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| Jaimie, l'ange gardien | |
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mamanchoulex Bibliothécaire
Nombre de messages : 101 Age : 59 Date d'inscription : 01/06/2007
Informations de l'école Points: Gallions: Animagus: panthère noire
| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 10 Juil - 15:13 | |
| Chapitre 24 : les préparatifs
Le lendemain matin, c’est de bonne humeur que Jaimie se leva. La perspective de sortir du manoir la rendait joyeuse. Au contraire de Narcissa, qui elle ne voyait pas d’un bon œil le départ de Jaimie. Mais Voldemort avait donné des ordres et ils étaient indiscutables. Lucius et Narcissa se demandaient quel sortilège avait lancé le Maître pour qu’il ait tant confiance et qu’il accepte d’expédier Jaimie chez son ennemi, Dumbledore.
Lucius accompagna Narcissa et Jaimie sur le chemin de Traverse. Jaimie n’avait jamais pu sortir du manoir, et malgré tout, elle avait cette sensation de découverte. Elle ouvrait grand les yeux car tout était nouveau pour elle. Ils pénétrèrent dans le Chemin de Traverse, une rue pavée où grouillait énormément de monde. Certains se retournaient et d’autres chuchotaient sur leur passage. Mais Jaimie n’en avait cure ce qui ne fut pas le cas de Lucius et de Narcissa. Ils décidèrent de ne pas s’attarder et firent les emplettes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. En repartant vers le manoir, Jaimie regardait l’ampleur des achats. Il fallait tellement de choses en passant par un chaudron, un uniforme, des robes de sorcière, des livres, 1 télescope, une balance, des fioles…
Dans moins de 2 semaines, Jaimie quitterait ce manoir maudit. Depuis quelques jours, le fils Macnaire rendait visite aux Malefoy. C’était un gamin gros et gras, boutonneux et Jaimie ne l’aimait vraiment pas. Elle le trouvait lourd, franchement trop familier avec elle. Un vrai pot de colle. Mais, voulant mettre toutes les chances de son côté pour partir, elle faisait contre fortune bon cœur. Il le fallait, c’était le prix à payer pour sa tranquillité d’esprit.
Les 2 semaines passèrent très vite et on fut rapidement le 1er septembre. Jaimie s’était levée très tôt. Elle s’était habillée en jeans. Ce que Jaimie ne savait pas c’est que le pantalon la mettait en valeur et, lorsqu’elle descendit de sa chambre, Graham Macnaire fut scotché par la vue qu’il avait. Vraiment, Jaimie était une très jolie fille et il en était le garde du corps attitré. Il en bavait d’avance.
Ils arrivèrent tous à la gare King’s Cross de Londres, et se dirigèrent vers le quai 9 3/4 . Il se trouvait entre les quais moldus 9 et 10. Ils devaient passer au milieu et foncer dans un mur en forme d’arc et, ils débouchèrent sur le quai 9 ¾ où une vieille locomotive à vapeur attendait les élèves. Il y avait énormément de parents qui accompagnaient les élèves de tout âge. Graham et Jaimie montèrent dans le train, dans le dernier wagon. Le père de Graham faisait les dernières recommandations à son fils. Jaimie trouva un compartiment de libre. Elle glissa sa valise sous la banquette avant de s’asseoir. Il y avait énormément de va-et-vient dans le train. Certains parents pleuraient de voir leur progéniture partir toute seule vers une nouvelle vie, sans eux. Graham parlait encore avec son père quand le train s’ébranla. - Salut, dit une jeune fille, je peux m’asseoir près de toi, tous les compartiments sont pleins. - Bien-sûr, dit Jaimie, entre.
Le train prit de la vitesse. Graham entra dans le compartiment et se renfrogna quand il vit que quelqu'un était déjà à l’intérieur avec Jaimie. - Tu es qui toi ? dit-il impoliment. - D’abord, on dit bonjour quand on est poli, lui rétorqua l’inconnue. Je m’appelle Lisa. Lisa Brown. Et toi ? demanda-t-elle en se retournant vers Jaimie. - C’est ma copine, dit Graham, avant que Jaimie ne réponde. - Ta copine a un nom et une langue, non !
Jaimie se mit à rire. Elle admirait l’aplomb de Lisa. Jamais personne n’avait osé, c’est sûr, parler ainsi à un Macnaire. Avant que Graham ne lui réponde par une remarque cinglante, Jaimie tendit la main à Lisa. - Je m’appelle Jaimie. Heureuse de faire ta connaissance. Et pour ta gouverne, voilà Graham et nous ne sommes pas vraiment amis, fit Jaimie.
Cette dernière remarque eut pour seule réponse un grognement d’ours de Graham. Ce qui fit rire les deux filles. Lisa se révéla être une grande bavarde ce qui fit fuir Graham, malheureusement pas pour longtemps, il revint accompagné de plusieurs autres garçons aussi impolis que lui. Adeptes des bruits incongrus, grossiers et ayant des blagues douteuses qui ne faisaient rire qu’eux. Les deux filles étaient mal à l’aise. D’un petit geste de la tête, elle indiqua à Jaimie qu’elle sortait. Lisa se leva, suivit de Jaimie. Graham l’agrippa par son poignet mais Jaimie se dégagea d’un coup sec. - Où vas-tu ? demanda Graham. Tu sais bien que ton père… - J’ai pas besoin d’un porc pour garde du corps, fit Jaimie. Et elle sortit du compartiment en le laissant pantois.
Les 2 filles firent un tour dans le train, suivies par Graham et ses acolytes. Lisa trouva d’autres copines et entraîna Jaimie dans un compartiment déjà bondé par le nombre d’occupantes. Les garçons restèrent à l’extérieur. Ce qui permis à Jaimie de se faire de nouvelles amies. Elle fit ainsi la connaissance de Kate Cavendish, Jane Firmann, Carolyn Switch, Severine Poms, Adisson MacLoud. Jaimie passa une agréable matinée à discuter avec ses nouvelles amies qui étaient toutes tellement bavardes qu’aucune n’avait relevé que Jaimie était la seule à ne pas parler d’elle. De toute manière, qu’aurait-elle bien pu dire ? Son esprit n’était qu’un bout d’ouate cotonneux. Les garçons en avaient sans doute eu marre d’attendre devant le compartiment car lorsque Jaimie leva les yeux, ils n’étaient plus là à faire le pied de grue, à son grand soulagement. Le voyage continua avec les rires et les anecdotes familiales des unes et des autres. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 10 Juil - 15:14 | |
| Chapitre 25 : La rencontre Jaimie était heureuse. Elle avait quitté sa prison dorée. Nul doute que Graham enverrait un hibou à son père pour se plaindre du comportement de Jaimie. Mais peu lui importait ! Pendant 10 mois, elle serait loin de cette ambiance lugubre. C’était le plus important pour elle. Il y avait toujours autant de va-et-vient dans les couloirs du train. Beaucoup de garçons, qui ne se privaient pas de reluquer les filles. Jaimie n’était pas habituée à ce genre de situation et ça la mettait vraiment mal à l’aise. Dans un autre compartiment du train, à l’avant, Deux garçons se moquaient de leur nouvel ami qui n’arrêtait pas de faire des aller-retour dans le couloir. - Dis, Charlie, j’ai l’impression que notre nouvel ami est un chaud lapin ! - Casey, je crois qu’on va devoir lui mettre une laisse ! Casey était basané, venant de mère moldue et de père sorcier. Tout à coup, un blondinet fit irruption dans le compartiment. - Les gars, je vous le dis, c’est incroyable. Là-bas, il y a un compartiment rempli de filles, waouh, je ne vous dis pas ! La classe ! J’en ai repéré une, pffff, elle est d’une beauté. Charlie pensa immédiatement à Jaimie. Aucune fille n’arriverait à sa cheville. Il en gardait un souvenir encore vivace. Il regarda son bracelet, sachant le secret qu’il contenait. - Faut que vous veniez les voir. Trop mortel ! - Bon, fit Casey, si on y va pas, il va nous mener une vie d’enfer. Tu viens ? - Non, dit Charlie, ça ne m’intéresse pas ; - Quoi, mais t’es un malade, dit Jimmy ! T’as déjà une petite copine ? - C’est ça mon cœur n’est pas libre, soupira Charlie. - Si ça te fait cet effet là, franchement ça ne donne pas envie d’être amoureux, dit Jimmy dépité. - C’est une histoire compliquée, dit Charlie Ses deux amis sortirent du compartiment, il en profita de ce qu’il était seul pour caresser son bracelet, le visage de Jaimie apparut automatiquement. Où était-elle ? Que faisait-elle ? Et dire que normalement elle devrait être ici, dans ce train, avec lui. A chaque fois qu’il pensait à elle, la mélancolie le reprenait. Il ne pleurait plus, il avait trop pleuré sa disparition. - Jimmy n’a pas tort, fit Casey en ouvrant la porte du compartiment. - Ah bon, à ce point là ! - J’ai flashé sur la petite brune et Jimmy lui a en vue une blonde. Si elle n’avait pas un regard si triste, elle serait magnifique. - Un regard triste ? demanda Charlie. - En fait, c’est plutôt un regard vide. Oui, je dirais, un regard sans vie. Je ne sais pas comment t’expliquer. Va voir par toi-même. Charlie sortit de son compartiment et alla à la recherche de Jimmy. Il le retrouva dans un couloir bondé. Jimmy lui fit un signe de la tête pour lui montrer le compartiment des filles. Charlie regarda dans celui-ci. Bof ! Pour Charlie elles étaient toutes banales. Mais lorsque son regard se posa sur la jeune blonde assise près de la porte. Il n’y croyait pas. Ses yeux devaient lui jouer un tour. C’est pas possible. Il l’aurait reconnue parmi des milliers de filles. Il n’en revenait pas. C’était elle. Jaimie sentit que quelqu’un l’épiait. Elle tourna son regard et vit un rouquin la dévisager. Elle soutint son regard sans sourciller. Elle ne put que remarquer la similitude du rouquin avec le portrait du bracelet. Instinctivement, elle mit sa main à son poignet, geste que Charlie remarqua. Il leva la manche de sa chemise, ce qui découvrit son poignet. Elle remarqua que lui aussi portait le même bracelet qu’elle. Ils se regardèrent à nouveau. Elle chercha dans ses souvenirs mais rien à faire. Elle ne le reconnaissait pas mais lui visiblement la connaissait. Charlie fut déçu. Il comprit que quelque chose n’allait pas. Son regard qui était si lumineux était maintenant éteint. Son visage était impassible alors qu’avant, un simple regard et, son sourire apparaissait. Avant. Le mot était dit. Charlie tourna les talons et repartit dans son compartiment. Il ne comprenait pas ce qui était arrivé à son amie, sa meilleure amie, son amour. Tout en étant dans ses songes, il ne vit pas arriver la bande de mauvais garçons qui marchaient goguenards. Jaimie avait vu Graham et ses acolytes et sentit qu’il allait se passer quelque chose. Son regard était mauvais. Ils allaient certainement faire des bêtises et essayer d’avoir une emprise sur d’autres. Jaimie se leva et ouvrit le compartiment. Elle vit que Graham se dirigeait vers l’avant du train. Elle le suivit. Il chahutait dans tous les compartiments, terrorisait les autres élèves. Arrivé au dernier compartiment, il s’acharna sur les occupants devant ses comparses hilares. Jaimie fonça jusque là, bouscula les amis de Graham, jusqu’à ce qu’elle se retrouve derrière lui. Elle sortit sa baguette. - CA SUFFIT GRAHAM - Jaimie, mais…. - TU VAS LEUR FOUTRE LA PAIX ! - Mais, c’est un Weasley, son père est un traître à son sang et… - C’est ce que ton père t’a dit de faire ? D’emmerder ton monde ? Si tu continues, tu auras à faire à ma baguette. N’oublies pas qui je suis et qui est mon père ! Maintenant si tu veux tâter de ma baguette, libre à toi. - Tu ne vas quand même pas défendre ce rouquin ! - Je ne défends personne, mais j’ai pas envie de commencer l’année en ayant des ennuis à cause de toi ! Graham jaugeait Jaimie. Pendant plusieurs secondes, ils se regardèrent, chacun tenant sa baguette pointée sur l’autre. Graham abaissa la sienne et sortit du compartiment non sans proférer des menaces. Jaimie regarda Charlie et ses deux amis. Charlie remarqua son regard froid. Il n’y avait aucune chaleur. Ca lui faisait mal. Eux qui étaient si proche. Au moment de sortir du compartiment, Charlie retint Jaimie par le bras. Elle se retourna et fut attristée de voir le regard de Charlie. - Jaimie, tu ne me reconnais pas ? demanda Charlie implorant. - Non, désolée. - Nous étions les meilleurs amis du monde... - Vraiment ? fit-elle glaciale. Ecoute Weasley, je viens de te sauver la mise mais tâche de ne pas croiser Graham et ses acolytes. C’est une vrai teigne, et il ne lâche pas facilement sa proie. - Merci du conseil, dit-il sur le même ton. - Je te prie instamment de me lâcher maintenant, Weasley ! Ils se jaugèrent du regard avec animosité. Il n’y avait plus aucune trace de leur amitié, plus aucune trace de leur amour naissant, l’été précédent. Jaimie repartit dans le compartiment des filles. Charlie s’assit et ferma les yeux. Il aurait voulu pleurer mais les larmes ne venaient pas. Casey et Jimmy regardaient leur ami, mais ne posèrent aucune question. Plus tard peut-être, mais pas maintenant. Charlie les remercia en son fort intérieur de ne pas le faire. Il était malheureux. Il voulait garder ça pour lui. C’était fini avec sa petite souris. C’était fini. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Mar 10 Juil - 15:15 | |
| Chapitre 26 : l'absurde réalitéC’était une journée spéciale aujourd’hui, la rentrée scolaire à Poudlard. Le directeur le l’école de sorcellerie adorait cette journée. C’était l’occasion de voir de nouvelles têtes, de revoir des anciens, de retrouver ses amis les professeurs. Il en avait connu des élèves qui y sont passés dans cette école. Du temps où il y était professeur, il a vu les bons comme les mauvais, ceux qui ont fait une belle carrière et d’autres … quand il y pensait, une petite pointe de nostalgie arrivait. Il posa les yeux sur son bureau, sur la photo de son ami et de sa famille, tous trop tôt disparus. Il en avait connu des amis qui disparaissaient trop tôt. La guerre faisait rage depuis si longtemps. Il avait connu Voldemort enfant, il avait été le chercher à l’orphelinat moldu. Déjà là, il avait senti que cet enfant était mauvais, il aimait faire le mal autour de lui. Avec les années, Tom Jedusor, « puisque c’était son vrai nom », était un élève brillant. Dommage qu’il ait mis son art à mauvaises contributions. Il aurait pu faire tellement de grandes choses ! Quel talent gâché ! Il a su se faire entourer par des sorciers plus faibles, sous son emprise, prêts à réaliser les moindres désirs de leur maître, puisque c’est comme ça qu’il se fait appeler. Dumbledore soupira et reposa la photo de la famille Lassiter-Dawlish. Il y a un an, il assistait à leurs funérailles. Il y a un an, ils avaient été lâchement abattus par des Mangemorts, si nombreux qu’ils avaient eu raison de son ami, un Auror de première classe. Tom avait appris la naissance de Jaimie, sa fille, et n’avait jamais accepté la fuite de sa mère enceinte à l’époque. Il les avait retrouvés et punis par la mort. Quant à la jolie Kate, qui n’était qu’une toute petite fille… Dumbledore soupira à nouveau. On frappa à la porte de son bureau. Minerva McGonagall, la directrice adjointe de Poudlard entra. Minerva était en plus d’être une excellente adjointe, un professeur de métamorphose exceptionnel, mais aussi une amie proche. - Bonjour Albus. - Minerva. Comme d’habitude, vous êtes la première arrivée. - Albus, une rentrée à Poudlard est toujours spéciale mais cette année… - Oui, Minerva, cette année sera difficile. - Difficile ? Pensez-vous que la petite Dawlish sera présente ? demanda Minerva. Tout à coup, dans la cheminée du bureau de Dumbledore, des flammes vertes apparurent, signe qu’un sorcier allait arriver par la poudre de cheminette. Un jeune homme, les cheveux noirs comme l’ébène, en bataille et portant des lunettes rondes, apparut. - Bonjour James. Comment vas-tu ? - Bonjour Albus, Minerva. - Bonjour Potter. - J’ai eu des contacts dans la semaine, dit Dumbledore. - Des nouvelles de Jaimie ? demanda James. - En effet, continua Dumbledore. Et bien, il semblerait que les Malefoy accompagnaient Jaimie pour ses achats de fournitures scolaires. - Ses achats scolaires, ça veut dire qu’elle va venir ici, dit James, confiant. - Les Malefoy, s’écria Minerva, mais Albus, ça veut dire que… - Oui Minerva. Dans un sens, je suis soulagé de savoir que Jaimie est en vie. Mais d’un autre côté, cela veut aussi dire que Jaimie est bien avec Voldemort. Je vous en prie Minerva, depuis le temps, vous devriez savoir entendre son nom ! Et je dois dire que de ce côté là, les nouvelles sont mauvaises. - Mauvaises ? répondit James. - J’ai reçu un hibou des Weasley. Ils étaient à la gare de King’s Cross ce matin. Les nouvelles ne sont pas réjouissantes, je le crains, riposta Dumbledore. - Oh ! Albus ! - Oui, Minerva, les Weasley ont eu l’occasion d’apercevoir Jaimie. Mais si ce qu’ils me disent dans la lettre se confirme… - Albus, que disent-ils, voyons ? interrogea Minerva. - Apparemment, Jaimie serait sous l’emprise d’un sortilège puissant. Et ça recoupe les informations que l’on m’a donné la semaine passée. - Un sortilège puissant ? émit James. - Eh ben, si Jaimie suit aveuglément les Malefoy, je présume que son père aura lancé un sortilège pour la manipuler à sa guise, répondit Dumbledore. - Albus, vous êtes un grand sorcier, vous pourrez certainement la délier de ce sortilège. - Je vous remercie, Minerva pour ce compliment, mais j’ai bien peur de ne rien pouvoir faire ! - Mais ce n’est pas possible, Albus, voyons, il y a certainement un moyen de défaire ce lien ! s’insurgea James. - Minerva, James, si Tom envoie sa fille ici, sans crainte, c’est qu’il est sûr que son sortilège est indéniablement réussi. Et j’ai bien peur de devoir m’avouer vaincu, cette fois-ci. - Mon Dieu, mais qu’allons-nous faire ? - Rien. - Comment rien, mais Albus, vous n’êtes pas sérieux ! s’écria James. - J’ai bien peur que si ! Je crois connaître le sortilège lancé. - Mais c’est formidable, si vous connaissez le sortilège vous pouvez… - Non, Minerva, dit doucement Dumbledore, le seul à pouvoir le délier c’est celui qui l’a lancé lui-même. Et d’une seule manière. La mort. - Oh ! Albus, ce n’est pas possible. - La mort, dit James, mais… - Malheureusement, Minerva, James. Il faut espérer que l’amour donné par Peter et Félicity saura atténuer les effets du sortilège. Je l’espère, Minerva, C’est notre seul espoir. Je l’espère vraiment. - Notre seul espoir ? Mon Dieu, par Merlin ! - Merci de vos informations, Albus, je vais de ce pas avertir Lily et Sirius. Ils vont être déçus. - Je m’en doute James ! Je suis désolé, je sais que Jaimie est votre filleule mais malheureusement vous ne pouvez rien faire non plus. Pensez à votre sécurité, vous aussi. Remets le bonjour à Lily de notre part. - Il est temps d’aller accueillir les autres professeurs Minerva. Ils vont bientôt arriver. James repartit par la cheminée, comme il était venu, en jetant une dernière fois un regard à ses amis avant de s’évaporer dans les flammes vertes. Albus Dumbledore et Minerva descendirent le grand escalier central du château, bras dessus, bras dessous. Leur espoir était bien mince mais Dumbledore avait une foi inébranlable dans la force de l’amour. Et Félicity et Peter avaient adoré leur fille, qui était plus qu’un joyau pour eux. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 18:39 | |
| Chapitre 27 : Le choixpeau magique
Charlie fut maussade durant tout le reste du voyage. Casey avait compris que par ce mutisme, Charlie cachait une profonde détresse. Quant à Jimmy, il était parvenu à se lier d’amitié avec l’une des jeunes filles du compartiment. Casey profita d’un énième va et vient de Jimmy pour parler à Charlie. - Charlie, si tu veux en parler, c’est le moment. Je te promets de rester muet comme une tombe, dit Casey. - Y a rien à en dire. Il n’y a plus rien à dire et j’ai pas envie d’en parler. - Tu connais cette fille n’est ce pas ? Elle a beaucoup compté pour toi, un amour d’enfance ? - Oui, murmura Charlie. Mais ce qui me fait le plus mal c’est sa froideur, et elle ne me reconnaît plus. - Il y a longtemps que vous ne vous étiez pas vu ? - Une année, une longue année sans la voir. - Ben dis donc, elle t’a vite oublié ! Fais pareil ! Elle ne vaut pas la peine que tu …. - TU NE SAIS RIEN SUR SON HISTOIRE ! C’EST PAS DE SA FAUTE SI ELLE EST COMME CA MAINTENANT, hurla Charlie. - Hé, calme-toi, je ne voulais pas te vexer ! Son visage me dit quelque chose, mais je ne me souviens plus où j’ai pu le voir. Elle s’appelle comment ? - Jaimie. - Jaimie comment ? Son nom de famille ? - Fiche-moi la paix Casey. Je ne te dirai rien. C’est clair ? - Très clair, dit Casey.
