur expliquer son passé, sa vie à Poudlard. Cindy et Gaëlle lui posèrent des questions. Cindy était plus intéressée par les cours de sortilège et la particularité du professeur Rogue. Un professeur ambigu, sombre et au passé tourmenté qui fascinait la jeune fille. A partir de ce moment, les trois filles furent inséparables. Le jour de la séparation arrivait à grand pas, au grand désarroi des nouvelles amies moldues de Jaimie. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 21 Aoû - 19:02 | |
| Chapitre 66 : le secret de Dumbledore.
Il faisait chaud en cette fin de journée du mois d’août. Un vieil homme descendit d’un taxi qui s’était arrêté devant un orphelinat. Il regarda le bâtiment. Orphelinat de la Ste Pitié. Cela fait longtemps, se dit-il, qu’il n’était plus venu ici. La dernière fois, c’était quatre années auparavant. Il poussa un long soupir. Il savait qu’un jour il devrait y revenir, surtout depuis la disparition de Voldemort. Une question le taraudait. Il ne savait pas si la décision qu’il avait prise, était la bonne. Pour la première fois, il doutait de lui. Il continua à avancer dans le parc de l’orphelinat. Il arriva devant la porte qui s’ouvrit avant qu’il ne pose son doigt sur la sonnette. Il était attendu.
Mlle Fresh faisait les cents pas dans son bureau et regardait par la fenêtre. Visiblement, elle attendait de la visite. Elle soupira. Elle se retourna en entendant une tasse que l’on reposait sans ménagement sur une sous-tasse. Une vieille femme se tenait, assise dans l’un des fauteuils de son bureau. C’était une femme grande, l’âge n’avait pas d’effet sur elle. Les lunettes trahissaient qu’elle devait avoir des problèmes de vue. Son air sévère et strict avait de quoi en glacer plus d’un. Ils doivent pas rire tous les jours, les élèves avec elle, se dit Mlle Fresh. Leurs regards se croisèrent, un léger sourire apparut sur le visage de la visiteuse. Elle y répondit machinalement. Elle entendit une voiture s’arrêter dans la rue. Elle regarda par la fenêtre. Enfin, son dernier visiteur arrivait. Toujours aussi ponctuel, fit-elle en regardant l’horloge pendue au mur. Il avait dit neuf heures. La pendule se mit à sonner. Il était effectivement neuf heures. Elle sortit du bureau et alla ouvrir à son visiteur qui entra et pénétra directement dans le bureau. Il sourit à l’autre visiteuse. - Vous êtes déjà arrivée Minerva. - Albus, je n’aurais raté cette réunion sous aucun prétexte, dit-elle. - Une tasse de thé, Albus ? proposa Mlle Fresh. - Je veux bien, répondit Albus. Ton orphelinat a bien changé Ann, dit-il. Il est devenu plus grand et tu as fait des travaux de rénovation. C’est magnifique. - Merci, dit Mlle Fresh en lui servant une tasse de thé fumante. - Comment s’est passé l’intégration de Jaimie ? - Tout s’est bien passé. Je n’ai pas à m’en plaindre, mis à part le fait que les activités non régies par la magie ne soient vraiment pas pour elle ! Pauvre Mathilda qui était une excellente épouse et femme d’intérieure. Elle n’a pas détint sur sa petite-fille ! - Mathilda n’était pas une sorcière. Elle a épousé James Lassiter qui lui était un excellent Auror. Jaimie tient de lui, dit Minerva. Il est vrai que vous avez bien connu la grand-mère de Jaimie. - Elle était ma meilleure amie, soupira Mlle Fresh. - Jaimie est plus disposée pour la magie, c’est tout. Elle sera comme son grand-père. Ca ne fait aucun doute pour moi, dit Albus. - Pour ça, je suppose qu’elle doit être douée, sans doute, fit Mlle Fresh dédaigneusement. - C’est la meilleure élève que nous ayons à Poudlard, répondit Albus. Nous comptons beaucoup sur elle pour le jour où Voldemort reviendra. Minerva, depuis le temps, vous devriez vous y faire à entendre ce nom ! La peur de prononcer ou d’entendre son nom engendre la peur de l’homme qu’il était. - Avez-vous réfléchi, dit Minerva au fait qu’il faille avouer