Le train se mit à ralentir. Casey et Charlie revêtirent leur robe de sorcier. Charlie s’en voulait de la manière dont il avait parlé à Casey et s’en excusa auprès de son ami. Casey avait compris que cette fille était un sujet tabou et savait qu’après tout, ils ne se connaissaient pas encore assez bien pour se dévoiler tous leurs secrets. C’était encore trop tôt. Le train s’arrêta et tout le monde descendit. Charlie, instinctivement, rechercha Jaimie des yeux. Il l’a vit plus loin, Graham Macnaire à ses côtés, ce qui l’exaspéra. Qu’est-ce que gros lourdaud faisait à côté de sa petite souris ? Macnaire entoura les épaules de Jaimie mais elle se dégagea très vite et le regard qu’elle lui lança était si violent que Graham recula vite fait. Charlie en sourit. Jaimie se retourna et croisa son regard, une fraction de seconde un sourire se dessina sur les lèvres de Jaimie mais très vite elle reprit son air glacial ce qui la rendait arrogante aux yeux de Charlie. - Par ici, les élèves de première année. Suivez-moi, fit une grosse voix. Hagrid, un demi-géant s’occupait chaque année, de mener les premières années, au château.
Les élèves suivirent docilement Hagrid, jusqu’aux rives d’un lac noir. Le reflet du château se mirait dans le lac. C’était une grande bâtisse érigée tout au-dessus d’une montagne. Toutes les fenêtres étaient illuminées comme pour souhaiter la bienvenue à ses nouveaux arrivants. Les élèves montèrent dans des barques pour traverser le lac. Arrivés de l’autre côté de la rive, ils durent grimper un chemin étroit et abrupt avant d’arriver devant les portes de Poudlard. Les élèvent entrèrent, tous aussi intimidés par la beauté du château. Ils furent réunis en bas du grand escalier. Une grande dame aux cheveux noirs, les attendait en haut de ceux-ci. Elle avait l’air sévère et les élèves surent de suite qu’il valait mieux filer droit avec elle. - Vous pouvez monter. Bienvenue à Poudlard, dit-elle. Je suis le professeur McGonagall, directrice adjointe de Poudlard. Le banquet de début d’année va commencer mais avant ça vous allez être répartis dans différentes maisons. Il y a 4 maisons à Poudlard : Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard. Vous ferez gagner des points à votre maison respective à chaque fois que vous aurez de bons résultats. Dans le cas contraire, vous lui en ferez perdre. En fin d’année, on comptabilisera les points et la maison qui en aura le plus, gagnera la coupe des quatre maisons. C’est un grand honneur de gagner cette coupe. Suivez-moi et mettez-vous en rang, dit le professeur aux élèves.
Ils entrèrent dans une grande salle illuminée par des cierges suspendus. Quatre tables étaient alignées, et les autres élèves y avaient déjà pris place. Les élèves s’avancèrent jusqu’à la table des professeurs qui se tenait au bout de la salle. Le plafond de la salle ressemblait à un ciel étoilé. Un vieux chapeau était déposé sur un tabouret. Il se mit à chanter une chanson pour les nouveaux élèves. Lorsqu’il la termina, il s’immobilisa à nouveau. McGonagall s’avança vers les élèves. - Quand je vous appellerai par votre nom, vous vous assoirez sur le tabouret et mettrez le choixpeau sur votre tête. Il vous dira dans quelle maison vous devrez aller ! McGonagall commença à énumérer la liste par ordre alphabétique. Un à un, les élèves s’asseyaient sur le tabouret, mettaient le choixpeau qui leur indiquait le nom de la maison. Les autres élèves applaudissaient à chaque annonce. Par moment le choixpeau n’avait aucun doute quant à la destination de l’élève, mais pour d’autre il avait une hésitation. - Blackmore Lexus !
L’un des acolytes de Graham se leva et alla s’asseoir. - Serpentard !
Lexus était satisfait. Il allait dans la maison familiale ! - Brown Lisa ! Gryffondor ! - Castern Jimmy ! Serdaigle! - Cavendish Kate! Mmh, fit le choixpeau, difficile, mmh Poufsouffle ! - Dawlish Jaimie !
Jaimie s’avança dans les murmures des autres élèves. Dawlish, c’est pas cette famille tuée par…, dirent certains. Oui, c’est elle. Casey lança un coup de coude à Charlie, - je savais bien que je l’avais déjà vue quelque part, dit Casey. Le Ministère avait lancé une campagne d’affichage avec sa photo après sa disparition. Charlie opina de la tête. - Oui, j’attendais ta venue, dit le choixpeau. Moui, fit-il, le choix est ardu. Je vois du courage, de la volonté, de l’honnêteté. Mais je vois aussi énormément de qualités intellectuelles. Serpentard !
Jaimie se leva, elle se sentait triste et ne savait pas expliquer pourquoi. En passant devant Charlie, leur regard se croisèrent. Charlie y vit une tristesse indéfinissable. Le choixpeau continua sa répartition. Casey alla à Gryffondor, Jane à Serdaigle, Adisson chez Poufsouffle, Macnaire rejoignit ses camarades chez Serpentard, Severine chez Serdaigle, Carolyn alla à Gryffondor ainsi que Charlie.
Dumbledore souhaita la bienvenue aux élèves, et le banquet commença. Jaimie était déçue. Une fois encore, elle se retrouverait seule. Toutes ses amies étaient dispersées dans les autres maisons. Elles avaient l’air de bien s’amuser, de s’intégrer au groupe qu’elles avaient introduit. Lisa était en grande conversation avec Casey et Charlie. Elle riait de bon cœur. Jaimie soupira. Elle n’avait pas très faim et même si les plats étaient alléchants aucun ne la tentaient. Elle n’avait qu’une envie, que cette soirée se termine au plus vite. - Regarde bien tes amies, Jaimie car c’est la dernière fois que tu les côtoies, lui susurra Graham au creux de l’oreille. - Ah bon, tu vas me dire avec qui je peux sympathiser, maintenant ! Tu as vu ça écrit où ? - Les serpentards ne se mélangent pas aux autres maisons. Elles te laisseront tombées parce que tu es une serpentarde. - L’exception confirme la règle, Graham. Et ce n’est certainement pas toi qui me dictera ma conduite ici ! - Ton père… - Quoi, tu veux lui envoyer un hibou, mais ne te gêne surtout pas ! Ca m’est bien égal ! - Tu me payeras ton insolence ! - Pour ça faut te lever tôt, Graham et puis surtout, bouger ton popotin ! Et çà, c’est pas demain la veille ! Maintenant, bouffe et tais-toi !
Jaimie ne lui adressa plus la parole et fut soulagée quand ils purent enfin quitter la grande salle et aller dans leur dortoir respectif. Jaimie se coucha sitôt dans la chambre et ferma les yeux. Des larmes coulaient doucement sur sa joue. Demain est un autre jour, se dit-elle et elle s’endormit immédiatement. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 18:49 | |
| Chapitre 28 : Une nouvelle amitié Le lendemain matin, Jaimie fut la première à se réveiller. Elle se leva et regarda dormir ses compagnes de chambrée. Elles étaient quatre dans la chambre. Il y avait Britt Lawsey, Jenny Caron, Mairig Avery et Jaimie. Jaimie avait déjà compris que Mairig voulait mettre son emprise sur la chambrée et que la plus faible du groupe était Britt. C’était une jeune fille effacée. Elle n’était pas d’une beauté admirable comme Mairig mais d’emblée Jaimie se prit de sympathie pour cette jeune fille qui devait se demander ce qu’elle faisait là. Tout comme Jaimie. Britt ouvrit les yeux et tourna sa tête vers Jaimie qui lui sourit. Britt répondit à son sourire. Jaimie se leva et alla dans la salle de bain, Britt la suivit. Elles firent connaissance et il s’avéra que la jeune fille était très agréable. Britt avoua à Jaimie qu’elle avait une appréhension de rester seule avec Mairig et Jenny. Jaimie lui proposa de rester ensemble et Britt accepta la proposition avec joie. Elles sortirent de la salle de bain au moment où Mairig et Jenny se levaient. Mairig foudroya du regard les deux jeunes filles. Britt baissa son regard mais Jaimie le soutint et c’est Mairig qui du détourner le sien. C’était une première victoire pour le jeune fille. Jaimie et Britt sortirent de la chambre et quittèrent la salle commune de Serpentard pour prendre la direction de la grande salle. Elles prirent leur petit déjeuner tranquillement. Il n’y avait personne et s’était bien agréable de pouvoir converser sans avoir peur qu’on les écoute. Comme il était tôt, elles décidèrent d’aller dans le parc. Britt voulait en profiter pour envoyer un hibou à ses parents. Elles se découvraient des points communs. Elles étaient toutes deux solitaires, n’aimaient pas trop l’effervescence du monde, aimaient la lecture et pas du tout le Quidditch. Chaque jour, ce fut le même rituel pour les deux jeunes filles, elles évitaient ainsi d’être trop souvent en compagnie de Mairig et Jenny. Quant aux cours, Jaimie les suivait assidûment et aidait souvent Britt pour ses devoirs. Jaimie fit sensation aux cours de métamorphose de McGonagall. Le premier cours fut très simple pour elle et les autres élèves étaient conquis par la dextérité et la facilité avec lesquelles elle accomplissait les exercices. Mais le cours qui l’intéressait le plus était, sans conteste, celui des sortilèges du professeur Flitwick. Jaimie excellait en Potions au grand ravissement du professeur Slughorn mais détestait l’histoire de la magie. Elle avait du mal à garder sa concentration maximale durant ce cours. C’était certainement dû au professeur ! Il parlait d’une voix tellement monocorde à la limite de l’endormissement. Jaimie et Britt se retrouvaient souvent à la bibliothèque pour y travailler. Elles subissaient les railleries de Mairig et Jenny, qui les comparaient à des rats de bibliothèque mais Jaimie s’en fichait. Elle obtenait des notes maximales à l’inverse de Mairig. Ce qui fut une satisfaction de plus pour Jaimie. Lisa, elle, appréciait d’être chez Gryffondor. Elle s’était liée d’amitié avec Casey et Charlie. Elle adorait Casey qui lui expliquait la vie façon moldue de sa mère. Ils avaient souvent des fous rire. Charlie finit par s'introduire dans le duo, et le trio devint inséparable. Pourtant, Lisa, par moment avait une pointe de mélancolie. Elle avait remarqué l’absence régulière de Jaimie dans la grande salle et, lorsqu’elle la voyait en cours, elle était toujours accompagnée d’une autre fille. Il y avait comme une pointe de jalousie dans le chef de Lisa vis-à-vis de cette nouvelle venue. Les garçons ne remarquèrent pas sa tristesse et ne parlaient que de Quidditch. Ce qui avait le don d’exaspérer Lisa. Un matin, Lisa se leva plus tôt, et après avoir fait un brin de toilette descendit dans la grande salle. Elle vit Jaimie et son amie et s’approcha de la table. - Bonjour, Jaimie. Comment vas-tu ? demanda Lisa. - Hé, Lisa ! Je vais bien, sourit Jaimie. Et toi ? - On ne s’est plus vue après la répartition. Je pensais que tu ne voulais plus me voir, fit Lisa. - Lisa, je pensais que toi, tu ne voudrais plus me parler, lui répondit Jaimie. - Ne plus te parler ? Mais quelle idée ! Pourquoi je ne….Je vois, parce que tu es à Serpentard. C’est bien mal me connaître, Jaimie. Tu es la première avec qui j’ai sympathisé, Jaimie. Pour moi, l’amitié va au-delà d’une différence de maison ! - Lisa ! Je croyais vraiment que… Jaimie se leva et se jeta dans les bras de Lisa. Elles se serrèrent toutes les deux. - Tu me présentes ton amie ? - Oui, bien-sûr. Lisa Brown, voici Britt Lasey, Britt je te présente Lisa - Ravie de te connaître Britt. - Moi aussi, fit Britt timidement. - J’ai pris Britt sous mon aile protectrice, vois-tu. Je crois que j’ai une âme de saint-Bernard, fit Jaimie en riant. Nous avons des colocataires de chambre pas très aimables. De vraies teignes. C’est pour ça que l’on descend tôt pour manger et qu’on ne se mélange pas trop au reste des Serpentards. - Eh bien, acceptez-vous ma présence, dit Lisa. J’ai une faim de loup ! - Oui, dit Britt, le sourire aux lèvres. Généralement, après on va un peu dans le parc ou à la bibliothèque. Tout dépend du temps qu’il fait dehors. Mais tu es la bienvenue. Lisa sourit, puis toutes les trois, tout en déjeunant, parlèrent de tout et de rien. Finalement, elles s’entendaient vraiment bien. Lisa proposa aux autres filles du compartiment de déjeuner plus tôt le matin afin de se retrouver toutes ensemble. Le clan des filles se forma ainsi. Un véritable lien s’était créer entre elles. Lisa | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 18:56 | |
| Chapitre 29 : Quidditch, quand tu nous tiens
Les jours et les semaines passèrent assez vite. Le travail que leur imposaient les professeurs devenait lourd et fastidieux. Ils donnaient beaucoup de devoirs et de leçons. Les huit filles s’entraidaient. Les plus fortes aidaient les plus faibles. Une véritable amitié était née sans fausseté, franche et honnête. Le mois de septembre fit place à celui d’octobre, avec ses pluies, son vent encore plus prononcé sur les terres de Poudlard. Lisa restait peu avec les garçons. Ils n’avaient qu’une seule conversation : le Quidditch. Le premier match avait lieu le deuxième samedi d’octobre et annonçait une bataille âpre et rude. Les deux maisons à s’affronter étaient Gryffondor contre Serpentard. Les paris allaient bon train. Cela faisait maintenant quelques années que Serpentard gagnait la coupe de Quidditch et les Gryffondor voulaient absolument leur donner une leçon, ne serait-ce que pour leur enlever cet air supérieur qu’ils affichaient royalement. L’équipe de Serpentard était de loin la plus forte. Une certaine effervescence régnait dans Poudlard et secrètement chacun espérait que cette année Serpentard ne gagnerait pas.
Charlie et Casey étaient en ébullition totale et, Lisa ne supportait plus les grandes discussions animées que ses amis avaient adoptées depuis quelques semaines. Jimmy fut entraîné dans cette valse des paris avec ses amis. Le samedi arriva très vite, avec tout le fracas que des garçons peuvent faire à l’approche d’un match aussi important. Au tumulte de la salle commune et de la grande salle, Lisa préféra la quiétude de la bibliothèque, bien plus calme et silencieuse. Elle y retrouva Jaimie et Britt, assises à une table en train de lire l’une un livre des sortilèges à travers les âges, l’autre l’Histoire d’un grand sorcier du Moyen-âge. - Salut, chuchota Lisa. - Bonjour Lisa, tu as fui ta salle commune ?
Lisa leva les yeux au ciel et opina de la tête. Les deux autres filles se retinrent de rire. La bibliothèque était le seul endroit où elles pouvaient se voir à l’abri des regards indiscrets et elles ne voulaient pas que Mme Pince, la bibliothécaire les mette dehors. Lisa sortit son devoir de potions et commença à écrire sur le parchemin. Seul sa plume crissait sur le papier. On aurait pu entendre une mouche voler.
Les Gryffondor furent supporter par les maisons Serdaigle et Poufsouffle. Toute l’école prit la direction du grand stade de Quidditch. Les Serpentard firent leur entrée dans le stade comble, sous les cris de leurs supporters. Mais lorsque les Gryffondor firent leur entrée, se fut sous les clameurs du ¾ du stade tout acquis à leur cause. Mme Bibine, l’arbitre de la rencontre s’avança au milieu du terrain et demanda aux capitaines de se serrer la main. Ils se jaugèrent froidement du regard. Puis ce fut le coup de sifflet qui annonça que la partie avait commencé. Les quatorze joueurs juchés sur leurs balais, volaient à une hauteur vertigineuse. C’était à qui ferait la meilleure feinte, le plus beau piqué, le plus grand looping. Une petite pluie fine tombait ce qui rendait le jeu encore plus difficile. Les Serpentard menèrent vite dans la rencontre. Les Gryffondor n’avaient pas droit au chapitre. Les Serpentard montraient leur supériorité dans l’art et la manière de jouer au Quidditch. Le score était sans appel. Les serpentard menaient 220 à 30 en l’espace d’une demi-heure. Les Serpentard virevoltaient sur leurs balais. Ce n’était plus un match mais une démonstration. Charlie, Casey et Jimmy hurlaient leur hargne pour houspiller les joueurs de Gryffondor.
Dans la bibliothèque le calme régnait mais on pouvait entendre les cris des supporters venant du stade. Lisa regarda Jaimie et leva à nouveau les yeux au ciel, soupira et haussa les épaules. - Je ne sais pas s’il vaut mieux que Gryffondor gagne ou perde, murmura Lisa.
Jaimie la regarda d’un regard interrogateur. Lisa scruta où était Mme Pince. La voyant à l’autre bout de la bibliothèque, tournant le dos aux filles elle continua, - Ben oui, fit Lisa, s’ils perdent, je vais en entendre parler pendant des siècles et s’ils gagnent, alors je ne te raconte pas le chahut qu’ils vont faire ! - Le mieux c’est que ce soit match nul, fit Britt. - Ne rêve pas, les Sepentard feront tout pour gagner, fit Jaimie.
Lisa fit signe de se taire car Mme Pince arrivait. Elles se replongèrent toutes les trois dans leur tâche respective. Deux heures plus tard, elles entendirent des hurlements. Le match était fini. Aux cris, elles comprirent que Serpentard avait gagné le match.
Les filles se regardèrent. Franchement, elles n’avaient pas trop envie de bouger de la bibliothèque. Lisa n’avait pas envie d’entendre Charlie et Casey pleurer sur leur sort et Jaimie et Britt n’avaient pas envie de voir les autres savourer leur victoire. Elles restèrent là toute l’après-midi. Puis un rayon de soleil apparut. Il était tellement rare en ce moment, que les filles ne se firent pas prier pour aller dehors. Malgré le soleil, la température était fraîche. Les filles avancèrent en direction du lac. Jaimie ne savait pas dire pourquoi, mais cet endroit lui en rappelait un autre. Un lac, longé par un bois, propice aux ballades. - Ca va Jaimie, tu as l’air songeuse, fit Lisa - Oui, ne t’inquiète pas. J’adore cet endroit. Il me rappelle un autre lac. - Ah bon, où ça ? Fit Lisa. - Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. Tu sais, c’est bizarre mais depuis ma chute d’un arbre, je ne me souviens pas de mon passé. Je n’ai ni passé, ni souvenirs. Je ne me souviens même pas de ma mère, ni de son odeur.
Lisa regarda Jaimie. Connaissant son histoire, elle ne se faisait pas au fait que Jaimie ne sache rien de sa vie, mais que tout les autres, eux la connaissent | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 19:03 | |
| Chapitre 30 : L'humiliation Ce qu’avait imaginé Lisa arriva. Charlie et Casey n’en pouvaient plus de râler, de pester sur leur équipe de Quidditch qui s’était fait laminer par les Serpentard. 420 à 70. Quelle honte ! Ils n’en revenaient pas. Le temps passa, la déception aussi. Vint le mois de novembre puis décembre. La neige fit son apparition et étendit son beau manteau blanc. Cela faisait quelques temps que Mairig se levait la première et occupait la salle de bain de tout son temps. Ce qui obligeait Britt et Jaimie à prendre le petit déjeuner avec les autres. Britt pestait contre Mairig qu’elle le faisait exprès. Un matin, alors qu’ils étaient à table, Graham vint s’asseoir aux côtés de Jaimie et s’en crier gare mit son bras autour des épaules de la jeune fille. - Alors, ma petite poulette, tu nous fais enfin la faveur de ta visite à notre table, susurra Graham à l’oreille de Jaimie. - Graham, primo tu retires ton bras illico de mes épaules, secundo, je ne suis pas ta petite poulette. Garde ces propos et ces manières pour Mairig, elle ne demande que ça, fit Jaimie en le toisant du regard. - Ne joue pas ta mijaurée, répondit Graham vexé de la réflexion de Jaimie. - La différence entre toi et moi, c’est que toi quoi que tu fasses, tu seras toujours comme ton père, un larbin et que moi, je serai toujours un leader. Maintenant dégage de mon espace vital avant que je te fasse tâter de ma baguette. - Espèce de petite peste, tu ne sais pas à qui tu parles. - Je parle au gros porc que tu es. - Je vais te faire passer l’envie de m’insulter. - C’est toi qui m’insultes en m’obligeant à respirer le même air que toi ! Leur joute verbale ne put continuer plus longtemps. A ce moment-là, comme tous les matins, les hiboux apportaient le courrier. Un grand duc majestueux vint se poser devant Jaimie. Elle le reconnaissait, c’était le hibou des Malefoy. Et le fait de le voir, n’envisageait rien de bon ! Graham eut un sourire ironique et Jaimie comprit aussitôt qu’elle devait certainement l’arrivée du grand duc à ce porc. Jaimie prit l’enveloppe attachée à la patte, se leva en emportant la lettre. Elle ne voulait pas la lire devant lui. Il n’aurait pas cette satisfaction. Jaimie se trouva un coin tranquille et ouvrit l’enveloppe. C’était une lettre de son père qui l’invectivait de passer plus de temps, d’après Graham avec des filles qui n’en valaient pas la peine, sorties de nulle part. Il exigeait que cela change et qu’elle passe plus de temps avec des gens dignes de son rang et de son nom. A la lecture de la lettre, le sang de Jaimie ne fit qu’un tour. Elle regarda l’heure. Elle avait tout le temps de répondre à cette lettre et de l’envoyer avant le début des cours. Tellement furieuse, après son père, après Graham, la lettre qu’elle lui envoya ne fut pas piquée de vers. Elle lui écrivit que la majorité de son temps, elle le passait à la bibliothèque pour y travailler, que ses résultats étaient les meilleurs de tous les élèves de première année puisqu’elle récoltait des « Optimal » à chaque branche. Qu’elle ne voulait pas perdre son temps comme ce gros primitif de Graham qui lui, collectionnait les retenues et qu’elle n’avait pas envie, comme lui de passer le plus clair de son temps dans le bureau du directeur. Mais que s’il l’exigeait, elle ferait pareil afin de mieux connaître le bureau de Dumbledore. Quant à Mairig, la seule chose qui lui importait était de savoir quel garçon allait-elle bien pouvoir embrasser car elle collectionnait les flirts comme Graham collectionnait les retenues. Et par la même occasion, demanda à passer les fêtes de fin d’année à Poudlard puisqu’il ne serait pas chez les Malefoy à ce moment là et que les Malefoy n’avaient pas trop envie de se coltiner sa présence. De toute façon, elle préférait rester ici afin de terminer ses devoirs en retard. Elle n’en avait pas mais ça, lui n’en savait rien. Sa lettre écrite, elle alla à la volière, prit le grand duc des Malfoy qui visiblement attendait la réponse, avant de prendre son envol. Elle le regarda repartir mais sa colère n’était toujours pas apaisée. Au contraire, elle était encore plus vive. Elle redescendit vers le château. Elle avait largement le temps, par ailleurs les élèves n’avaient pas encore tous quitté la grande salle. Jaimie entra dans la grande salle, regarda aux alentours. Lisa lui fit signe, mais elle ne la vit pas. Elle cherchait des yeux ce grand dadais bien gras. Elle le trouva, Lisa se rendit compte que Jaimie allait commettre un acte désobligeant pour Graham. Elle essaya de la rattraper, mais les élèves se levèrent tous pour se rendre à leur cours et formaient une masse compacte. Lisa ne parvint pas à arrêter Jaimie qui se planta devant Graham et d’un coup, d’un seul, devant toute l’assemblée d’élèves le gifla, avec une telle force qu’il retomba sur sa chaise. La marque de la main se vit nettement sur la joue de Graham. Lisa arriva trop tard derrière son amie mais juste à temps pour entendre la remarque cinglante de Jaimie - Dorénavant, tu sauras que plus jamais à l’avenir tu n’interviendras dans mes affaires. Reste à ta place de larbin minable comme l’est ton père pour le mien, et les vaches seront bien gardées ! Jaimie se retourna et partit en direction du cours de métamorphoses. L’affaire fit grand bruit. McGonagall demanda à Jaimie qu’elle fasse des excuses à Graham, ce qu’elle refusa. Elle en fut quitte pour plusieurs samedi de retenue et 50 points en moins pour Serpentard. Jaimie s’était fait des ennemis jurés en Graham et Mairig qui prit la défense de son ami. Mais elle ne vit pas la lueur d’admiration dans le regard de Charlie Weasley. Il reconnaissait bien le caractère de sa petite souris. C’était bien elle en tout point. Pas de doute. Le Serpentard eut droit aux railleries de toute l’école et il jura qu’elle paierait cher cette humiliation ! Graham | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 19:06 | |
| Chapitre 31 : Un avenir prometteur La fin du semestre arrivait à grands pas. Peu d’élèves décidèrent de rester pour Noël à Poudlard. Jaimie et Britt étaient de ceux-là. Elles avaient la salle commune de Serpentard pour elles seules. C’était un vrai délassement. Pouvoir s’étendre dans les canapés sans qu’il y ait quelqu’un pour vous houspiller. Elles passèrent leur temps à visiter le château, se promener dans la lande, se faire des batailles de boules de neige. Le matin de Noël, Jaimie eu la surprise d’avoir des cadeaux au pied de son lit. Une grande boîte de chocogrenouilles, et un pull-over tricoté à la main, vert avec un J rouge. Malheureusement aucun nom de la personne qui lui avait envoyé ses cadeaux.. Britt avait reçu des cadeaux de ses parents elle aussi. Elles se levèrent, passèrent à la salle de bain puis descendirent dans la grande salle. Celle-ci était décorée de guirlandes, de gui, de houx. Hagrid avait rapporté de la forêt interdite deux sapins. Ils étaient décorés de boules magiques, qui changeaient de couleurs à chaque fois qu’on les regardait. Comme les élèves étaient peu nombreux, ils purent manger à la table des professeurs. Dumbledore les mit très à l’aise. Il s’amusait comme un petit fou à leur faire des blagues de collégiens. Ils chantèrent des cantiques de Noël. Le repas fut succulent arrosé de bon vin. La journée passa très vite. Les vacances continuèrent mais toutes les bonnes choses ont une fin. Les autres élèves revinrent de vacances. Graham et Mairig étaient plus hautain que jamais. Voldemort ayant fait des remontrances aux parents respectifs, Graham et Mairig eurent droit, eux aussi,aux réprimandes doublées de la colère des parents de s’être fait remonter les bretelles par leur Maître. Graham et Mairig eurent droit aux remarques du genre « suivez l’exemple de Jaimie, travaillez bien vos cours, ne vous faites pas remarquer, restez discret surtout toi Graham ! » - Ras-le-bol, pesta Mairig, elle va le regretter cette petite pimbêche ! - Oui, c’est sûr ! - Je ne sais pas comment, ni quand ! - Ecoute, dit Graham, je sais que tu aimerais lui faire payer… - Et toi pas peut-être ! - Si, mais la vengeance est plus douce quand elle est mûrie avec l’âge. La vengeance se bonifie avec le temps ! - Je ne comprends pas. - C’est pourtant pas compliqué, fit-il agacé. Si on se venge maintenant, on nous soupçonnera directement, et puis je ne te dis pas ce que l’on prendra ! Mon père ne veut plus que le Seigneur des Ténèbres le punisse à cause de nous. Il vaut mieux attendre le bon moment. Même s’il faut attendre des mois ou plus ! - Ou plus… ! Ah oui….Je comprends, fit-elle un sourire aux lèvres. - Pour le moment, elle est protégée par son père. On ne peut rien faire mais crois-moi, cette humiliation, je ne risque pas de l’oublier ! Ce n’était pas sans appréhension que Jaimie attendait le retour de Graham. Elle savait que la gifle donnée devant tous les élèves lui vaudrait certainement des ennuis de la part de celui-ci. Elle savait qu’il ne l’avait pas digérée. Mais elle fut surprise de voir que Graham et Mairig ne se préoccupaient plus d’elle. Au contraire, ils feignaient l’indifférence, comme si elle était invisible. Elle en fut soulagée. Même l’attitude de Mairig, avait changé dans la chambre. Jaimie et Britt purent à nouveau se lever tôt et descendre à la grande salle avant tout le monde, et reprendre ainsi leurs habitudes. Le dernier semestre passa à la vitesse de l’éclair. Les professeurs avaient infligé un rythme de travail contraignant. Les devoirs s’accumulaient au fur et à mesure. Il était maintenant devenu difficile de se détendre en s’amusant. L’hiver avait fait place au printemps, le soleil revenait ce qui permis aux filles de ressortir dans le parc. La période des examens approchant, les professeurs lancèrent les élèves sur les révisions. Certains élèves paniquaient car franchement, ils étaient loin d’être prêts, et d’autres, comme le clan des filles, étaient confiants. La chaleur revint avec le beau temps. Les examens se passaient dans la grande salle. Il y faisait une chaleur digne d’une étuve. Le matin, avait lieu l’épreuve écrite, et l’après-midi, l’épreuve pratique. Durant deux semaines, tous les jours, les filles révisaient au bord du lac, à l’ombre d’un grand chêne. Les examens terminés firent place à une détente bien méritée. Les filles se prélassaient dans l’herbe. Jaimie était songeuse. Elle n’avait pas envie que cette dernière semaine à Poudlard se termine. Deux mois, chez les Malefoy. Jaimie soupira. Lisa la regarda. Elles se fixèrent. Sans devoir donner des explications Lisa comprit la détresse de son amie. - T’inquiète ma belle, on s’écrira pendant les vacances. Tu n’es plus toute seule ! - Ben oui, fit Britt, deux mois sans se voir, pffff, pas question qu’on ne s’écrive pas ! - J’essaierai de vous répondre, soupira Jaimie - On s’écrira des lettres de filles, fit Kate en riant. - Des lettres de filles ? - Ben oui, moi, fit Kate, je vais revoir mon petit copain pendant les vacances. Je vais avoir plein de choses à raconter. - Quoi, à ton âge, t’as déjà un petit copain, et c’est seulement maintenant que tu le dis ! fit Carolyn. Près du lac, une bande de filles riait de bon cœur. C’était une journée magnifique, qui envisageait un avenir prometteur pour toutes. Le clan | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 19:09 | |
| Chapitre 32 : le malentendu
La veille du départ de Poudlard, Jaimie assista au banquet final. Elle était décorée aux couleurs de Serpentard : vert et argent. Ils avaient gagné la coupe des 4 maisons pour l’énième fois consécutive. Derrière la grande table des professeurs était déployée une bannière sur laquelle était dessiné le symbole de la maison : un serpent. La soirée fut agréable. Jaimie préféra sortir de la salle et alla se promener près du lac. Elle voulait en conserver l’image. Elle entendit des bruits de pas derrière elle, se retourna et vit Lisa et Casey. Ils se regardaient dans les yeux et n’avaient pas vu Jaimie. Elle toussota pour leur montrer qu’ils n’étaient pas seuls. - Jaimie, fit Lisa. Je… - J’étais venue m’imprégner de cet endroit, avant notre départ demain. - C’est un endroit magnifique, fit Casey. - Oui, propice aux amoureux, dit Jaimie en souriant.
Lisa rougit. Casey était gêné. Cette fille avait le chic pour le mettre mal à l’aise. - Je vous laisse, j’ai encore ma valise à faire. Bonsoir à vous deux.
Jaimie les laissa seuls. Seuls au monde. Son cœur se serra. Il lui semblait que ces instants, elle les avait déjà vécus. Mais cette maudite mémoire ne voulait pas lui rendre ses souvenirs.
Elle passa sa soirée à vider son armoire et faire sa valise. Ca lui permettait de ne plus penser. Elle n’attendit pas les autres filles et se mit au lit. Mais le sommeil se refusait à elle. Elle n’arrêtait pas de penser aux sensations familières qu’elle avait eu durant l’année. D’abord, ce garçon qu’elle ne connaissait pas mais l’image que reflétait son bracelet magique, c’était lui. Et pourtant elle n’avait aucun souvenir de lui. Le lac lui rappelait un autre endroit semblable mais elle ne se souvenait pas d’où. Et puis, elle ne ressemblait pas aux Serpentard, à Mairig, à Graham. Ils étaient différents. Elle entendit les autres entrer dans la chambre. Elle ferma les yeux et fit semblant de dormir. Plus elle y pensait, et plus elle se disait que son esprit était comme un puzzle et qu’il lui manquait des pièces pour le reconstituer. Et puis, elle se souvenait des murmures à son encontre lorsque McGonagall l’avait appelée lors de la répartition. Mais à qui demander ? Qui allait lui révéler son passé ? Pas son père. Quand elle posait des questions, il éludait les réponses. Elle demanderait à Lisa de l’aider. Rassérénée, elle s’endormit enfin. Le lendemain matin, c’était la cohue dans tout Poudlard. Les valises s’entassaient à l’entrée du château. Certains élèves n’avaient pas pris la peine de faire leurs bagages la veille et devaient courir dans tous les coins pour repêcher leurs affaires, sous peine de rater le train, qui les ramènerait à Londres. Le train partit de la gare à midi. Le clan des filles se trouva un compartiment de libre et s’y engouffrèrent. Après avoir rangé leurs valises, elles purent s’installer confortablement. Elles parlèrent de leurs vacances. Jane partait en France voir sa famille maternelle, Kate partait en Irlande et Adisson allait en Ecosse dans le château familial. Britt et Jaimie écoutaient l’enthousiasme des autres. Lisa sortit du compartiment et alla retrouver ses amis de Gryffondor à l’avant du train. Jaimie voulait parler à Lisa mais ne savait pas comment entamer la conversation. Comment demander à quelqu’un de lui expliquer son passé parce que soi-même on ne le connaît pas ! Elle hésita longtemps. Finalement elle se résolut à aller lui parler. On allait bientôt arriver à Londres et elle voulait des réponses à ses questions. Jaimie se leva, sortit du wagon et s’avança vers l’avant du train. Comme, elle s’y attendait, Lisa était là, tenant la main de Casey. Ils n’étaient pas seuls, Jimmy et Charlie étaient dans le wagon, ainsi qu’une autre élève de Gryffondor qu’elle ne connaissait pas. Elle avait la main déposée négligemment déposée sur le genou de Charlie. Jaimie ne savait pas dire pourquoi ce geste anodin l’agaçait. Lisa vit Jaimie et lui fit signe d’entrer. L’intrusion de Jaimie dans le compartiment irrita Charlie et sa compagne. - Lisa, j’aimerais te parler de quelque chose, comment dire un peu délicat, dit Jaimie. - Je t’écoute, dit Lisa qui vit que la conversation serait sérieuse. - J’aimerais te poser une question, fit Jaimie, hésitant à continuer. - Dis donc, c’est toi qui t’incrustes chez nous et il faudrait qu’on dégage, dit Charlie acerbe. - Je ne t’ai pas causé Weasley. Je ne te demande rien. - Encore heureux fit la blonde à côté de lui. - Toi, la blondasse, tais-toi ! - Jaimie, ok, on va aller dehors, dit Lisa qui vit que cela allait s’envenimer. Mais Casey la retint par le bras. - Si elle veut te parler, qu’elle le fasse ici, et maintenant et après elle se casse, dit Casey sans ménagement. - C’est une conversation privée, s’énerva Jaimie. J’ai pas besoin d’oreilles curieuses à notre écoute. - Alors dégage d’ici, fit Charlie. Les gens comme toi, il ne nous en faut pas ici. - Des gens comme moi ? Que veux-tu dire par-là ? Il me semble que j’ai toujours été polie avec vous par égard pour Lisa. - Le problème c’est que tu es la fille de Tu-Sais-Qui, et que nous ne côtoyons pas cette racaille, fit Charlie, assez surprit par sa propre audace. - Racaille ? Ecoute-moi bien Weasley, dit-elle hautaine, tu ne vaux même pas le torchon avec lequel j’essuie mes bottes !
Jaimie n’eut pas le temps de parer le coup qui lui arriva. Charlie venait de lui donner une gifle magistrale sur la joue. Ils se regardèrent, Charlie regrettait de l‘avoir giflée. Jamais auparavant ils ne s’étaient disputés. Qu’avait-il fait ? Jaimie mit sa main sur la joue encore chaude de la gifle reçue. Elle ne l’avait pas volée. Elle savait qu’elle avait été trop loin. - Je suis désolée, marmonna-t-elle, je ne voulais pas te dire ça.
Jaimie sentit ses yeux s’embuer. Elle ne voulait pas pleurer devant lui. Elle ouvrit le compartiment et sortit prestement. Charlie avait vu que Jaimie se retenait de pleurer. Il avait honte de lui, de ce qu’il avait fait. Le train ralentit sa course, il arrivait à Londres. Charlie allait quitter sa petite souris sur un tel malentendu. Lui, aussi sentit ses yeux s’embuer et s’empressa de les essuyer. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 19:11 | |
| Chapitre 33 : trop bavard
Jaimie s’était aspergée d’eau sur le visage dans l’une des toilettes du train. Les larmes qu’elle avait retenues se mirent à couler. Elle regarda son reflet dans le miroir. Elle avait la marque de la main de Charlie sur la joue. Elle passa sa main sur la joue douloureuse, prit sa baguette et effaça toute trace de la gifle. Elle sentit que le train freinait sa course. On allait arriver à Londres. Elle essuya ses yeux. Elle ne voulait pas que quiconque puisse voir qu’elle avait pleuré. Elle sortit des toilettes et se rendit dans le compartiment des filles pour aller récupérer sa valise. Lisa entra en même temps qu’elle. Elle voulait lui parler, lui dire que Charlie regrettait son geste mais Jaimie avait le regard fermé. Elle ne voulait parler à personne. Jaimie prit sa valise et sortit du compartiment, s’engagea dans le couloir jusqu’à une porte de sortie. Elle avait hâte de sortir de ce train.
Le moment de confusion passé, Charlie émergea. Sa petite amie du moment tentait de l’embrasser, il la repoussa brusquement. Il fallait qu’il voie Jaimie et qu’il s’excuse de ce qu’il avait fait. Il prit sa valise et sortit du compartiment. Il la chercha, en vain dans le couloir. Le train était arrivé en gare et les portes s’ouvrirent. Jaimie sortit la première. Elle déposa sa valise à terre et la tira derrière elle. Elle ne vit pas que derrière la vitre du train, Charlie lui faisait désespérément des signes pour qu’elle s’arrête. Lorsqu’il sortit enfin du train, il la vit qui passait le portique qui séparait le quai 9 3/4 des quais moldus. Il était trop tard. Il n’avait pas pu lui dire combien il était désolé. Jaimie déboucha sur le quai moldu et vit que les Malefoy l’attendaient. Elle ne vit pas le regard lancé par le couple Weasley lorsqu’elle passa à côté d’eux. Jaimie s’approcha des Malefoy, leur dit bonjour froidement et ils partirent tous les trois de la gare. Aucun ne voulait s’attarder plus que de raison dans la gare. Elle monta dans la voiture des Malefoy sans un regard en arrière. Charlie était entouré de ses amis, sa petite amie vexée d’avoir été rejetée, ne lui pardonna pas cet écart et le quitta sur-le-champ. Il présenta ses amis à ses parents qui étaient quelque peu décontenancés d’avoir vu Jaimie passer à côté d’eux sans un regard. Ils n’en parlèrent pas sur le trajet du retour. Mais ils étaient tous 3 silencieux. Charlie retrouva ses frères qui l’attendaient avec impatience à la maison, et regarda avec émerveillement son nouveau petit frère qui dormait dans le berceau. C’était un roux comme les autres Weasley. Il avait les yeux ouvert et souriait à Charlie. Sa mère lui présenta son frère : Ronald.