à Jaimie que… - J’y ai réfléchi des jours et des nuits, dit Albus. - Et ? … demanda Minerva. - Je suis d’avis de ne rien lui dire maintenant. C’est trop tôt. - Oh, Albus, pourquoi attendre ? Si Jaimie l’apprend, la connaissant, elle sera furieuse qu’on ne lui ait rien dit. - Je sais, Minerva, soupira-t-il, mais qu’arrivera-t-il si les partisans de Voldemort apprennent qu’elle est bien en vie ? Qui pourra la défendre ? Ici, tant que personne ne connaît sa véritable identité, elle est en sécurité. Toute la mise en scène a permis de la sauver des Mangemorts qui la recherchaient. - Albus, je ne sais pas, si… - Minerva, Jaimie est encore trop jeune ! Elle n’a pas fini ses études à Poudlard ! Je ne veux pas les mettre en danger toutes les deux ! - Mais elles sont dans le même orphelinat toutes les deux, si elles se croisent ? - Ca ne risque pas d’arriver, dit Mlle Fresh. J’ai pris mes dispositions pour que cela n’arrive pas. Je l’ai envoyée en France, avec d’autres enfants, pendant que Jaimie était ici. - Je ne sais pas si c’est une bonne idée de la laisser dans l’ignorance ! - Minerva, ne vous inquiétez pas. Tout ira bien. La discrétion est très importante dans cette affaire - Mais Jaimie est apte à y faire face. Vous la sous-estimez Albus. - Laissons-la un peu profiter de son adolescence. Elle a plongé bien trop vite dans les problèmes des adultes. Laissons-la un peu vivre, sans penser au lendemain… Il est vraiment très bon, ton thé, Ann. Que rajoutes-tu ? Il a un goût bien particulier qui revigore un vieil homme comme moi. - Albus… ! je… - Minerva, le sujet est clos ! - Très bien, dans ce cas, je vous laisse, dit Minerva en se levant du fauteuil.
Elle se dirigea vers la cheminée, pris une petite poignée de poudre verte dans une petite bourse accrochée à la ceinture de sa robe. La jeta dans la cheminée qui fit surgir des flammes vertes. Avant de disparaître, Minerva McGonagall se retourna une dernière fois vers Albus Dumbledore et lui dit. - Vous avez tort, Albus. Ce n’est pas une bonne chose que de cacher à Jaimie que sa sœur est vivante. Quand elle l’apprendra, elle sera tellement furieuse que tous les murs de Poudlard en trembleront ! Vous ne devrez alors, vous en prendre qu’à vous-même !
Et avant qu’Albus Dumbledore ne lui réponde quelque chose, McGonagall disparut dans les flammes vert émeraude. Mlle Fresh était du même avis que McGonagall mais se garda bien de le dire à Dumbledore. Ils parlèrent de souvenirs communs, pendant des heures, jusque très tard dans la nuit. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Dim 26 Aoû - 18:39 | |
| Chapitre 67 : la fin des vacances à l’orphelinat.
Pendant toutes ses vacances, Jaimie avait reçu des hiboux de ses amies mais aussi de Molly Weasley. Elle lui demandait régulièrement comment elle allait. Ce qu’elle faisait la réconfortait beaucoup. Molly était un peu comme une seconde mère pour Jaimie et le différent qui opposait Charlie et la jeune fille la chagrinait énormément.
Jaimie prépara ses bagages. Demain, Lisa venait la chercher pour terminer la fin des vacances ensemble. Elle avait le cœur léger et en même temps, elle laissait ici des personnes avec qui elle avait eu beaucoup d’affinités. Elle s’était attachée aux petites monstres qui lui donnaient tant d’amour. Encore une fois, elle se mit à penser à sa sœur. Elle donnerait n’importe quoi pour que sa sœur soit encore en vie. Elle se mit à imaginer que tout cela n’était qu’un cauchemar et qu’un jour quelqu’un lui dirait que sa famille est cachée quelque part, en vie. Jaimie soupira. Ce n’est pas avec des rêves que l’on peut aller de l’avant, se dit-elle. Des petits coups frappés à la fenêtre la tirèrent de sa rêverie. Un hibou, qu’elle reconnut tout de suite comme étant celui des Weasley, attendait derrière la fenêtre. Jaimie alla lui ouvrir et lui prit la lettre qu’il tenait.