Jaimie arriva au manoir. Elle était fatiguée. Les événements dans le train l’avaient sonnée et elle n’avait qu’une hâte, c’était d’aller dormir. Elle soupa avec les Malefoy puis prétexta qu’elle devait défaire sa valise et monta dans sa chambre. Rien n’avait changé. C’était toujours la même maison froide et austère. Contrairement à Poudlard où la chaleur régnait malgré les courants d’air.
Les vacances studieuses se profilaient pour Jaimie. Elle fit ses devoirs de vacances consciencieusement, comme elle avait toujours l’habitude de les faire. Pour son grand malheur, Graham Macnaire et Lexus Blackmore venaient souvent au manoir. Elle tentait de les éviter au maximum, mais ce n’était pas toujours évident. Surtout quand les Malefoy invitaient tout ce petit monde pour un après-midi festif. Jaimie était obligée de rester et de les écouter parler de leurs exploits de Poudlard. Un jour, Graham expliqua qu’il avait du mal à faire ses devoirs de vacances, pestant sur les professeurs qui n’avaient pas donné de consignes claires pour les réaliser. - Il me semble que Jaimie pourrait t’aider pour tes devoirs, fit Narcissa.
Jaimie était plongée dans sa lecture et n’avait pas entendu la remarque que Narcissa venait de faire. Voldemort dans le fauteuil regardant sa fille lire, ne fit aucun commentaire. Rogue leva le nez d’un parchemin, se doutant de ce qui allait suivre. - N’est-ce pas, Jaimie, dit Narcissa en haussant le ton.
Jaimie du se résoudre à lâcher sa lecture, leva la tête et toisa Narcissa. - Pardon, je n’ai pas fait attention à ce que tu me disais, dit Jaimie. - Tu donneras bien un coup de main à Graham pour ses devoirs de vacances. - Oui, bien-sûr, railla Jaimie. Quand les poules auront des dents ! - Comment ? fit Narcissa interloquée par la réponse. - J’ai dit quand les poules auront des dents, répéta Jaimie. - Mais… - Pas question ! Il ne veut pas d’aide mais juste recopier ce que j’ai écrit. - Et alors, la belle affaire, marmonna Graham. - T’as qu’à travailler tes cours, je vais pas le faire à ta place ! - T’as des bonnes notes parce que t’es la chouchoute de tous les profs. - J’ai de bonnes notes parce que je travaille mes cours. C’est pas une question de favoritisme. Si j’ai des « Optimal » dans toutes les branches, c’est uniquement du à mon étude. C’est tout. - Ce pauvre garçon ne s’en sort pas… répéta Narcissa, un peu de compassion… - De compassion ? Pour lui ? Regarde-moi bien, j’ai dit non. NON, C’EST NON ! - Jaimie a raison, fit Rogue, elle ne sera pas toujours à tes côtés pour te sortir d’une bataille.
Jaimie se leva du fauteuil, Graham se leva lui aussi, et vint se poser devant elle. La remarque de Rogue l’avait rendu de mauvaise humeur. Ils se toisèrent. Un des devoirs de Jaimie était resté sur la table. Graham le prit et fit mine de lire. Elle sortit sa baguette sans que personne ne s’en aperçoive, sauf Voldemort. Il regardait la scène intensément. - Accio parchemin, fit mentalement Jaimie. Le parchemin vola jusqu’à la main de Jaimie, sous les yeux ahuris de Graham. Elle pointa sa baguette sur le jeune homme et lui dit : - Je te préviens, une fois, que si à l’avenir tu essayes de me prendre quoi que ce soit qui m’appartienne, je te change en ver à crasse et je te donne à manger aux poules du village moldu voisin ! Est-ce que je me suis bien faite comprendre ? - Très clair, marmonna Graham. T’es bien comme ton grand-père !
Jaimie s’approcha de Graham et lui chuchota à l’oreille : - Tu en as trop dit ou pas assez. Ça se règlera entre nous. C’est ni le moment, ni le lieu.
Puis elle recula, lui fit face et yeux dans les yeux, lui dit : - Comme tu viens si gentiment de me le faire remarquer, pour mon caractère, j’ai de qui tenir ! Elle se retourna, regarda son père, puis sortit de la pièce. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 19:13 | |
| Chapitre 34 : une mission particulière
Lorsque Jaimie quitta la pièce, Voldemort ne décolérait pas sur la bourde faite par Graham. Il se leva lentement du fauteuil et s’avança vers Graham très menaçant, la baguette à la main. - Espèce de petit imbécile, siffla-t-il. - Maître, je vous en prie, dit le père de Graham, il ne s’est pas rendu compte de son erreur. - Et toi, tu devrais apprendre à ton fils à tenir sa langue ! - Il sera puni, Maître. Je vous l’assure, dit Macnaire en se retournant vers son fils, le fusillant du regard. - J’y compte bien, Macnaire. Ton fils et toi, vous me décevez beaucoup. - Je vous assure Maître que ça ne se reproduira plus. - J’en suis certain, menaça Voldemort. Pour m’en assurer… tu connais la sentence. - Oui Maître, mais …épargnez mon fils, il est encore si jeune ! - Justement ! C’est quand on est jeune qu’on apprend le plus vite !
Voldemort leva sa baguette et lança deux Endoloris aux deux Macnaire. Le père et le fils se tordirent de douleurs à terre. Il se tourna vers Lucius qui blêmit. - Quant à toi, Lucius, j’aimerais assez que tu apprennes à ta femme de ne pas harceler sans cesse Jaimie. - Oui, Maître, je le lui dirai. - J’y compte bien, Lucius ou faut-il que je le fasse moi-même ? - Ce n’est pas la peine, Maître, je transmettrai votre message.
Voldemort se rassit dans le fauteuil. Il réfléchissait à ce que Rogue lui avait appris un peu plus tôt dans la journée. Ainsi, le vieux Slughorn avait pris sa retraite. Ce qui signifiait que Dumbledore était à la recherche d’un nouveau professeur de potions. Quelle aubaine ! Il avait enfin la solution pour infiltrer Poudlard et ainsi surveiller de plus près son vieil ennemi. Mais à qui faire confiance pour cette délicate mission. Il n’était entouré que d’incapables. Il lui faudrait un homme de l’ombre. Il se retourna vers Rogue, et sourit. La voilà la solution. Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ! Le plus dévoué de ses serviteurs ne refusera certainement pas une telle mission. - Severus, il faut que je te parle. - Oui, Maître.
Se tournant vers les autres Mangemorts, Voldemort leur intimèrent l’ordre de quitter la salle. Il voulait être seul avec Severus. - Je ne suis entouré que d’incapables, Severus. C’est donc à toi que je vais confier une mission de la plus haute importance. Je te fais confiance, mon ami. Je sais que tu ne me décevras pas. - Maître, je suis honoré de la confiance que vous me donnez. - Tu m’as bien dit que Dumbledore recherche un maître de potions pour la prochaine rentrée. - Oui, Maître, depuis que Slughorn a pris sa retraite, la place est vacante, dit Severus. Dumbledore n’a pas encore trouvé la personne pour le remplacer. - Bien, c’est parfait. Severus, c’est toi qui vas postuler pour ce poste. J’ai besoin d’un homme de confiance sur place. Tu pourras ainsi espionner Dumbledore et m’informer utilement sur les déplacements de l’Ordre. - Mais Maître, Dumbledore sait que je travaille pour vous. - Severus, je te fais confiance pour trouver une bonne raison à donner à Dumbledore. Tu excelles en Légilimencie et en Occlumancie. Fais appel à ton imagination. - Bien, Maître. - Et puis, encore autre chose, Severus, cette mission est secrète. Je n’ai pas confiance en les autres Mangemorts. Seuls, toi et moi serons au courant. - Mais Maître les autres vont croire que je vous ai trahi. - Severus, le plus important est que moi, je connaisse la vérité. Ne te préoccupe pas des autres. Concentre-toi sur ta mission. - Bien Maître, je ne vous décevrai pas. - Je le sais Severus. Toi et moi, on se ressemble. On a la même haine, la même aversion pour certaines personnes. Va mon ami. Et ne reviens que quand ta mission sera accomplie.
Severus salua Voldemort et sortit de la salle sans un regard aux autres Mangemorts. Ceux-ci étaient vexés d’avoir été mis sur le côté. Qu’avait bien pu dire le Maître à Severus ? Lucius aurait donné beaucoup de gallions pour le savoir. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Ven 13 Juil - 19:14 | |
| Chapitre 35 : Un parfum de trahison
Il faisait nuit et un léger crachin rendait l’atmosphère froide. Un homme avançait sur le chemin étroit. Pré-au-Lard était vraiment lugubre la nuit. Rogue avança lentement le long de la grand-rue. Il passa devant des magasins fermés. Ils les connaissaient bien ces magasins pour les avoir fréquentés quand il était jeune. Le magasin de farces et attrapes de Zonko. Il continua à avancer. Passa devant le bureau postal, prit une rue latérale et continua son chemin. Au bout de la rue, se trouvait une auberge. C’était un endroit douteux, un repère de malfrats. L’enseigne montrait une tête tranchée d’un sanglier. L’auberge portait le nom de : La Tête du Sanglier. Arrivé devant la porte, Rogue hésita un instant. Il regarda par la fenêtre, il n’y avait pas grand monde. Il se décida à entrer. Il poussa la porte, et entra dans une salle minable et dégoûtante. L’odeur y était répugnante. Le barman accoudé derrière le bar, regarda le nouveau venu. Il ne pouvait pas voir son visage qui était dissimulé par la capuche de sa cape noire. - ‘Jour, fit le barman, vous voulez quoi ? grogna-t-il. - Je cherche Albus Dumbledore. J’ai rendez-vous avec lui, continua Rogue. - ‘Bus dumb’ldore se trouve à l’étage. Il est allé voir, une femme étrange pour une place de professeur de divination. Attendez-le ici, il va r’descendre quand il aura fini avec elle. En attendant, j’vous sers… ? - Un alcool de salamandre, fit Rogue.
Le barman le servit. Puis alla dans l’arrière boutique de l’auberge. Après plusieurs minutes d’attente, Rogue sortit de la salle, monta les escaliers. L’étage était sombre, le couloir était éclairé par des bouts de chandelles sales. Il s’avança prudemment et s’arrêta à chaque porte, posa son oreille pour écouter à l’intérieur, et continua jusqu’à la dernière chambre du couloir. Severus aurait pu employer un sortilège pour écouter ce qui se passait dans la chambre mais parfois, certains procédés moldus avaient du bon quand on ne voulait pas se faire remarquer. Il entendit très nettement Dumbledore parler avec une femme à la voix mystique. Elle parlait de divination et essayait de persuader Dumbledore que cette matière était importante pour un sorcier. Rogue eut un Rictus méprisant pour cette femme. La divination une matière importante, il y avait de quoi rire se dit Severus. C’est à ce moment là que Rogue entendit une voix rauque et dur s’élever dans la chambre :
- Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche…il naîtra de ceux qui l’ont par trois fois défiés, il sera né lorsque mourra le septième mois… et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore….
- PAR LA BARBE DE MERLIN, QU’EST C’QUE VOUS FOUTEZ LA, cria le barman dans le couloir. - Je me suis perdu dans votre bouiboui, fit Rogue. Je cherche les toilettes, c’est tout. - JE VOUS AI VU, VOUS ETIEZ A LA PORTE A ECOUTER ! s’époumona le barman. - Mais, pas du tout, mon brave, vous vous trompez, je vous assure.
Le barman se rua sur Rogue et ouvrit la porte de la chambre. Dumbledore était assis à table. En face de lui se trouvait une jeune femme fragile, frêle. Elle s’était enveloppée de châles miteux. Et ses yeux avaient l’air énormes derrière ses lunettes. Dumbledore reconnut Severus Rogue. - M’sieur Dumb’ldre, j’ai trouvé ce manant derrière la porte de la chambre. - Merci, mon ami, fit Dumbledore, je vais m’en occuper.
L’homme sortit maugréant toute sa colère. Dumbledore et Severus se regardaient. Il sourit à Severus, et lui fit signe de s’asseoir sur la chaise laissée par la jeune femme. Severus prit la chaise et s’assit. - Severus, que me vaut l’honneur de ta visite ? dit aimablement Dumbledore. - Bonsoir, professeur, j’ai appris que vous recherchiez un maître des potions et je suis venu vous proposer ma candidature. - Oui, dit Dumbledore, en effet, le professeur Slughorn a pris sa retraite, ô combien méritée et je dois dire que personne n’est venu se proposer pour reprendre son poste. Toutefois, même si je dois reconnaître que vous avez toujours été un excellent élève dans cette matière, je dois vous avouer que votre situation actuelle ne me permet pas de vous envisager à ce poste. - Ma situation a changé, professeur. - Vraiment ? Je croix qu’il vaudrait mieux en parler dans mon bureau à Poudlard. Venez demain. On en discutera. - Très bien.
Severus se leva et s’avança vers la porte. - Severus, dit Dumbledore, avez-vous entendu ma discussion avec Mlle Trelawney ? - Je peux vous assurer que je n’ai absolument rien entendu, professeur. Je venais d’arriver dans le couloir quand ce rustre m’a vu. - A demain Severus. - Bonsoir professeur. A demain.
Dans la nuit, dans le manoir des Malefoy, Voldemort écoutait Severus Rogue avait la plus grande attention. Son fidèle serviteur venait de lui apprendre la prophétie qui allait changer bien des vies. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 19 Juil - 21:15 | |
| Chapitre 36 : Un nouveau professeur
Vers la mi-août, un grand duc fit son entrée dans le salon. Il portait une grande enveloppe que Jaimie reconnut aussitôt. C’était une lettre de Poudlard. Elle reconnut le sceau au dos de l’enveloppe. Jaimie l’ouvrit fébrilement. L’enveloppe contenait plusieurs papiers. Le premier était les résultats de ses examens de fin d’année.
MISS JAIMIE DAWLISH
LA CANDIDATE A OBTENU :
Astronomie : E Sortilèges : O Défense contre les forces du mal : O Botanique : E Histoire de la magie : E Potions : O Métamorphose : O Créatures magiques : A Vol sur un balais : E
LA CANDIDATE EST ADMISE POUR L’ANNEE SUIVANTE.
Jaimie sourit à la vue de ses résultats. Elle n’était pas trop sûre pour le cours d’histoire de la magie. Elle avait obtenu 4 « Optimal », 4 « Efforts Exceptionnel » et 1 « Acceptable ». Elle sortit de l’enveloppe la liste des fournitures et son billet de train. Voldemort prit la lettre des résultats et sourit lui aussi. Sa fille était brillante !
Dans la semaine, Narcissa accompagna Jaimie sur le chemin de Traverse. Depuis la remarque du Maître, Narcissa s’était radoucie. Jaimie et elle ne se croisaient pratiquement jamais. Narcissa s’occupait de son fils âgé de quelques mois.
La dernière semaine se termina sous une chaleur suffocante. Jaimie avait reçu des hiboux de ses amies. Chacune donna ses résultats. Ils étaient tous à peu près pareil.
Le jour J arriva, les Malefoy déposèrent Jaimie au quai 9 3/4, elle monta dans le train, se choisit un compartiment vide, et attendit l’arrivée de ses amies. La première fut Britt. Elles installèrent sa valise sous la banquette et parlèrent de leurs vacances respectives. Au fur et à mesure, le train se remplit. Le clan des filles fut vite au complet. Carolyn leur montra les nouveautés en maquillage. Lisa et Jaimie regardaient la démonstration du coin de l’œil. Elles n’étaient pas vraiment attirées par ce genre d’artifices.
Le train se mit en route et commença sa course pour rallier Poudlard. Lisa était silencieuse. Elle regardait Jaimie. Elle aurait bien aimé lui parler de l’incident lors du retour, lui dire combien Charlie regrettait son geste, mais elle ne voulait pas perdre l’amitié de son amie et remettre cet incident sur la table n’était vraiment pas à l’ordre du jour. Pourtant, une petite phrase insidieuse allait leur rappeler ce geste malheureux. - Lisa, tu ne vas pas rejoindre ton beau basané ? demanda Jane. - Nous avons rompu pendant les vacances, dit mélancoliquement Lisa et pestant intérieurement sur Jane. - Ah bon, fit Carolyn. Vous vous entendiez si bien, pourtant ! - Il a trouvé quelqu’un d’autre pendant les vacances, fit Lisa. - Désolée pour toi, dit Jaimie sincèrement.
Lisa regarda Jaimie. Sans s’en rendre compte, Jaimie mit sa main sur la joue comme si l’incident venait d’avoir eu lieu. Jaimie comprit que Lisa voulait en parler et lui fit non de la tête. Lisa soupira. Mais si son amie ne voulait pas en parler, à quoi bon insister.
En fin d’après-midi, la faim tirait les estomacs des filles. Lisa et Jaimie se proposèrent d’aller chercher du ravitaillement auprès du chariot à friandises. Elles longèrent le couloir jusqu’à l’avant du train. La vieille dame qui poussait le chariot venait d’arriver au dernier compartiment. La porte s’ouvrit et Charlie en sortit.
Jaimie resta muette. Charlie tourna la tête dans sa direction, le sourire aux lèvres. Son sourire disparut à la vue de Jaimie. Ils se regardèrent tous les deux sans se parler et furent interrompus par la vieille dame, agacée qu’on la fasse attendre. - Dites, jeunes gens, j’aimerais pouvoir reposer mes vieilles jambes, alors dites-moi, ce que vous voulez acheter.
Jaimie se retourna vers Lisa, lui tendit les gallions et lui dit : - Prends ce que tu veux, je n’ai plus faim.
Jaimie fit volte face et repartit en direction du compartiment. Lisa était chagrinée par la réaction de son amie. Elle acheta quelques friandises, s’excusa auprès de Charlie et rejoignit son amie.
Le train freina, signe qu’on allait arriver. Les filles enfilèrent leur robe de sorcier. Lorsque le train s’arrêta, tous descendirent. Hagrid comme à l’accoutumé s’occupa des premières années, tandis que les autres élèves prirent place dans des calèches.
Les élèves s’installèrent dans la grande salle, et attendirent la répartition des nouveaux élèves dans les différentes maisons. Jaimie eu un choc lorsqu’elle vit, à la table des professeurs, quelqu’un qu’elle connaissait. Severus Rogue était assis à l’extrémité de la table. Il dévisageait chaque élève. Leurs regards se croisèrent. Il ne sourcilla pas lorsqu’il la vit. Dumbledore prit la parole. - Je souhaite chaleureusement à tous, la bienvenue à Poudlard. Le professeur Slughorn ayant pris sa retraite à la fin de l’année dernière, je tiens tout particulièrement à souhaiter la bienvenue à notre nouveau professeur des Potions, le professeur Rogue. Il sera aussi le nouveau directeur le la maison de Serpentard.
Les professeurs applaudirent suivis par l’ensemble des élèves. Seule Jaimie resta de marbre à cette nouvelle. Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête. Rogue, maître des potions. Elle n’en revenait pas. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 19 Juil - 21:19 | |
| Chapitre 37 : Révélations
Jaimie prétexta un mal de tête et sortit de la grande salle avant la fin du banquet. Elle descendit dans les cachots de Serpentard. Elle entra dans son dortoir, et se mit à défaire sa valise. Elle rangea ses vêtements méticuleusement. Peu de temps après, elle entendit les autres élèves prendre possession des lieux. Britt entra dans la chambre suivie pas Mairig et Jenny. Mairig et Jenny investirent la salle de bain, laissant Britt et Jaimie seules, dans la chambre. - Jaimie ? dit Britt - Mmh, quoi Britt. - Ce nouveau professeur …. - Severus Rogue. - Oui, tu le connais n’est-ce pas ? questionna Britt. - Il a été mon précepteur pendant 2 ans, lui répondit Jaimie. - Il a l’air sévère ! - Il n’a pas que l’air ! Il l’est ! C’est un homme impitoyable, dur. Ce que je ne comprends pas, c’est ce qu’il fait ici. D’après les conversations que j’ai écoutées au manoir, Dumbledore est leur ennemi alors pourquoi travaille-t-il pour lui ? - Tu écoutes les conversations des adultes ? Mais pourquoi ? - Ecoute Britt, je me sens comme une noix vide ! Je n’ai aucun souvenir antérieur à 2 ans. Je ne me rappelle de rien. Des gens savent mais personne ne veut parler de mon passé. Je ne sais pas pourquoi. - Moi, j’aimerais bien pouvoir oublier certains souvenirs, comme la mort de mon grand-père tué par les Aurors. - Les Aurors ? - Ben oui, tu ne connais pas les Aurors ?
Jaimie fit signe que non de la tête. Britt allait commencer les explications mais se ravisa en entendant la porte de la salle de bain s’ouvrir. Elle mit un doigt sur ses lèvres, signe qui valait mieux se taire en présence des deux autres. Elles s’avancèrent dans la salle de bain et continuèrent leur conversation. - C’est quoi, les Aurors ? - Les Aurors, ce sont des gens du ministère entraînés à pourchasser les Mangemorts, les partisans de….Si je me souviens bien, dit Britt, L’Auror s’appelait… James…Lamisère, …non, c’est pas ça, La…je ne sais plus son nom de famille. Il paraît qu’il est mort. Il a été tué par les Mangemorts. Mais tu sais, mon grand-père était formidable avec moi, mais il a fait des choses terribles. Je me souviens des disputes entre lui et maman à ce sujet. Maman m’a tout expliqué sur ce qu’il faisait. Mon père, lui, il a préféré partir loin de toute cette agitation.
C’était la première fois que Britt parlait de sa famille. Ca devait la soulager de pouvoir en parler. Jaimie était une oreille attentive et Britt lui en fut reconnaissante. Elles sortirent de la salle de bain et allèrent se coucher. Jaimie dormit très mal cette nuit-là. Les images se mélangeaient dans ses rêves. Le lendemain matin fut très brumeux pour Jaimie. Elle se souvint de la petite phrase lancée par Graham « t’es bien comme ton grand-père ». Graham devait savoir quelque chose. De gré ou de force, elle lui ferait dire la vérité.
Malheureusement, Jaimie ne put mettre ses résolutions en route. Graham était toujours accompagné d’une bande de Serpentard. Ce qui mit Jaimie de fort mauvaise humeur durant les semaines qui suivirent. De plus, les cours de Potions avec Rogue étaient exécrables. Rogue trouvant toujours un prétexte pour se retrouver dans son dos ou devant elle ou se trouvait toujours dans le même couloir qu’elle ou parfois, elle le retrouvait à la bibliothèque. Jaimie ne voyait plus que lui dans ses parages et ça l’exaspérait au plus haut point. A croire qu’il la surveillait !
Septembre fit place à octobre et donc au premier match de Quidditch : Serdaigle contre Gryffondor. Les capitaines des 2 équipes avaient du sérieusement remanier leurs équipes car de nombreux joueurs étaient partis de l’école. Ainsi les Gryffondor avait un nouvel attrapeur, un nouveau goal et un nouveau poursuiveur, quant à Serdaigle, ils avaient du remplacer les poursuiveurs et un batteur. Les entraînements, à l’approche du match se faisaient tous les jours pour les Gryffondor. Lisa ne supportant plus l’humeur massacrante de Jaimie décida de suivre les entraînements. Elle pouvait ainsi voir ses deux amis virevolter sur leurs balais. Casey était au goal et Charlie était le nouvel attrapeur des Gryffondor. Beaucoup de jeunes filles venaient voir les entraînements. Charlie était devenu la nouvelle coqueluche de Poudlard. Elles le trouvaient beau, séduisant et en plus il était célibataire ! Il n’était pas rare au détour d’un couloir de voir une jeune fille se précipiter à son cou et l’embrasser. Charlie s’en amusait parfois, d’être ainsi l’enjeu de paris stupides des filles.
La veille du match, revenant de la bibliothèque, Jaimie tomba nez à nez avec Graham. Elle trouva là l’occasion unique de lui parler. - Graham, fit Jaimie, j’aimerais qu’on termine notre petite conversation entamée au manoir. - La conversation ? Quelle conversation ? - Ne fais pas celui qui ne sait pas de quoi je parle ! Tu m’en as trop dit ce jour là, alors je te donne l’occasion de cracher ton venin. - Je n’ai rien à te dire, blêmit Graham, se souvenant de la correction infligée par Voldemort. - Je croix au contraire que tu me dois des explications. - JE NE TE DOIS RIEN DU TOUT, cria-t-il, FICHE-MOI LA PAIX. Tu n’as qu’à chercher toute seule. - TU M’AS DIS T’ES BIEN COMME TON GRAND-PERE ! CA VEUX DIRE QUOI SI CE N’EST QUE TU LE CONNAIS, HEIN ! - Va au diable, Jaimie ! Il n’a eu que ce qu’il méritait ! - Quoi ? Ça veut dire quoi qu’il n’a eu que ce qu’il méritait ?
Mais leur conversation ne put continuer. Un groupe d’élèves de Serdaigle arrivait dans le couloir. Graham en profita pour s’en aller. Jaimie était agacée d’apprendre par bribes ce que tout le monde savait. Jaimie avança dans le couloir tout en réfléchissant. - Bon, se dit-elle, sachant que Macnaire est un Mangemort, partisan de mon père, quels sont leurs ennemis ? Les Mangemorts se délectent de la disparition de moldus. Mais son père n’aurait jamais apprécié qu’on dise d’elle qu’elle a un caractère de moldu or ce jour là il n’a pas relevé la remarque. Bon quels sont les autres ennemis ? Un Auror.
Jaimie s’arrêta net dans le couloir. Un début de réponse venait de lui apparaître aux yeux comme la gifle qu’elle avait reçue l’an passé. Soudain, une collision la ramena à la réalité. Elle venait de percuter le groupe de Gryffondor qui revenait de l’entraînement. - ‘Tain, s’écria Casey en relevant Charlie qui sous le choc était tombé à terre, tu peux pas regarder où tu marches, non ? Eh, je te cause. - Jaimie, fit Lisa, doucement, ça ne va pas ? Tu es toute blanche ! - Désolée, je suis désolée, dit Jaimie, le regard vide.
Jaimie fit volte face et partit en courant vers les cachots des Serpentard, laissant le groupe pantois, la prenant pour une folle. Lisa sentait que quelque chose n’allait pas. Elle fut tirer par les épaules, ce qui la sortit de sa réflexion. Charlie la prit par la taille et l’entraîna vers la tour de Gryffondor. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 19 Juil - 21:27 | |
| Chapitre 38 : L'attrapeur Le lendemain était le jour du premier match de Quidditch de l’année. Les élèves de Gryffondor étaient en effervescence. En effet, cette année ils avaient une arme secrète. Leur nouvel attrapeur était dit-on le plus doué depuis des années, et ils comptaient tous sur lui pour redorer le blason de leur maison.. Dans la grande salle, les joueurs de Gryffondor étaient tendus et silencieux. Certains ne purent manger car leur estomac refusait toute nourriture. Loin de cette agitation, Jaimie était silencieuse, tout à ses pensées de ce qu’elle avait appris la veille. Elle se demandait comment et où chercher les réponses aux questions qu’elle se posait. Britt regardait son amie se débattre intérieurement. Elle ne pouvait pas l’aider, mais elle avait remarqué la veille, le visage fermé de Jaimie. Pour une fois, il ne laissait entrevoir la moindre émotion. Elle s’en voulait beaucoup car elle savait que la réaction de Jaimie était liée à la discussion qu’elles avaient eu la veille. Elle n’aurait jamais du lui parler de la mort de son grand-père. Mais pourquoi en avait-elle parlé ? Comme à son habitude, les jours de match, Jaimie se rendit à la bibliothèque pour y terminer son devoir d’Histoire de la Magie. Britt la rejoignit. Elle prit les anciennes éditions de la gazette du sorcier que la bibliothèque de Poudlard gardait et se mit à lire d’anciens articles. Jaimie leva le nez de son devoir qu’elle venait de finir. Il n’y avait pas grand monde à la bibliothèque. Elle vit Britt prise dans sa lecture. Elle jeta un coup d’œil circulaire et fut déçue de ne pas voir Lisa. D’habitude, la jeune fille restait avec ses amies à la bibliothèque les jours de match. Jaimie rangea soigneusement son parchemin dans son sac, se leva et rejoignit Britt. Elle regarda par-dessus son épaule. Britt lisait un article sur la mésaventure d’une sorcière anglaise qui était restée coincée dans une pyramide lors de vacances en Egypte. L’infortunée sorcière lors d’une visite touristique sur le site des pyramides, en entrant dans l’une d’elle, avait perdu son groupe de touristes et s’était perdue, avait tourné en rond dans la pyramide qui avait été ensorcelée pour éviter toute intrusion. Les intrus se perdaient pendant des heures et ne trouvaient la sortie que lorsque la pyramide jugeait bon qu’il était temps de délivrer les pauvres malheureux touristes. Jaimie prit un autre journal. Dans celui-là on y parlait de la mésaventure d’un sorcier qui se disait chasseur de lutins verts du Paraguay. Le chasseur avait apporté une cage afin d’attraper un spécimen et ainsi montrer à ses amis le trophée de chasse. Les bestioles étaient parvenues à enfermer le sorcier dans la cage et avaient jeté sa baguette loin de sa portée. Le pauvre homme était rester 3 jours entiers dans cette indélicate position. Il ne du son salut que grâce à une expédition lancée par ses amis qui ne le voyant pas revenir, s’inquiétaient pour la vie de l’homme. Britt et Jaimie se passaient les articles qu’elles trouvaient les plus amusants. Pendant ce temps, Lisa avait trouvé place dans les gradins du stade. Des bannières aux couleurs des deux équipes étaient déployées tout autour du stade. Les joueurs de Serdaigle pénétrèrent sur le terrain sous les acclamations des supporters. Puis ce fut au tour des joueurs de Gryffondor d’entrer sur le terrain. Lisa applaudit à tout rompre et hurla comme les autres. Madame Bibine demanda aux deux capitaines de se serrer la main. Puis elle prit son sifflet, et donna le coup d’envoi du match. Les joueurs s’élevèrent dans les airs, sur leurs balais. Le capitaine des Gryffondor avait le souaffle en main, il le passa à Meg, sa coéquipière qui était une excellente poursuiveuse. Elle virevoltait entre les joueurs de Serdaigle, s’approcha du goal et marqua un but sous les huées des Serpentard, mais très vite les supporters de Gryffondor firent plus de bruit que les autres élèves. Casey était le goal de Gryffondor. Il parvint à arrêter plusieurs fois le souaffle qui n’entrait pas dans le but des Gryffondor. Les attaques des Serdaigle étaient virulentes mais Casey tint bon. Gryffondor menait 60 à 0. Charlie était l’attrapeur de son équipe. Il cherchait le Vif d’or des yeux. S’il l’attrapait, son équipe aurait 150 points en plus et serait en tête du championnat. Il devait faire attention car les joueurs adverses lui envoyaient des cognards et il devait échapper aux attaques incessantes de ceux-ci. Il se lança dans un ballet aérien de toute beauté, ce qui ravissait les élèves qui le regardaient voler avec une telle facilité. Puis Charlie vit un reflet doré derrière les buts adverses. Il piqua son balai vers le bas. L’attrapeur adverse était derrière lui et le suivait de très près. Le vif d’or avait changé sa trajectoire, Charlie n’était plus qu’à 1 mètre de lui. Il tendit son bras mais son adversaire était maintenant à ses côtés lui aussi bras tendu vers la petite balle dorée. Charlie n’était plus qu’à quelques centimètres, il pouvait sentir les ailettes de la balle frotter le bout de ses doigts. Charlie donna un dernier effort et ses doigts emprisonnèrent les ailettes du Vif d’or. Il l’avait attrapé ! Gryffondor venait de gagner le match 230 à 40. Lisa entra dans la bibliothèque et trouva ses amies assises devant une table, des journaux grands ouverts devant elles. Elle s’approcha des jeunes filles et s’assit devant elles. Jaimie lui expliqua les articles qu’elles avaient lu et lui passa celui du sorcier chasseur prit à son propre piège. Britt lui donna l’article sur la sorcière emprisonnée dans la pyramide. Elles s’amusèrent toutes les trois à trouver d’autres articles aussi hilarants. Soudain, Britt se mit à pâlir. Lisa fit signe à Jaimie qui regarda alors l’article que lisait Britt. - Le bureau des Aurors est fier de vous apprendre que l’éminent Auror de 1ère classe, James Lassiter, a tué le Mangemort Lawsey lors d’un duel acharné. L’Aurore Lassiter s’en sort sans une égratignure. Le Mangemort est responsable de plusieurs meurtres de moldus et de l’assassinat du ministre Frisch, ministre du département de la justice. L’Auror de 1ère classe est avec l’Auror Alastor Maugrey, un des seuls Auror à avoir emprisonné beaucoup de sympathisants de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom à Azkaban. Nous présentons nos plus sincères félicitations à James Lassiter pour ce magistral fait d’arme.Jaimie termina la lecture de l’article et invita Lisa à en prendre connaissance. Lisa se leva et lut l’article par-dessus l’épaule de Jaimie. - C’est étrange, dit Jaimie comme ce nom me paraît familier. - Quoi, quel nom ? interrogea Britt - Lassiter. Je ne sais pas, mais je l’ai déjà entendu …. - Sans doute par ton père, puisque c’est l’Auror qui a le plus fait de prisonniers parmi les partisans. - Peut être. Je ne sais pas …. Depuis que j’ai eu cet accident, je ne me souviens de rien. - Un accident ? dit Lisa - Oui, venez, fit Jaimie, sortons. Les filles rangèrent les journaux et sortirent de la bibliothèque. Elles allèrent près du lac, Jaimie raconta son histoire. - Mon père m’a dit qu’à l’âge de 10 ans, en grimpant sur un arbre, je suis tombée. J’ai fait une chute vertigineuse. Je suis restée inconsciente durant quelques jours et quand je me suis réveillée, plus de souvenirs. Disparus. D’ailleurs, il a fait abattre l’arbre après ça. - Et, moi, dit Britt, cet homme Lassiter est responsable de la mort de mon grand-père. Enfin il paraît qu’il est mort. Tiens, j’aimerais bien lire la gazette du jour de ma naissance. - Oh oui, fit Jaimie. J’aimerais bien connaître les événements du jour de ma naissance. Hein, Lisa, ce serait chouette, non ? - Oui, pourquoi pas, dit Lisa distraite. Je croix qu’il est temps de rentrer, le temps se rafraîchit. Les filles rentrèrent dans le château. Lisa retourna dans sa salle commune où la fête battait encore son plein. Charlie était acclamé par tous. Les filles s’étaient attroupées autour de lui. Il était heureux. Mais une personne manquait à son bonheur. Il aurait tant aimé partager sa joie avec sa petite souris. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Jeu 19 Juil - 21:34 | |
| Chapitre 39 : un ami inattendu Les Gryffondor fêtèrent dignement la victoire du premier match. Le temps repris son cours normal, les jours se suivirent et se ressemblèrent. Les professeurs surchargèrent les élèves d’un surcroît de travail. Certains passaient toutes leurs soirées aux devoirs et aux leçons qui s’accumulaient. Les filles avaient décidé de d’abord regarder à la bibliothèque pour le journal de leur naissance avant de les commander à la Gazette des Sorciers. Les autres filles du clan se prêtèrent aussi au jeu. Mais la surcharge de travail scolaire les empêchèrent de mettre leur projet à exécution. Le temps passa si vite que les vacances de Noël arrivèrent sans crier gare. Cette année, Jaimie du passer ses vacances au manoir. Son père l’ayant décidé ainsi. Elle eut beau protester que son travail s’accumulait, mais les ordres de Voldemort étaient incontestables. C’est à regrets, que Jaimie quitta Poudlard pour le manoir des Malefoy. Jaimie passa le plus de temps possible à la bibliothèque du manoir. Elle put ainsi terminer ses devoirs de vacances que les professeurs n’avaient pas lésiné à donner. Il ne lui restait plus qu’un devoir à faire, aussi ennuyant que le cours lui-même. Histoire de la magie n’était vraiment pas un cours fait pour elle ! Elle pesta sur ce maudit devoir et n’avait aucune idée de comment le prendre. Le professeur demandait d’expliquer en quoi la révolte des gobelins fut déterminante dans la guerre des Vardens contre les elfes de Garzaks. Jaimie soupira. Elle était tellement concentrée qu’elle n’entendit pas la porte de la bibliothèque s’ouvrir. Un jeune garçon entra dans la pièce, il regardait Jaimie d’un regard intense et pensa à ce moment qu’elle était vraiment jolie cette Serpentarde. Ses longs cheveux blonds lui faisaient penser à un immense champ de blé et se dit qu’il aimerait passer les doigts dans ces cheveux. Il s’avança doucement. Jaimie n’avait pas relevé la tête. Visiblement, trop concentrée sur son parchemin, elle ne l’avait pas entendu rentrer. Arrivé derrière elle, il lui murmura : - Bonjour, ma beauté. Jaimie sursauta et renversa l’encrier sur son parchemin. Elle pesta de plus belle. Quel est l’opportun qui s’avisait de lui faire peur ainsi ? Elle se retourna et fut surprise de voir un des amis de Graham. Il sortit sa baguette et en un tour de main l’encre s’effaça du parchemin. Il lui fit un beau sourire, mais Jaimie ne se déraidit pas pour autant. - Lexus, que viens-tu faire ici ? demanda Jaimie d’un ton peu amène. - J’avais envie de te voir, dit-il, tout simplement. - Vraiment ? fit Jaimie sceptique, et bien, moi, je n’ai pas la moindre envie de te voir ! - Tu n’es décidément pas très gentille ! Je constate pourtant qu’en ce moment je pourrais t’aider, fit-il en montrant le parchemin. - M’aider ? Pourquoi voudrais-tu m’aider à faire mon devoir ? Tu es un ami de Graham et… - Ecoute, dit-il, tous les Serpys ne sont pas comme Graham ou Mairig. J’ai envie de t’aider, c’est tout. - En échange de quoi ? - Un sourire, fit Lexus, est-ce que ce marché te paraît correct ? - Qu’est-ce que cette amabilité cache ? demanda Jaimie soupçonneuse. - Ne sois pas si soupçonneuse, dit-il en lui prenant la main, que Jaimie retira aussi sec. - Mais je ne te connais pas assez pour te faire aveuglément confiance. - Très bien, dit le jeune garçon, faisons connaissance. Enchanté de faire ta connaissance, je m’appelle Lexus Blackmore, dit-il en tendant la main. Jaimie n’en revenait pas. Quel toupet il avait celui-là ! - Jaimie, je vais finir par avoir une crampe, dit-il, la main toujours tendue attendant que Jaimie fasse pareil. Finalement, elle se prit au jeu de Lexus. - Enchantée moi aussi, dit Jaimie en rougissant. - Bon, c’est déjà un début. Alors on le fait ce devoir ? - Le devoir ? - Jaimie, réveille-toi, tu sais, Histoire de la Magie, les gobelins, la révolte. - La révolte….Oui, bien-sûr, désolée, balbutia Jaimie. Le jeune garçon se mit à lui expliquer les grandes lignes et ce qu’elle ne devait pas omettre d’écrire dans son devoir. L’après-midi se passa très agréablement. Jaimie se surprit à penser que finalement, Lexus était un garçon totalement différent de Graham et qu’elle avait porté un jugement un peu trop hâtif sur lui. Elle l’épiait. Elle trouva que les traits de son visage étaient fins, et que contrairement à Graham, il avait un regard pétillant et chaleureux. Il lui raconta des anecdotes qui la faisaient rire. Et lui, aimait l’entendre rire. Elle avait un rire musical. Il plongea son regard dans celui de Jaimie. Ses yeux d’un bleu intense donnaient envie de s’y plonger. Il détourna le regard, surprit par le détour de ses pensées. Ils entendirent la porte de la bibliothèque s’ouvrir. Une femme élancée entra. Elle était d’une beauté éclatante, et à la voir, Jaimie comprit que c’était la mère de Lexus tant leur ressemblance était frappante. Les mêmes yeux bruns, les cheveux aussi noirs, et la fossette sur la joue au moindre sourire. - Lex, mon chéri, on s’en va. Dis au revoir à ton amie. - Oui, mère. Bon, on se revoit à Poudlard à la rentrée, dit Lexus en se retournant vers Jaimie. - D’accord. - Au revoir, ma belle, dit-il en l’embrassant sur la joue. Tu es ravissante quand tu rougis ! - Je ne rougis pas, dit Jaimie sur un ton de défi. - Bien-sûr, se moqua-t-il, en passant son index sur le nez de Jaimie, puis s’en alla en riant, la laissant seule dans cette grande bibliothèque. Elle se surprit à attendre avec fébrilité la rentrée de Poudlard. Elle avait hâte de retrouver son nouvel ami. Lexus | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Sam 21 Juil - 17:56 | |
| Chapitre 40 : la recherche incomplète
Le mois de janvier fut très froid. La neige tombait à gros flocons, ce qui rendait les déplacements vers les serres, très périlleux. Le professeur qui donnait le cours de Botanique dut admettre qu’il était vraiment impossible de donner ses cours dans les serres. Ils furent donc donnés dans le château. Les cours avaient repris plus surchargés qu’en début d’année. Les professeurs accéléraient la cadence et les devoirs pleuvaient plus nombreux encore.