Ma chère Jaimie,
Tu n’es pas sans savoir qu’Arthur et moi te portons une grande estime et que nos deux familles ont été, tout au long de ton enfance, amies et que nous t’apprécions beaucoup, ainsi que Charlie, même si pour le moment, vous êtes en froid.
Arthur et moi en avons beaucoup discuté cet été. Je souhaite te faire part de notre invitation. Nous te convions à passer le reste de tes vacances chez nous au Terrier au lieu de les passer dans cet orphelinat moldu (ces établissements moldus n’ont pas du tout ma confiance)
Qu’il soit bien clair que je ne te force pas à venir et que, quelle que soit ta décision nous la respecterons ! Je vais devoir m’arrêter d’écrire car Errol, notre hibou est prêt à partir !
Je t’embrasse de la part de toute la famille et attends ta réponse !
Bien affectueusement
Molly Weasley
Jaimie répondit immédiatement à la lettre de Molly.
Ma chère Molly,
C’est avec une grande émotion que j’ai lu ta lettre. Vous savez combien je vous adore Arthur et toi. Cependant, je vais devoir dire non à votre touchante proposition. En effet, mon amie Lisa vient me chercher demain, et je passerai la fin de mes vacances chez elle.
De plus, vous connaissez la situation entre Charlie et moi. Pour le moment, notre amitié est au point mort. Je ne crois pas dès lors qu’il soit judicieux de ma part de m’installer chez vous. Et malgré toute l’affection que je vous porte, je préfère, pour le moment décliner votre invitation. Je vous adore tous les deux.
Tendrement
Jaimie.
Jaimie renvoya Errol avec la réponse. Cette proposition lui faisait réellement plaisir, mais Charlie n’avait même pas envoyé un hibou pendant les vacances ! Alors de là, à penser qu’il n’aurait certainement pas approuvé sa venue ! Jaimie savait, en connaissant Molly, elle soupçonnait cette dernière de jouer les entremetteuses !
Le lendemain, Jaimie était très nerveuse. Elle n’avait jamais vu le père de Lisa. Elle espérait qu’il ne tiendrait pas compte de son appartenance avec le Seigneur des Ténèbres.
Vers deux heures, Jaimie avait amassé ses bagages dans le hall d’entrée de l’orphelinat. Cindy vint la rejoindre. Jaimie put voir que les larmes n’avaient pas encore séché sur le visage de son amie. - Tu vas me manquer, lui dit Cindy. Affreusement me manquer. - Ne pleure pas, lui dit doucement Jaimie. Je t’écrirai. Je t’enverrai un hibou toutes les semaines et tu pourras me répondre en me renvoyant le même hibou. - C’est vrai, lui demanda Cindy. - Je t’en fais la promesse. Tu n’auras qu’à lui dire « Jaimie, à Poudlard » et il saura où aller.
Jaimie entendit une voiture s’arrêter devant l’orphelinat. Une voiture très luxueuse était devant l’entrée. Un homme assez grand et très élégant en sortit. Il était seul. Lisa avait dit qu’elle accompagnerait son père. Peut-être n’a-t-elle pas pu. A cet instant, Mlle Fresh sortit de son bureau et accueillit le visiteur dehors. - Bonjour M. Fornight - Mlle Fresh, dit l’homme en lui faisant un baise-main. Comment allez-vous ? - Je vais bien. J’espère que vous ne venez pas me relancer pour… - Mais si justement. Ma femme et moi adorons cette petite et nous aimerions lui donner un foyer où… - Je vous l’ai déjà dit, vous perdez votre temps et le mien, dit sèchement Mlle Fresh. Cette petite n’est pas adoptable. Sa situation est complexe et je ne peux donner une suite favorable à votre demande. - Mais Mlle Fresh, votre prix sera le mien. - Ce n’est pas une question de prix, dit Mlle Fresh agacée. Mais il y a d’autres enfants qui vous raviront et qui eux aussi ont besoin d’un foyer. - Non, c’était Kate que nous voulions. - Dans ce cas, je ne peux rien pour vous. Bien le bonjour M. Fornight ! dit Mlle Fresh regagnant son bureau. - C’est la première fois que je la vois refuser une adoption, murmura Cindy. - C’est qui, cette Kate ? demanda Jaimie intriguée - Une petite qui a été envoyée en France pour les vacances. Un vrai petit diable ! Mais d’une gentillesse à toute épreuve. Tu sais quoi, je vais faire une photo de nous toutes et je te l’enverrai. - Ce serait géniale, dit Jaimie enjouée.