Lexus avait accueilli Jaimie à son retour à Poudlard, en l’embrassant sur les 2 joues, devant les regards admiratifs de ses camarades. Ce qui la mit mal à l’aise et se mit à rougir comme une tomate.
Leur amitié naissante ne plaisait pas à tout le monde. Chez les Serpentard, Graham et Mairig voyaient ce rapprochement d’un mauvais œil. Certains avaient même assisté à une scène mémorable entre Graham et Lexus à propos de ce rapprochement que Graham jugeait malsain. Cette dispute fit le tour des Serpentard comme une traînée de poudre.
Charlie, non plus, ne voyait pas ce rapprochement d’un bon œil. La jalousie s’insinuait malicieusement dans son esprit. Il épiait les moindres faits et gestes de Lexus et se renfrognait à chaque fois qu’il la prenait par les épaules.
Lisa non plus n’appréciait pas cette nouvelle amitié. Elle ne savait dire pourquoi mais ce Lexus ne lui inspirait pas confiance. Elle trouvait que ce côté trop enjôleur sonnait trop faux pour que ce soit vrai. Elle aussi surveillait les agissements de Lexus, se demandant pourquoi cet intérêt soudain pour Jaimie. Elle ne se doutait pas, à ce moment là combien elle avait vu juste.
Les jours et les semaines se suivirent, les matchs de Quidditch reprirent eux aussi. Un match était attendu en particulier Gryffondor contre Serpentard. Les ennemis de toujours se retrouvaient. Mais dans ce match, il y avait un duel entre deux garçons : Charlie, l’attrapeur de Gryffondor et Lexus, l’attrapeur de Serpentard. Charlie ruminait sa colère contre le Serpy. Il lui en voulait d’être s’y proche de sa petite souris.
Lexus voulait que Jaimie vienne voir l’entraînement, mais déjà qu’elle n’allait pas voir le match, elle refusa tout net à la grande déception de Lex. Elle n’aimait pas ce sport qu’elle jugeait violent. Elle préférait rejoindre ses amies à la bibliothèque et ainsi continuer leurs recherches. Chacune voulant trouver le journal du jour de leur naissance.
Lisa avait trouvé le sien : le 4 juin. L’événement le plus important de ce jour fut la victoire des Hydres du Pays de Galles en Quidditch. C’était la 15ème victoire d’affilée et donc battait le record détenu par l’équipe des Balais Volants du Sussex.
Britt était née un 16 février. L’événement de ce jour, fut la nomination au département des jeux magiques de Barry Wilmore, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de Quidditch.
Kate était née le 23 août. Ce jour-là, la capture d’un Mangemort, réputé pour sa cruauté, par Allastor Maugrey faisait la une du journal.
Carolyn était née le 22 juillet. Un sorcier facétieux s’était amusé à ensorceler les bouches à incendies moldues. Elles se déclenchaient à chaque passage d’un moldu. Le ministère avait du lancer des sortilèges oubliettes à la centaine de moldus victimes de ces incidents.
Jane était née le 13 mai. Ce jour là on annonçait l’ouverture d’une nouvelle boutique sur le chemin de Traverse. Une nouvelle animalerie ouvrait ses portes. La publicité affichait à l’achat d’un animal, nourriture gratuite pour cet animal pendant 3 mois pour les 20 premiers clients Le ministère avait du descendre au chemin de Traverse. Certains sorciers, pour être sûr d’être dans les 20 premiers, jetaient des sorts aux autres clients.
Adisson était née le 7 mars. Le ministère était en émoi. Le plus vieil ancien Premier ministre venait de décéder à l’âge canonique de 98 ans. Mort dans son sommeil. Les funérailles furent solennelles. Beaucoup de monde assista à la cérémonie.
Severine était née le 17 octobre. Ce jour-là, un incident fit couler beaucoup d’encre. Un joueur de l’équipe nationale de Quidditch fut pris en flagrant délit de tricherie. On le surprit à prendre une potion de Felix Felicis avant le Match contre l’équipe nationale Française. Ca fit un beau scandale et la diplomatie eut beaucoup de mal à calmer la colère des Français.
Jaimie était née le 7 avril. C’était la dernière à découvrir le journal de sa naissance. Mais à leur grande surprise, elles ne trouvèrent aucune trace du journal. Elles cherchèrent dans les autres étagères, au cas où le journal aurait été déposé ailleurs, mais rien, pas de trace du dit journal. Jaimie était très déçue. Elle voyait là l’occasion de découvrir une partie de son passé envolé. Lisa alla demander à Mme Pince si le journal manquait, si un élève l’aurait emporté, mais Mme Pince confirma que certains journaux manquaient dans la bibliothèque.
Les filles déçues sortirent de la bibliothèque. Elles essayaient toutes de consoler Jaimie mais la déception était là. Elles allèrent dans la grande salle d’étude, vidée des derniers élèves, où elles purent discuter entre elles, sans être interrompues.
Elles n’avaient pas vu Mme Pince sortir de la bibliothèque après leur départ et se rendre directement dans le bureau du directeur. Puis ce fut au tour du professeur McGonagall de monter, à toute vitesse dans le bureau du directeur. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Sam 21 Juil - 18:02 | |
| Chapitre 41 : La vérité non révélée
Lisa était remontée dans la salle commune des Gryffondor. Elle s’était installée dans un fauteuil devant la cheminée. Un feu y crépitait. Elle regardait les flammes danser devant ses yeux. Elle réfléchissait énormément depuis son retour de la bibliothèque et à la conversation qui avait suivi avec le clan. Kate avait suggéré de commander le journal manquant directement à la gazette des sorciers. Jane avait un bon de commande dans son dortoir et promit de remplir le bon et de l’envoyer par hibou. Jaimie et Lisa avaient toutes deux remarqué que de nombreux journaux manquaient. Jaimie se souvint plus ou moins de la date de son accident, et les journaux de cette période manquaient aussi dans la bibliothèque. Elles avaient profité du bon de commande de Jane pour commander ces journaux-là aussi. Lisa se demandait si elles avaient bien fait. Elle se demandait si ce n’était pas une erreur d’avoir commandé tous ces journaux. Qu’il valait mieux, vu les évènements, que Jaimie ne sache rien. Qui voudrait se rappeler la mort de ses proches ? Tout à ses réflexions, Lisa ne vit pas approcher Casey et Charlie qui venaient de finir leur entraînement quotidien. En vue du match contre les Serpentard, le capitaine de l’équipe avait durci l’entraînement et exigé un entraînement quotidien à ses joueurs. - A quoi penses-tu ma puce ? fit Casey en s’agenouillant devant elle. Tu as l’air si loin. J’espère que c’est à moi que tu penses, dit-il. - Quoi ? Désolée, tu disais ? Excuse-moi, mais j’ai pas écouté.
Charlie se mit à rire devant la mine déconfite de son ami. - Je crois qu’on a fait une bêtise, dit Lisa mortifiée. - Quoi, quelle bêtise ? Je ne comprends pas que tu dises que notre réconciliation est une bêtise, pesta le garçon. - Hein ? Mais t’es bête, toi, dit-elle mutine, je ne parle pas de toi, idiot. - De qui alors, tu as embrassé un autre que moi ? - Mais, Casey, je ne parle pas de toi ! Je parle de Jaimie. - De Jaimie, dit Charlie, intéressé par la conversation en entendant le nom de sa petite souris. - Oui, je crois qu’on a fait une erreur, répéta-t-elle. - Mais de quoi tu parles ? dit Charlie un peu plus énervé. - Et bien, dit Lisa, on a recherché pour chaque fille du clan, le journal de sa naissance - C’est génial, ça, dit Casey, c’est original….Voyant les yeux de Charlie devenir électriques, il se tut. - Le problème, c’est que celui de Jaimie n’y était pas et, il n’y a pas que celui là qui manque. Elle voulait savoir ce qui était arrivé avant sa chute et même ces journaux-là manquent. - Sa chute ? Quelle chute, demanda Charlie intrigué. - Il paraît qu’elle serait tombée d’un arbre et que c’est suite à cette chute qu’elle ne se souvient plus de rien. Elle serait restée endormie presque 1semaine. - Qui a dit qu’elle était tombée ? - Son père le lui a raconté. - Vraiment, dit Charlie, une pointe de colère dans la voix. Il pourrait tout aussi bien dire qu’elle est tombée d’un Hippogriffe, ce serait du pareil au même ! - Que veux-tu dire par-là ? dit Lisa sur la défensive, qu’elle ment ? - Que son père ment ! - Bon, dit Casey, qui voyait que la conversation partait sur un terrain dangereux, et alors où est le problème ? - IL FAUT PAS QU’ELLE CONNAISSE LA VERITE, hurla Charlie. Elle serait en danger, baissant d’un ton en voyant les autres élèves tournés la tête vers eux. - En danger ? - Oui, murmura Charlie. Si son père apprend, et il l’apprendra, qu’elle connaît la vérité, elle ne pourra plus venir à Poudlard. Et seul Merlin sait ce qu’il lui fera ! - M. Weasley a raison, dit une voix derrière eux.
Ils se retournèrent, et virent le professeur McGonagall qui accompagnait le directeur, Albus Dumbledore. McGonagall envoya les autres élèves dans leur dortoir respectif, afin que la conversation reste privée. - Oui, M. Weasley, vous avez bien compris la situation, mais, dit Dumbledore d’une voix douce, vous connaissez si bien votre amie, n’est ce pas ? - Elle sera en danger si elle apprend la vérité. - J’en ai bien peur. - MAIS C’EST PAS JUSTE, cria Lisa, NOUS ON SAIT TOUT ET ELLE NON ALORS QUE C’EST SA VIE. - Miss Brown, dit McGonagall, courroucée, n’élevez pas la voix devant M. le directeur ! - Désolée, fit Lisa penaude, mais c’est tellement injuste. - Calmez-vous, dit Dumbledore. Si Jaimie apprend toute la vérité, je serais obligé de la soumettre au sortilège Oubliette et je ne connais pas les conséquences que cela pourrait avoir sur Jaimie en ce moment ! M. Weasley, dit Dumbledore en prenant le poignet de Charlie, n’oubliez jamais qu’au fond d’elle, c’est toujours la petite Jaimie que vous avez connue.
Dumbledore remonta la manche du pull de Charlie et découvrit le bracelet magique. Il le caressa et devant les yeux éblouis de ses amis, apparu le visage de Jaimie. - Vous… vous saviez…pour le bracelet, mais comment… - Je me souviens d’une nuit où Molly, affolée m’a appelé parce que vous n’étiez plus à la maison. - L’horloge … - Molly s’est levée durant la nuit et a vu grâce à votre horloge que vous n’étiez plus à la maison. Je vous ai trouvé très facilement tous les deux ! N’oubliez pas Mr Weasley. Si Jaimie a gardé le sien, c’est parce qu’au fond d’elle, elle sait que vous êtes important dans sa vie. Même si maintenant, elle est soumise à un sortilège très puissant, elle reste votre amie. Tôt ou tard, elle aura besoin de vous, de votre amitié, de votre présence. - Oui, professeur, dit Charlie, bouleversé par ce que venait de dire Dumbledore. - Professeur, dit Lisa, Jane a envoyé un hibou à la gazette … - Nous avons déjà fait le nécessaire à ce sujet, dit McGonagall. - N’oubliez pas ! Dit Dumbledore, en sortant de la salle commune.
Les 3 amis restèrent assis dans les fauteuils devant la cheminée à regarder les flammes danser devant leurs yeux. Casey et Lisa entouraient Charlie de leurs bras. Ils avaient compris la détresse de leur ami, et restèrent là un bon moment sans parler, sans se regarder. Un lien indéfinissable s’était créé entre eux. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Sam 21 Juil - 18:06 | |
| Chapitre 42 : La vengeance de Charlie
Charlie et Lisa étaient très ébranlés par les révélations de Dumbledore. Ne rien pouvoir dire à Jaimie était une véritable torture pour Lisa. Cette détresse avait rapproché Charlie et Lisa qui étaient maintenant plus proches que jamais. Mais par respect pour son meilleur ami, Lisa étant la petite amie de Casey, Charlie décida qu’il était plus prudent de rester loin de Lisa. Lisa avait prévenu une à une, les filles du clan de ne rien révéler à Jaimie. Que tout devait rester secret pour sa sécurité ! Les filles furent emballées à l’idée de garder un si grand secret, et Merlin sait que lorsqu’une fille ne veut rien révéler, elle ne dira rien, muette comme une tombe !
Charlie s’était plongé à corps perdu dans les entraînements de Quidditch. Sa frustration était à son comble. Il se sentait attirer par Lisa. Mais Lisa était la petite amie de Casey et en plus, elle était la meilleure amie de Jaimie. Rien que de prononcer son prénom, les souvenirs affluaient. Jaimie et lui enfants en train de jouer dans le lac, autour du feu pour leur serment d’amitié. Jaimie et sa jalousie envers sa sœur quand cette dernière était née, et sa détresse quand elle apprit que Peter n’était pas son père. Jaimie, sa petite souris. La sienne pas celle de ce Lexus de malheur. Il ne supportait pas de le voir lui tourner autour. Il était jaloux, oui jaloux. Sa jalousie le revigorait pour le match contre les Serpentard. - Il va voir de quel bois je me chauffe ce Serpy de malheur ! Il va comprendre sa douleur, se dit Charlie. Je vais le ratatiner, le massacrer ! - Hé, Weasley, tu rêves, s’écria le capitaine des Gryffondor. Ça fait 10 minutes que le Vif d’or se balance au bout de ton nez ! Hé, demain faudra que tu sois concentré à 200 % ; On compte sur toi pour gagner ce match. - T’inquiète, ça ira. Je suis juste un peu fatigué. Il se fait tard et j’ai besoin de dormir. Si tu veux que l’on gagne demain, tu devrais nous laisser une bonne nuit de sommeil ! - Ok, allez, on rentre.
Les Gryffondor rentrèrent dans leur tour. Charlie monta dans son dortoir directement sans même dire bonsoir à ses amis. Lisa était déçue du comportement de Charlie. Il l’évitait depuis les révélations de Dumbledore. Lisa soupira - Ça va pas, ma puce ? - Je m’inquiète pour Charlie. Il a l’air si malheureux. - Il ne supporte pas que Lexus tourne autour de Jaimie. - Jaimie ne supporte pas plus Lexus, tu sais, dit Lisa - Ah bon ! Depuis quand ? - Elle a remarqué que Lex lui mentait en disant qu’il n’était plus ami avec Graham. Elle l’a surpris en grande conversation avec lui et il paraît qu’ils riaient bien ensemble. Je crois qu’elle commence à comprendre qu’elle ne doit pas lui faire confiance aveuglement. J’ai jamais aimé ce type. Depuis le début, je trouve qu’il joue un double jeu. - Tu as un véritable don, ma puce. Tu peux sentir si une personne est bien ou non. - Ma mère est comme ça aussi, fit Lisa. Ça t’inquiète ? - Pas du tout, ma puce ! - Casey, il serait temps d’aller dormir, tu dois être en forme pour demain ! - Pas tout de suite, ma puce. - Je suis fatiguée, Casey. Allez oust ! au dodo, M. Casey Finley. - Quel romantisme, pesta Casey. - Tu me remercieras demain quand vous aurez gagné - Hé, hé mon bisou. - Oups ! Désolé Casey, fit Lisa en embrassant délicatement les lèvres de Casey. Lisa le laissa et se rendit dans son dortoir.
Il était tôt, le lendemain, lorsque Charlie se réveilla. Il faisait à peine jour. Charlie se leva et regarda par la fenêtre. Une brume matinale s’était installée dans le parc de Poudlard. Charlie soupira, regarda le jour se lever doucement. Il alla se préparer dans la salle de bain, puis descendit prendre son petit déjeuner dans la grande salle. Les Poufsouffle et les Serdaigle encourageaient les Gryffondor. Pour la première fois, depuis des années, les Serpentard n’étaient pas premiers au classement, mais c’était l’équipe de Gryffondor. Une victoire leur assurerait une avance confortable pour la coupe des 4 maisons. - Alors, Weasley, en forme pour ta première défaite, fit une voix derrière lui. Lexus et ses acolytes ricanèrent. - Tu es sûr de pouvoir me battre sur ton balai ? dit Charlie d’une voix traînante. Tu devrais demander à Mme Pomfresh qu’elle te donne une potion pousse bras. Peut-être qu’avec 3 bras tu arriveras à l’attraper, le Vif d’or. - Fais le malin, Weasley ! On se retrouvera après le match, répliqua Lexus piqué au vif. - C’est quand tu veux, Blackmore. Je t’attends avec impatience.
Les joueurs de Gryffondor éclatèrent de rire. Lexus repartit à sa table en pestant sur le toupet de Weasley.
A onze heures, les 2 équipes montèrent sur le terrain. Charlie ressentait une certaine excitation. Mme Bibine demanda comme à l’accoutumé, aux 2 capitaines de se serrer la main. Ils se serrèrent la main, à celui qui broierait le plus la main de l’autre. - Enfourchez vos balais, dit Mme Bibine, à mon coup de sifflet le match commence ! trois …deux…un…
Les joueurs décollèrent. Charlie volait plus haut que les autres joueurs. Il commença par faire un tour du stade et chercha le Vif d’or. Lexus était très habile lui aussi sur son balai. Un cognard envoyé par un serpentard, surgit devant Charlie qui du virer de bord en catastrophe. Lexus piqua vers le bas, mais Charlie ne se fit pas surprendre par sa feinte grossière. Charlie demanda à son batteur d’envoyer les cognards sur Lexus et de ne pas lésiner sur la force. Les poursuiveurs de Gryffondor avaient déjà marqué 5 buts. Les batteurs de Gryffondor renvoyaient de toutes leurs forces, les cognards sur Lexus. Il dut arrêter de chercher le Vif d’or, sous peine d’être désarçonné plus d’une fois. Charlie pouvait librement chercher le vif d’or. Ses coéquipiers faisaient un travail remarquable. L’équipe de Serpentard rattrapa son retard, puis dépassa les Gryffondor sous les clameurs des supporters Serpys. Charlie reprit de l’altitude, suivi de près par Lexus Il avait décidé de copier les mêmes trajectoires que Charlie. Ce qui lui donna une idée. Puisque Lexus voulait le suivre dans ses moindres mouvements, soit ! Charlie fit un plongé vertigineux, comme s’il avait vu le Vif d’or. Lexus le suivit. Arrivé près du sol, Charlie remonta d’un coup, mais Lexus ne put remonter à temps et se vautra à terre. Charlie vit enfin un reflet doré voleter à quelques mètres de lui. Il accéléra. Il avait presque rattrapé le Vif d’or. Il tendit la main, et parvint à refermer ses doigts sur la petite balle dorée. Mme Bibine siffla la fin du match sous un tonnerre d’applaudissements. Gryffondor venait de gagner contre Serpentard.220 à 80. Une horde de supporters envahirent le terrain. Les élèves étaient déchaînés. Il fallut plusieurs dizaines de minutes aux Gryffondor pour quitter le terrain. Les filles étaient démontées. Elles voulaient toutes embrasser le héros. Charlie courut jusqu’au château pour échapper à ces furies. Il longea les couloirs et commença à monter les marches quand il entendit quelqu’un vociférer son nom. - Weasley, espèce de sale lâche, cria Lexus. Tu as employé une tactique lamentable ! Qu’est-ce qui t’a pris ? T’es malade ? Ce n’est pas une manière digne de ce nom pour jouer au Quidditch ! J’aurais pu être gravement blessé ! - Et alors, cela aurait fait un serpentard en moins. Dommage ! - Espèce de sale petite merde, hurla Lexus tout en sortant sa baguette. Tu vas me le payer.
Jaimie qui attendait l’arrivée du courrier avec impatience fut très déçue de recevoir une missive de la Gazette du Sorcier :
Chère Miss, nous sommes désolés de ne pouvoir accéder à votre demande. Croyez bien que nous le regrettons. Mais les journaux que vous demandez sont malheureusement indisponibles, car en rupture de stock. Veuillez croire, chère Miss, à nos sentiments les plus sincères.
Jaimie resta là, prostrée. Une nouvelle porte se refermait. C’est en entendant les cris dans le couloir qu’elle reprit ses esprits. Elle se leva, prit la lettre et sortit de la grande salle. Elle vit Lexus tenant sa baguette en joue sur Charlie. Il criait tellement fort, que la plupart des élèves avaient accouru aux cris. Jaimie prit sa baguette et lança un Expelliarmus ! La baguette de Lexus s’envola de ses mains et Jaimie la récupéra avec sa main gauche. Lexus et Jaimie se regardèrent, se toisant même. - Qu’est-ce qui se passe, ici ? s’écria Rogue. - Weasley, évidemment ! 50 points… - C’est Lexus qui l’a attaqué en premier lieu, Monsieur, fit remarquer Jaimie, lui donnant la baguette de Lexus qu’elle tenait encore à la main. - Vous avez lancé un sortilège dans les couloirs ? - Mais professeur, il était désarmé. - Vous aurez une retenue pour ce que vous venez de faire. Samedi matin dans mon bureau, lança Rogue le regard menaçant. Et vous autres, retournez tous dans vos salles communes ! - Quoi ? une retenue alors qu’elle m’a… - Weasley, vous en voulez une aussi de retenue ? - Non, monsieur. - Dans ce cas remontez donc dans votre tour illico avant que je ne change d’avis !
Tous les élèves disparurent des couloirs. Jaimie redescendit dans les cachots de Serpentard. Charlie ramassa un bout de papier tombé dans le couloir. C’était une lettre, une lettre de la Gazette du Sorcier. La lettre que Jaimie venait de recevoir. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Sam 21 Juil - 18:13 | |
| Chapitre 43 : Tu te souviendras de qui tu es et d'où tu viens! Charlie n’en revenait pas. Cela faisait la deuxième fois que Jaimie intervenait entre un Serpy et lui. Il ne décolérait pas contre Rogue. Lui donner une punition alors qu’elle avait simplement voulu le défendre ! Jaimie rejoignit sa salle commune. Lexus la regardait durement. Jaimie détourna le regard et s’en alla vers son dortoir. Elle sentit une main sur son épaule, se retourna et vit Lexus qui l’interrogea du regard. - Pourquoi, fit-il sans animosité. - Tu avais sorti ta baguette, je te rappelle, fit Jaimie. - Et alors ? - Graham et toi, vous êtes bien pareils ! Toujours chercher des noises à tout le monde et n’importe qui ! Je n’aime pas l’injustice ! C’est tout ! - Je dirais plutôt que ce Weasley ne t’est pas indifférent. - Tu es sérieux, Lex ? C’est l’un de mes passe-temps favoris, en effet, ragea-t-elle. Si tu me crois capable de faire de telles choses alors nous n’avons plus rien à nous dire ! Elle lui lança un regard à vous glacer le sang et se dégagea d’un coup sec ! La colère de Jaimie était loin d’être éteinte le lendemain. Elle était d’une humeur massacrante durant toute la semaine. Le samedi arriva trop vite à son goût. Le samedi matin, Jaimie se réveilla de fort mauvaise humeur. La perspective de passer toute la matinée avec son directeur de maison n’était guère réjouissante ! Après son petit déjeuner, elle traîna les pieds jusqu’au bureau de Rogue. Elle eut droit à un sermon de toute beauté. Qu’elle était une Serpy, qu’elle devait penser à sa maison, à ses camarades qui étaient sa famille. Jaimie n’écoutait que d’une oreille distraite ce que lui disait Rogue. Sa retenue se passa à trier toute une caisse de vers à crasse. Elle ne quitta le bureau de Rogue que dans l’après-midi et sa colère n’était toujours pas passée. Le temps s’était radouci, le soleil reprenait place dans le ciel. Lexus avait tenté maintes fois de se rapprocher de Jaimie mais la jeune fille ne voulait plus en entendre parler. Avec le temps, la colère avait fait place à la rancœur. Pour la première fois, elle avait hâte d’être seule, loin des regards meurtriers des Serpys. Elle attendait les vacances avec impatience ! Les cours reprirent avec leurs lots de devoirs, de leçons et de révisions. Jaimie passait la plupart du temps dans la bibliothèque. Accompagnée par ses amies du clan, elles travaillèrent d’arrache pied pour les examens de fin d’année. Jaimie remarqua que Lex avait changé. Il s’était à nouveau lié à Graham et son comportement s’en ressentait. Ils s’échangeaient des regards glacials. Au fur et à mesure que s’écoulaient les jours, la pression des examens se fit plus dure encore. Les épreuves eurent lieux sur deux semaines et comme l’année passée, la matinée se passait pour les écrits dans la grande salle et les examens pratiques dans l’après-midi dans les classes respectives. Les examens finis, le clan pouvait enfin se détendre dans le parc. Jaimie était mélancolique et en plus elle avait ressenti un changement d’attitude du clan vis-à-vis d’elle. Elle surprenait beaucoup de chuchotements entre les filles ou les conversations s’arrêtaient à son arrivée. Jaimie ne supportant plus cette réaction passait le plus de temps possible à se balader dans la lande de Poudlard. Elle avait trouvé un charmant endroit sur les hauteurs. Elle avait une vue imprenable sur le château, le lac. L’endroit était paisible, calme et reposant. Elle se ressourça, reprit de l’énergie et surtout réfléchit à sa situation. Elle remit de l’ordre dans ses idées. Revoyait ses priorités. Les bagages furent vite pliés. L’effervescence du dernier jour était à son comble. Comme d’habitude, des élèves négligents avaient oublié de faire leurs bagages et durent les faire à la dernière minute. Avant de monter dans le train, Jaimie se retourna une dernière fois, pour sentir l’odeur que dégageait cet endroit. Le voyage fut long. Jaimie ferma les yeux et se tint dans un mutisme renfrogné. Elle pensa aux évènements de l’année, sa brouille avec Lex qu’elle pensait être un ami. Le clan des filles qui avait l’air de prendre ses distances avec elle. Lisa et son petit ami. Ah, Lisa, qui avait encore une fois rompu avec Casey. Jaimie ouvrit les yeux et regarda Lisa. Leurs regards se croisèrent. Le sourire de Lisa lui fit chaud au cœur et tous ses doutes se dissipèrent. Elles discutèrent à bâtons rompus. Jaimie lui demanda la raison de sa rupture avec Casey, ils avaient l’air si amoureux, mais Lisa resta vague sur les raisons de cette séparation. Apparemment, elle avait quelqu’un d’autre en vue mais elle ne voulait pas en parler. Le train commença à décélérer, pour arriver au quai 9 ¾ de King’s Cross. Les filles se dirent au revoir sur le quai avant de passer l’arcade pour rejoindre les parents qui attendaient de l’autre côté. Narcissa attendait Jaimie. Elle se dirent bonjour courtoisement, et rentrèrent au manoir. Jaimie commença ses vacances par quinze jours de repos complets. Elle n’ouvrit ni livres, ni cahiers. Elle profita du beau temps qui séjournait en ce moment. Vers la mi-juillet, elle se remit au travail. Ses devoirs lui prirent pas mal de temps, surtout celui de potions. Rogue était très pointilleux sur les détails. La jeune fille reçu énormément de hiboux du clan. Elle put ainsi rire aux facéties des frères de Jane qui la faisaient tourner chèvre. Carolyn avait retrouvé son petit ami français, Adisson passait des vacances en Ecosse. Lisa lui écrivait de longues lettres. Elle voyageait beaucoup cette année pendant les vacances. Elle passa en France, passer 10 jours avec Carolyn, 10 jours en Ecosse avec Adisson. Le mois d’août elle, le passait avec ses parents et 10 jours chez Charlie. Un rayon de soleil éclatant pénétra dans la chambre et Jaimie cligna des paupières, cachant sa tête sous son oreiller, encore ensommeillée. Dobby apparut dans la chambre de Jaimie. « pop » - Miss est réveillée ? - Mmh, fiche-moi la paix. - Miss, le Maître veut vous voir. - Non, laisse-moi dormir, Dobby - Le Maître a dit tout de suite, il vous attend au salon. Le maître a dit à Dobby de ne pas quitter la chambre tant que Miss n’était pas levée. - Non ! Fais chier ! Je veux dormir ! - Le Maître a dit debout, dit Dobby en enlevant la couverture et les draps, découvrant ainsi Jaimie. - MAIS T’ES FOU, s’écria Jaimie, en voulant se recoucher. - Le Maître a dit debout, debout, debout ! - CA VA, JE ME LEVE ! Pesta Jaimie, se levant de mauvaise grâce. Elle passa à la salle de bain, Dobby sur ses talons. - Hé, j’ai pas besoin de toi pour me laver, alors du balai ! OUST ! DEHORS ! Jaimie descendit quelques minutes plus tard et se rendit dans le salon. Voldemort l’attendait accoudé à la cheminée. - Bonjour Jaimie. - Père. - De mauvaise humeur aujourd’hui ? - D’humeur grincheuse quand j’ai un elfe de maison qui me découvre pour me réveiller et qui veut me suivre dans la salle de bain quand je veux m’y laver, ronchonna Jaimie en lançant un regard noir à l’elfe en question. - Je voulais te voir avant mon départ. Une mission très importante m’attend et je voulais te donner ceci. Voldemort lui tendit un petit écrin, une petite boîte bleue. Jaimie l’ouvrit et regarda Voldemort. Le bijou que contenait était bien particulier. Elle le connaissait pour l’avoir vu au doigt de Voldemort. - C’est pour moi ? dit Jaimie. Mais je croyais qu’elle appartenait … - Elle appartenait à la famille de ma mère, dit-il. Elle est dans la famille depuis des générations car elle appartenait à Salazar Serpentard. Elle est à toi. Je te la donne puisque tu es dans la lignée des Serpentard. Et puis, cette bague imposera le respect à ceux qui la verront à ton doigt. Jaimie prit la bague et la passa à son annulaire de la main droite. Elle s’ajusta aussitôt aux doigts de Jaimie. C’était une bague en or sertie d’une pierre noire, un serpent incrusté autour de la pierre. - Cette bague te permettra de te souvenir qui tu es et d’où tu viens. - Merci, père. - Laisse-moi, je dois parler à Lucius d’une affaire privée ! Un hibou de Poudlard est arrivé ce matin. Narcissa t’accompagnera sur le Chemin de Traverse. Jaimie sortit du salon. Elle regarda la bague briller à son doigt. Cette petite phrase insidieuse revenait dans son esprit : « tu te souviendras de qui tu es et d’où tu viens » | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:03 | |
| Chapitre 44 : la rentrée
Jaimie n’en revenait pas de la bague donnée par son père. Elle savait qu’il y tenait. C’était un don précieux. Les réactions furent immédiates. Les Malefoy avaient vu la bijou au doigt de Jaimie, mais n’avaient rien dit. Mais, ils furent plus aimable, depuis. Comme si la présence de ce joyau leur imposait un respect du à Jaimie ! Ils n’en revenaient pas que, leur Maître ait ainsi donné cette marque de puissance. Mais leur Seigneur reconnaissait en Jaimie une héritière potentielle de ses pouvoirs, ils n’avaient plus qu’à s’incliner. C’était la décision du Seigneur des Ténèbres.
Narcissa accompagna Jaimie sur le Chemin de Traverse. En achetant ses fournitures scolaires, elle croisa quelques élèves de Poudlard. Mais surtout, elle vit Lisa qui se jeta dans ses bras. Les embrassades furent longues entre les deux filles. L’amitié de cette jeune fille était tellement précieuse à ses yeux. - Jaimie, pourquoi tu ne viendrais pas passer les derniers jours chez moi ? proposa Lisa. - Ecoute, je ne sais pas trop, fit Jaimie en regardant Narcissa. - Je ne crois pas que se soit très judicieux, remarqua Narcissa. Ton père reviendra avant la fin de semaine et s’il voit que tu n’es pas là, il risquera de très mal le prendre et …ses colères sont….redoutables, siffla Narcissa. - Oui, dit Jaimie à contre cœur. Merci pour ta proposition, Lisa, mais je crois que je vais décliner ton invitation. - C’est pas grave, fit Lisa déçue, on se reverra à la rentrée. Oh, je vois Casey et Charlie, là-bas, chez Fleury. J’y vais, salut, fit Lisa en s’éloignant de son amie. - Je suis désolée Jaimie, dit Narcissa, un sourire narquois aux lèvres, mais je n’avais pas le choix ! - Je comprends, dit Jaimie, qui vit son amie dans les bras de Charlie. Visiblement, ces deux-là s’étaient rapprochés durant les vacances ! Jaimie ressentit une pointe de jalousie monter à la surface.
Narcissa et Jaimie quittèrent le Chemin de Traverse pour retourner au manoir. La dernière semaine fut longue. Elle n’arrêta pas de revoir cette image : Lisa et Charlie, Charlie et Lisa ensemble ! A chaque fois qu’elle y pensait, les larmes coulaient le long de sa joue. Si les Serpys la voyaient, ils seraient furieux ! Ca leur ferait les pieds, lui dit une petite voix. Mais c’est un Gryffondor, s’insurgea Jaimie, et je suis une Serpy. Et alors, fit la petite voix, où est-ce écrit qu’une Serpy ne peut pas aimer un Gryffondor ? Mais, je ne l’aime pas, se dit Jaimie ! Ah non, fit la petite voix insidieuse, alors pourquoi te mettre dans un état pareil pour une personne que tu n’aimes pas ? La barbe, fit Jaimie excédée !
Le 1er septembre arriva enfin ! Jaimie monta dans le Poudlard Express et chercha le clan. Elle les trouva dans un compartiment. Lisa manquait à l’appel, mais elle comprit à l’écoute des conversations, que le sujet de discussion consistait au fait que Lisa était la petite amie de Charlie Weasley, le célibataire le plus en vue de Gryffondor, l’attrapeur de cette équipe de Quidditch, dont toutes les filles tombaient en pâmoison.
Jaimie ne voulait pas montrer les tourments de son esprit. Elle fit semblant de s’intéresser à la conversation, puis engagea un autre sujet, n’en pouvant plus d’entendre sans cesse les noms des 2 protagonistes. Quand tout à coup, l’une des filles remarqua la bague de Jaimie. - Waouh, Jaimie, c’est quoi cette bague ? demanda Séverine. - Hé, je l’avais pas vue, fit Jane. Montre-nous. Waouh, dis donc, c’est une bague de valeur ça ! - Mon père me l’a donnée. Elle lui vient de sa famille. - Hé ben, il s’est pas moqué de toi ! Mais elle n’a pas qu’une valeur sentimentale ? - Je ne sais pas. Mais je dois dire que les Malfoy ont eu une drôle de réaction en la voyant. - Ah bon, dit Carolyn, drôle comment ? - On dirait que la bague leur fait peur. - Elle est peut-être ensorcelée ? dit Adisson. C’est peut-être dangereux. - Moi je crois plutôt que c’est comme un signe de reconnaissance, dit Britt. En y réfléchissant, c’est même logique ! - Un signe de reconnaissance ? - Ben oui, regarde bien, c’est un serpent qui est gravé. Je pense qu’il a voulu par-là, montrer à ses partisans qu’il considérait Jaimie comme son égal. - Mais t’es folle, s’écria Jaimie. Jamais je ne serai comme lui ! Jamais !
Jaimie sortit du compartiment et alla s’enfermer dans les toilettes du train. Elle n’avait jamais pensé que ses amies croiraient un instant qu’elle pourrait devenir comme lui, comme ses partisans. Elle voulut enlever la bague, mais rien à faire. La bague s’était donnée au doigt et rien ne pouvait l’y enlever. Jaimie se laissa glisser, accroupie à terre, dos contre la porte et se mit à pleurer. Elle ne voulait pas de ce cadeau empoisonné. Quelqu’un frappa à la porte. - Jaimie, c’est Lisa. - Laisse-moi tranquille. Va donc retrouver ton Weasley ! - Jaimie, ouvre la porte. - Non, fous-moi la paix ! - Je t’en prie, Jaimie, viens, on va parler. - J’ai rien à te dire. Va-t-en ! - Jaimie, s’il te plaît, je suis ton amie, ouvre! - Dégage Lisa ! Je ne veux pas te parler ! FICHE LE CAMP !
Lisa partit, mais revint quelques minutes plus tard. - Jaimie, - Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille ? - Jaimie, ouvre la porte, dit une voix masculine derrière la porte. - Weasley ? Si j’ai pas ouvert à Lisa, qu’est-ce qui te fait croire que toi tu vas arriver à me faire sortir d’ici ? - Jaimie, je sais que pour le moment tu me vois en ennemi, mais ton bracelet et le mien sont, à jamais, liés, et tu le sais, Jaimie, au fond de toi. Tu sais que tu n’es pas comme lui et tes amis le savent. Crois-moi, ma petite souris, murmura-t-il à travers la porte. Ouvre la porte maintenant ou sinon j’appelle Graham ou Lex. - Pas eux…je…suis désolée, dit Jaimie en ouvrant la porte, je suis désolée, je ….en s’effondrant dans les bras de Charlie. - Touchant tableau, dit une voix caverneuse derrière eux.
Lexus était apparu en catimini. Il prit un ait dégoûté en voyant Jaimie dans les bras de Charlie. Elle se dégagea, le remercia et s’en alla. Laissant le trio se regarder en chiens de faïence. Lisa et Charlie repartirent vers leur compartiment. Lex, dégoûté, jura qu’ils le paieraient tôt ou tard !
Le train commença à freiner sa course avant de s’arrêter à la gare de Poudlard. Ils prirent les calèches qui les menèrent au château. Ils entrèrent dans la grande salle, s’installèrent à leurs tables respectives. La répartition eut lieu après le chant du choixpeau magique. Le discours de Dumbledore fut court et ils purent manger à volonté, avant de se rendre dans leurs dortoirs appropriés à chacun. Jaimie s’endormit en pensant à ce que lui avait dit Weasley : ton bracelet et le mien sont, à jamais, liés, tu le sais, au fond de toi. » | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:09 | |
| Chapitre 45 : La nuit tragique
Le lendemain, en arrivant dans la salle commune des Serpentard, Jaimie remarqua que Lex avait dû certainement baver sur ce qui s’était passé dans le train. Elle entendit les remarques dégoûtées, les grimaces de certains. S’ils n’avaient que ça à faire, s’occuper de ses affaires ! Soit ! Elle sortit de la salle et se rendit dans la grande salle pour y prendre son petit déjeuner.
Le préfet de Serpentard arriva près d’elle, alors que les autres prirent place à table. Il donna les nouveaux emplois du temps des troisièmes années. Le préfet traîna en donnant celui de Jaimie. Levant les yeux vers lui, elle surprit son regard qui regardait la bague. Les autres suivirent son regard. Certains blêmir, des murmures montèrent des Serpys et tous les regards convergèrent vers le même point de vue : la bague. Jaimie sentit la colère monter. Elle se leva, prit son emploi du temps d’un coup sec, s’empara d’un fruit, dans la coupe déposée sur la table, et de son sac, se retourna vers les Serpys et dit d’un ton posé, très sûre d’elle : - C’est bon, tout le monde l’a bien vue. Je ne suis pas un phénomène de foire ! OK ?
Sur ce, Jaimie sortit de la grande salle, sans se retourner. Elle se rendit dans le parc, pour essayer de se calmer. Elle soupira, se disant que décidément, cette bague ne lui apporterait que des problèmes ! Elle essaya en vainc de l’enlever, mais rien à faire. Elle était comme scotchée à son doigt comme si on lui avait lancé un sort de glue perpétuelle.
Elle s’adossa au chêne, prit le parchemin donné par son préfet. Il y avait des nouvelles matières cette année : elle avait choisi l’Arithmancie, Divination, soins aux créatures magiques en plus des cours qu’elle avait les deux premières années. D’après son emploi du temps, elle avait cours de potion toute la matinée. Elle reprit le chemin vers le château et se dirigea vers les cachots du professeur Rogue. Elle arrivait en dernier lieu, sous le regard courroucé du professeur, et s’installa à côté de Britt. Elle sentait les regards qui se posaient sur elle. Mais c’est le professeur Rogue qui la sortit de cette situation. - Eh alors ! Faut-il que je menace d’enlever des points à Serpentard pour que vous daignez être attentifs à mon cours. Est-ce que Miss Dawlish a un furoncle mal placé ? Je vous prie dorénavant d’écouter attentivement mon cours et le prochain qui se retourne je lui colle une retenue pour tous les samedis du mois !