Une autre voiture arriva. Cette fois, Jaimie pouvait voir Lisa à l’intérieur. Un homme, grand, élégamment vêtu en descendit. Mlle Fresh accueillit le visiteur et lui proposa une tasse de thé en bonne hôtesse qu’elle était. Lisa et Jaimie se jetèrent dans les bras l’une de l’autre. Jaimie présenta Lisa à tout le petit groupe d’enfants réunis. Pour certains, la séparation fut déchirante. Jaimie leur fit de grands signes en partant. Certains coururent derrière la voiture pour voir une dernière fois leur amie. Jaimie ne vit pas la petite larme de Mlle Betty, ni celle de Mlle Fresh. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
Nombre de messages : 101 Age : 59 Date d'inscription : 01/06/2007
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Dim 26 Aoû - 18:40 | |
| Chapitre 68 : Chez les Brown.
Le voyage fut long. Lisa habitait dans le sud de l’Angleterre. Une petite ville s’appelant Eastbourne. Une ville balnéaire, en bord de mer. Pendant le voyage, les filles n’arrêtaient pas de parler de leurs vacances. Jaimie expliqua à Lisa ses déboires avec les activités moldues. Ce suis fit rire son amie. Lisa questionna longuement Jaimie. Le fer à repasser, la machine à laver. Jaimie n’avait pas trié le linge et avait mélangé le linge blanc et les couleurs. Le beau chemisier blanc de Framboise avait pris une teinte légèrement rose. Ce qui avait fait rire tout le monde sauf Framboise qui avait foudroyé Jaimie du regard. Elle lui expliqua comment les moldus devaient faire la vaisselle et son expérience d’avoir trop mis de savon. Jaimie lui expliqua aussi comment Cindy et Gaëlle avait découvert son secret. Mais que maintenant, une amitié très forte les liait. Les heures qu’elle avait passé avec la petite Isa, Elise et Justine. Leur ouverture sur le monde qui les entourait. Les changements perceptibles qu’elle avait vu se développer. Et puis, cette petite Kate qu’elle n’avait pas vue.
Lisa lui expliqua ses vacances. Elle était partie 2 semaines en Espagne, dans un hôtel moldu. Lisa était de sang mêlé. Sa mère moldue était d’origine espagnole et son père était sorcier et anglais. Ainsi, chaque année, Lisa allait en Espagne pour y visiter la famille maternelle. Et puis, elle avait passé une semaine au Terrier. Lisa était surprise de la famille Weasley. Elle, enfant unique, n’avait pas l’habitude d’avoir autant d’enfants près d’elle. Elle s’était beaucoup occupée de la petite dernière, née durant l’année. Ginny était un bébé agréable et facile à vivre. Pas comme les jumeaux ! De vrais petits diables. C’est fou, disait-elle l’imagination de ces gosses alors qu’ils n’avaient que 4 ans. Elle était plusieurs fois tombée dans leur piège, à son grand désespoir ! Une semaine, c’était tout ce qu’elle pouvait supporter. Jaimie l’envia d’avoir été si proche de son ami et de sa famille. A ces mots, Jaimie repensa à la conversation surprise entre Mlle Fresh et ce monsieur Fornight et la réflexion de Cindy s’insinua en elle. Lisa vit que son amie était préoccupée mais Jaimie ne voulait pas dévoiler ce qui l’obsédait ainsi. Et ce prénom qui prenait de plus en plus de poids, Kate. Si sulement…
Ils arrivèrent dans l’après-midi. La seconde résidence des Brown était une villa en bord de mer. C’était une ancienne maison de maître avec tout le confort d’un moldu. Lisa fit visiter la maison à Jaimie, qui était époustouflée par le luxe. Il y avait un étage, où se trouvaient les chambres et les salles de bain. Lisa lui montra sa chambre, ainsi que celle de Jaimie. Les chambres des jeunes filles se ressemblaient. Les pièces étaient chaudes et accueillantes. On s’y sentait vraiment bien. La cuisine était aménagée de tous les appareils ménagés qu’affectionne particulièrement un moldu. La maman de Lisa s’occupait de ses plantes dans la véranda. C’était une pièce totalement sous verre. Les plantes y étaient luxuriantes. Sa maman était une femme généreuse et quand elle vit Jaimie entrer, elle laissa tomber sa pelle et son terreau et prit Jaimie dans ses bras, la serra vigoureusement contre elle. Toutes les appréhensions de Jaimie tombèrent d’un seul coup.
Le voyage lui avait creusé l’estomac qui criait famine. La maman de Lisa avait préparé un plat typiquement espagnol, une paella. Jaimie n’avait jamais mangé ce genre de plat. Elle trouva cela excellent, ce qui fit plaisir à la maman de Lisa qui avait préparé elle-même le repas. Jaimie s’étonna qu’il n’y ait pas d’elfe de maison, mais Lisa lui expliqua que sa maman préférait tout faire elle-même. En plus, elle n’aimait pas top l’aspect des elfes de maisons. Elle en avait peur. Son mari n’avait pas voulu insister sur ce sujet et laissa à la maîtresse de maison le soin d’apporter le confort et la propreté dans sa maison. La soirée se termina par le visionnage des photos de vacances en Espagne. Le reste de la famille semblait être pareil aux Brown. Des gens charmants et très accueillants.
Les vacances se passèrent à flâner le long de la mer, se prélasser sur la plage. Le soir, les filles aimaient se promener dans la ville. Lisa lui montrait des boutiques moldues. Les vêtements qu’on y vendait. Elles se gaussaient de voir les garçons se retourner sur leur passage. Ces quinze jours passèrent à une vitesse affolante. Les Brown avaient décidé de passer les trois derniers jours à Londres. Ils allaient passer ces quelques jours au Chaudron Baveur. Il fallait se rendre sur le Chemin de Traverse, pour y acheter les fournitures de Lisa et de Jaimie. Le Chaudron Baveur, qui faisait aussi office d’hôtel, était sombre, mais propre. Lisa et Jaimie se partagèrent une chambre.
Le lendemain, elles passèrent chez Gringott’s. Jaimie pour la première fois, entra dans cette banque de sorciers. C’était un endroit curieux, tenu par des Gobelins. L’un d’eux l’invita à la suivre jusqu’au coffre 123 par un réseau de wagons sur rail. Quelle ne fut pas sa surprise de voir le coffre rempli de pièces, de gallions, de noises…Jaimie en eut les larmes aux yeux. Tout cet argent laissé par son grand-père la laissait sans voix. Elle remplit sa bourse, pour ses achats.
Les deux filles sortirent de la banque et retrouvèrent le chaud soleil de l’extérieur. Jaimie se sentait mieux dehors. Les filles sortirent leurs listes, et commencèrent leurs achats. Elles allèrent chez Mme Guipure se refaire des uniformes, ainsi que de nouvelles robes de sorciers. Les leurs étant devenues trop courtes. Puis elles allèrent chercher leurs ingrédients pour le cours de Potions. Elles regardaient les vitrines. Certaines y montraient le tout nouveau balai, une comète 260. Certains enfants bavaient devant cette nouvelle merveille. Elles se rendirent vers Fleury pour y acheter leurs livres. C’est en se rendant dans cette échoppe qu’elles firent une rencontre peu banale. | |
| | | lololili Petit nouveau
Nombre de messages : 124 Date d'inscription : 21/07/2010
| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 19 Nov - 11:50 | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien | |
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| | | | Jaimie, l'ange gardien | |
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