Le cours put enfin commencer. Chacun devait mettre en pratique la théorie vue durant les deux premières années. La pratique s’avéra extrêmement difficile pour certains élèves. Jaimie s’en sortait très bien et aida en soufflant à Britt les instructions à suivre. A la fin du cours, Rogue demanda à chaque élève de remplir une fiole de la potion préparée. Jaimie lui tendit la sienne. Le reflet de la bague attira le regard de Rogue, mais il resta impassible.
Après le déjeuner, Britt et Jaimie avaient un cours de divination avec le professeur Trelawney. Sa classe se trouvait tout en haut de la tour Nord. Elles s’installèrent à l’une des petites tables rondes. Les fenêtres étaient fermées. Une chaleur étouffante régnait dans cette pièce baignée d’une lumière rouge formée par des foulards rouges sur les lampes. Un parfum capiteux enivrait les élèves. Un sentiment de somnolence s’insinuait dans les esprits. Une jeune femme mince, portant des lunettes qui agrandissaient les yeux, portant des châles ornés de paillettes dorées, les bras et les doigts surchargés de bijoux et qui cliquetaient à chaque mouvement. Elle avait une voix douce et mystique. Elle déambulait parmi les élèves donnant des indications sur l’avenir de chacun. Arrivée à la hauteur de Jaimie, Trelawney prit un air sérieux et lui dit : - Ma chère je suis désolée pour la grande perte que vous allez subir. Mais le voile sera bientôt levé sur les questions que vous vous posez. - Ah, mon cher, dit-elle à Charlie, vous allez bientôt retrouver ce que vous avez perdu.
Le cours commença par l’apprentissage de la lecture des feuilles de thé. Mais se termina dans la torpeur générale. Puis Jaimie alla à son premier cours d’Arithmancie. Les cours se suivirent à un rythme infernal. Pour la première fois, Jaimie se sentait dépassée par les devoirs et les leçons. Elle restait toujours tard debout et avec Britt, elles s’échangeaient les conseils pour améliorer leur méthode de travail. Le mois de septembre et d’octobre passèrent à toute vitesse. Certains Serpys avaient pris le pli de l’indifférence face à Jaimie et elle ne s’en plaignait pas, d’autres s’étaient rapprochés d’elle, discutant et travaillant même avec elle, se découvrant même des affinités avec certains. Les deux jeunes filles furent invitées à la soirée d’Halloween. Pour faire plaisir à Britt, Jaimie accepta l’invitation. Son amie ne voulant pas y aller seule.
La soirée se déroula dans la bonne humeur, mais Jaimie ne supportait pas de voir le bonheur qu’affichait Lisa. Elle était heureuse de danser avec Charlie. - Tu danses, dit une voix derrière elle. - Lex, vraiment, tu es le dernier avec qui j’ai envie de danser ! - Je m’en doute, mais lui visiblement n’a pas envie de danser avec toi ! Tu vaux mieux que ça ! - Avec toi, tu veux dire ? Il neigera en enfer ! - Espèce de petite…
Lex l’obligea à danser avec lui. Mais avant la fin de la danse, Jaimie parvint à se dégager et à sortir de la salle sous les rires des Serpentard. Elle entendit que quelqu’un l’appelait de loin, mais elle ne se retourna pas, redescendit immédiatement dans les cachots des Serpentard et se rendit dans sa chambre. Un étau lui broyait la tête. Une douleur lancinante la taraudait depuis quelques minutes. Elle préféra s’allonger sur le lit, peut-être que cette douleur allait passer avec le calme de la pièce. La douleur s’estompa, mais en se relevant, elle revint, plus tenace et plus lancinante encore. Jaimie se coucha et ferma les yeux. Ne plus penser à rien….à rien….
Une ombre noire se glissait dans le village, baigné par un clair de lune. Il faisait froid. Le ciel était étoilé. L’ombre arriva dans un chemin retiré. Elle sortit un parchemin et lut ce qui était inscrit, une adresse. Soudain, devant l’ombre, le rideau d’arbres laissa un passage et une maison apparut. L’ombre s’avança doucement, sortit une baguette magique, et entra dans la maison. Des cris se firent entendre, et des éclairs verts éclairaient les fenêtres. Une femme cria, … - Non, pas mon fils, laissez-le vivre.
Puis un nouvel éclair illumina la fenêtre à l’étage. Le silence survint. Il était encore plus assourdissant que la bataille qui avait lieu quelques minutes auparavant. Un nouvel éclair vert, plus puissant que les autres, plus ravageur embrasa soudain la maison. Puis plus rien. Juste un enfant qui pleurait, seul, dans la maison presque en ruine. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:14 | |
| Chapitre 46 : Le douloureux réveil
Elle courait dans le jardin… une course éperdue… la liberté est là après cet arbre… elle sera libre… bientôt… elle court, grimpe sur l’arbre… saute et là cette douleur dans le dos qui la paralyse… la chute de plusieurs mètres… on la retourne, cet homme qui la regarde, et ce rire à vous glacer le sang… une ombre noire… dans le village… un chemin retiré… une maison… des cris… des éclairs verts… une femme hurle… puis le silence… plus rien… un enfant pleure… seul…
NON ! Jaimie se réveilla l’esprit embrumé, en sueur. Ces images, cette horreur. Elle haletait comme si elle venait de faire une course éperdue. Elle était essoufflée. - Jaimie, dit Britt, tu vas bien ? Britt était affolée de voir l’état de son amie. - Hé Dawlish, laisse-nous dormir, pesta Mairig. - Britt, je ne sais pas, murmura Jaimie. J’ai l’impression de me réveiller d’un cauchemar. - Hé, vous deux, ça suffit, vos messes basses, ronchonna Mairig. - Viens, dit Britt, sortons d’ici.
Britt aida Jaimie à se lever. Elle chancelait au moindre pas. Et cette douleur lancinante qui ne la quittait toujours pas. Elles quittèrent la chambre et se dirigèrent vers la salle commune vide. Elles s’installèrent chacune dans un fauteuil. - Ma tête me fait horriblement mal. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Que m’a-t-il fait ? - Jaimie ? Je ne comprends rien à ce que tu dis ! - Je dois aller voir Dumbledore. - QUOI ? Maintenant ? Mais t’es folle ! - Chuut ! Tu vas réveiller quelqu’un ! - Mais Jaimie… tu peux à peine bouger ! Mais qu’est-ce qu’il t’arrive ? - Aide-moi. S’il te plaît, Britt, c’est important.
Britt aida son amie à se mettre debout. Elles avancèrent dans le couloir avec difficulté. Jaimie avait des vertiges. Rester debout comme ça lui demandait beaucoup d’énergie. Elle grimpèrent l’escalier les menant devant les gargouilles qui gardaient l’entrée du bureau de Dumbledore. - Que faites-vous là toutes les deux, à cette heure tardive de la nuit ? demanda le professeur McGonagall. - Je dois voir Dumbledore, professeur, c’est important. - Bien, il semble que le directeur doit justement vous voir, lui aussi. Venez. Orange citron, dit McGonagall aux gargouilles qui s’ouvrirent pour laisser l’ouverture. - Très bien, Miss Lawsey, retournez dans votre dortoir. - Mais, professeur, Britt peut... - J’ai bien peur que non, Miss Dawlish, ce que le directeur a à vous dire est important et personnel. Bonsoir Severus. - McGonagall. - Pourriez-vous ramener Miss Lawsey dans son dortoir ? Elle a gentiment amené Jaimie jusqu’ici. - Bien-sûr, dit Rogue en regardant Jaimie intensément. - Allons-y Jaimie. - Que se passe-t-il professeur ? Jaimie fait partie de ma maison et en tant que directeur de Serpentard, il me semble que je devrais être au courant de … - Plus tard Severus, plus tard.
Jaimie et McGonagall montèrent dans le bureau de Dumbledore qui les attendait en faisant les cent pas. On frappa à la porte, McGonagall entra dans la pièce avec Jaimie. Elle fut invitée à s’asseoir dans un fauteuil. Elle était pâle. Dumbledore lui demanda si ça allait. Elle lui raconta ses rêves, ses visions, lui expliqua le jour de l’enlèvement, la peur que ces hommes ne fassent du mal à Charlie, son arrivée au manoir, sa vie là-bas, sa découverte pour s’enfuir, sa tentative de fuite, et puis Voldemort qui l’arrête. Le reste devient un peu flou. Mais ces visions de cette bataille dans la maison, les cris, le bébé qui pleure... Dumbledore et McGonagall se regardaient. Les larmes embuèrent le regard du professeur qui essuya ses yeux discrètement.
Jaimie sentait que quelque chose n’allait pas. Qui était ces gens ? Et pourquoi avait-elle rêvé d’eux ?
Dans les couloirs, un cri, une plainte résonna dans la nuit, venant du bureau de Dumbledore. Tous les tableaux des sorciers furent éveillés et la nouvelle se propagea rapidement. Le lendemain, les élèves apprirent la vérité grâce à la gazette des sorciers. Des cris de joie raisonnaient partout.
Lorsque Charlie descendit dans la grande salle avec Lisa, l’effervescence était à son comble. Il n’eut, cependant pas le temps de demander les nouvelles, que déjà un de ses camarades la lui rapporta : Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait disparu. Il était mort grâce à un enfant : Harry Potter. Charlie était abasourdi par cette nouvelle. Il jeta un coup d’œil à la table des Serpys, elle n’était pas là. La table des professeurs était vide, elle aussi. Lisa lui donna l’article de la gazette qu’elle avait pu récupérer.
Aujourd’hui, cher lecteur est un grand jour pour tous les sorciers. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est mort. Oui, vous avez bien lu. Grâce aux Potter, qui se sont battus jusqu’à la mort, notre société peut fêter l’heureux événement. Comment un bébé a pu réussir là où des sorciers renommés ont échoué ? Harry Potter est le seul survivant de cette tragédie.
Il pensa directement à sa petite souris. Les Potter faisaient partie de sa vie. Elle les adorait, surtout James ! Qu’avait dit Dumbledore ? Que l’enchantement disparaîtrait à la mort ou à la disparition de celui qui a lancé le sort ? Jaimie allait enfin sortir de son cauchemar, mais le réveil serait douloureux ! Il voulait être près d’elle, la soutenir !
Ce jour-là, il n’y eut pas de cours, certains élèves firent la fête. Lisa se renseigna pour savoir où était Jaimie, mais personne ne la vit de la journée. Quand Lisa croisa Britt dans le couloir, elle lui annonça que Jaimie était à l’infirmerie et que personne n’était autorisée à la voir. Pas même ses amies. Charlie voulut passer outre cette interdiction, mais se heurta à une Mme Pomfrech autoritaire et inflexible. Les ordres de Dumbledore étaient sans conditions, dit-elle en appuyant bien sur ce dernier mot. Sans conditions. | |
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:19 | |
| Chapitre 47 : L'insoutenable vérité
Pendant cette journée, une seule élève ne faisait pas la fête. Etendue sur son lit à l’infirmerie, Jaimie émergeait doucement du brouillard cotonneux qu’était son esprit. Un homme était assis près d’elle et lui apportait réconfort comme seul son grand-père savait le faire. Elle repensait à ce que Dumbledore lui avait dit dans son bureau.
- Professeur, je veux tout savoir, dites-moi, s’il vous plaît… - Jaimie, dit doucement le professeur Dumbledore, je ne crois pas que ce soit le bon moment… - Je vous en prie professeur, ce rêve que j’ai fait… Des gens sont morts n’est-ce pas, en même temps que ce monstre.(Dumbledore opina de la tête) Qui ? Je les connais ? - Oh Jaimie, je suis désolé, mais je dois t’annoncer une bien triste nouvelle. - Dites-moi. Qui ? - Ton parrain et ta marraine, Jaimie ont donné leur vie. - NON, PAS EUX, PAS EUX, pleura Jaimie ! Je vous en prie, pas eux ! - Je suis désolé Jaimie mais les Potter, la nuit dernière… - C’est la vision que j’ai eue ! Et l’enfant ? Ils ont eu un enfant ? Est-il en vie comme dans ma vision ? - Jaimie, ils ont donné leur vie pour sauver leur fils. - Comment s’appelle-t-il ? Où est-il maintenant ? - Il s’appelle Harry et il est en sécurité. Ne t’inquiète pas pour cet enfant.
Jaimie se mit à hurler de douleur. Se réveiller d’un log cauchemar pour apprendre la perte d’êtres chers, s’en était trop pour elle. La jeune fille s’évanouit dans le bureau du directeur. Jaimie pleura en silence en repensant à ce qu’il lui avait dit, hier. - Professeur, encore une question. - Jaimie, tu dois encore te reposer et… - Je suis une élève de Serpentard, n’est-ce pas ? (encore une fois, le professeur opina) Il n’y a pas moyen de me changer de maison, maintenant que je suis redevenue moi ? - Le Choixpeau t’a dirigé vers cette maison, et ses choix sont irrémédiables. - Mais, je ne suis pas comme eux ! - Jaimie, peu importe ta maison. Ce sont tes actes qui priment ! - J’ai fait du mal à mon meilleur ami. Je lui ai dit des choses abominables. - M. Weasley s’en remettra ! L’amitié est quelque chose de précieux. Il oubliera très vite… - Moi je ne pourrais jamais oublier. Jamais je n’oserai le regarder en face ! - Jaimie ne te punis pas pour quelque chose dont tu n’es pas responsable, voyons ! Tu as eu ton lot de souffrance, ne te referme pas sur toi-même. Les amis sont important dans la vie, ne les repousse pas. - Il faut vraiment qu’elle se repose au maximum, dit Mme Pomfresh derrière Dumbledore. - Oui, oui bien sûr. Pompom, j’espère que notre malade va vite se rétablir. - Il est clair que le sortilège dont Miss Dawlish a été frappée est d’une puissance telle que je n’en connais pas les conséquences. - Mmh, je crois que le sortilège est définitivement délié, avec la disparition de celui qui l’a lancé ! Mais il est vrai que la puissance de ce sortilège nous a donnée beaucoup de soucis. Mais je suis certain que tout ira bien maintenant, dit-il en se retournant vers Jaimie et en lui souriant d’un sourire bienveillant. - Professeur ? - Oui Jaimie, je sais ce que tu veux me dire. Mais pose-moi la question quand-même. C’est à propos de ton parrain et ta marraine, n’est-ce pas ? - Oui, j’aimerais savoir quand auront lieu leurs funérailles. J’aimerais y assister. - Dans deux jours, mais je ne crois pas que tu seras rétablie pour y assister. - Rétablie ou non, j’irai ! Je vous en prie, professeur, j’étais dans l’impossibilité d’assister à celles de ma famille, ne m’empêcher pas d’assister aux leurs, s’il vous plaît... - Très bien, mais tu seras accompagnée du professeur McGonagall et de moi-même. Il n’est pas question que tu sois seule ce jour-là. - Comment vont réagir les gens… en me voyant… je suis la fille d’un… assassin… - Tu es la fille de Peter Dawlish, n’oublie jamais ce qu’il t’a dit quand tu as découvert la réalité sur ta naissance. Peter t’a aimé et adoré… - Je sais, et moi aussi, j’ai toujours considéré Peter… après cette révélation… comme mon véritable père. Je… - Reposez-vous maintenant mon enfant, dit Mme Pomfresh. Buvez ceci, lui dit-elle en lui donnant un verre. - Qu’est-ce que c’est ? - Une potion de sommeil sans rêve. Allez, buvez ! - Mais, j’ai pas sommeil ! - Jeune fille, vous devez rependre des forces, et ce n’est pas en vous agitant quand vous dormez que vous y arriverez ! Buvez ! - Je voudrais voir mes amis. - Pas aujourd’hui ! Demain si vous êtes mieux ! - C’est pas juste, vraiment, trop… injuste fit Jaimie en s’endormant.
Jaimie dormit durant toute la journée sans s’éveiller. Elle n’entendit pas les protestations de ses amies et de son ami, venus aux nouvelles, et se heurtant à une Mme Pomfresh inflexible, qui les renvoya dans leurs quartiers respectifs. | |
| | | mamanchoulex Bibliothécaire
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| Sujet: Re: Jaimie, l'ange gardien Lun 6 Aoû - 17:23 | |
| Chapitre 48 : La lettre du grand-père
Le lendemain, les élèves reprirent le chemin des classes. Les cours reprirent, mais il manquait toujours une élève à l’appel. Les Serpys faisaient grise mine sous les railleries et les plaisanteries des autres maisons. Le clan des filles n’avait toujours pas de nouvelles de leur amie. Ce qui les inquiétait.
McGonagall entra dans la classe pour donner son cours de métamorphose. - Professeur, avez-vous des nouvelles de Jaimie ? demanda Lisa. Mme Pomfresh ne nous en donne pas et elle ne nous laisse pas la voir. - Comment veux-tu qu’elle aille bien, pesta Lex. Elle vient de perdre son père ! - Ca suffit, dit McGonagall, et en se tournant vers Lisa lui dit, vous pourrez lui rendre une petite visite tout à l’heure après les cours. Elle doit se reposer. Jaimie est très fatiguée après les évènements d’hier. - Mais, professeur, comment peut-on pleurer la mort d’un monstre pareil, fit une élève de Serdaigle. - Les apparences sont trompeuses, dit McGonagall en souriant, mais si Jaimie veut vous en parler, elle le fera à son retour, dans 2 jours ! Maintenant prenez votre manuel, nous allons commencer le cours. - Ca veut dire quoi, les apparences sont trompeuses ? demanda un autre élève. - Que Jaimie ne pleure forcément pas la personne que vous sous-entendez ! Et maintenant, le sujet est clos ! - Comment ça, elle ne pleure pas la personne que l’on sous-entend ? fulmina Lex. - Monsieur Blackmore, je vous suggère de prendre votre manuel de métamorphose ! Et tout de suite !
Les élèves prirent leur manuel tout en se posant des questions sur ce que leur professeur avait voulu dire. Personne ne voyait d’explications plausibles. Charlie et Lisa se regardèrent. Eux avaient compris ce que le professeur avait expliqué. Pendant ce temps, Jaimie s’éveilla, un peu plus reposée que la veille. Mme Pomfresh lui donna une potion pour retrouver de la vigueur, potion qu’elle devait prendre trois fois par jour. Britt avait apporté quelques vêtements pour Jaimie qui s’habilla. Mme Pomfresh conduisit Jaimie devant les gargouilles qui menaient au bureau du directeur. Puis après avoir donné le mot de passe, elle indiqua à Jaimie que le directeur voulait lui parler dans son bureau et qu’il attendait. Jaimie s’engouffra dans l’escalier en colimaçon. L’escalier monta jusqu’à un couloir. Elle s’y avança jusqu’à la porte du bureau. Elle frappa et franchit la porte en entendant Dumbledore lui dire d’entrer.
Le bureau était vaste et les murs étaient couverts de tableaux. - Les anciens directeurs de Poudlard, dit-il.
Sur le bureau du directeur, se trouvait la photo d’une famille, la famille de son meilleur ami : James Lassiter. Jaimie la regarda, prit la photo et sentit l’émotion l’envahir. Reposa la photo et s’assit dans un fauteuil face au bureau qui était envahi par des parchemins. - Je t’ai fait venir dans mon bureau car la situation te concernant a changé, lui dit-il en la regardant. J’ai ici, des papiers au sujet de ton avenir. - Mon avenir ? - Oui, dit-il. Te voilà orpheline et donc tu vas hériter des biens de ton grand-père ainsi que de tes parents. Mais tu n’y auras accès qu’à ta majorité, excepté l’argent mis dans un coffre à ton attention. - Où vais-je aller maintenant ? - Je suppose que tu ne veux pas retourner chez … - Ah non ! Chez eux, plus jamais ! - J’ai une amie Cracmol qui tient un orphelinat moldu. Pour les vacances, jusqu’à ta majorité, tu pourras… - Ce sera parfait professeur. - Très bien, je vais lui écrire pour lui annoncer que tu acceptes la proposition. N’oublie pas que là-bas, tu ne pourras plus faire de magie puisque… - Je le sais, étant sorcière de premier cycle, je n’ai pas le droit d’employer la magie. Je sais tout ça. - Voici la clef du coffre chez Gringotts, c’est le coffre N°123. Tes parents et grands-parents ne t’ont pas laissée sans rien ! Il y a une partie de l’héritage de tes grands-parents du côté moldu. Mais celui-là tu ne pourras l’avoir qu’à 18 ans. L’âge de la majorité moldue n’est pas le même que pour nous. Et puis, mon ami James m’a demandé de te remettre ceci au moment où je jugerais opportun de te le donner.
Dumbledore lui remit une enveloppe en papier kraft. Jaimie reconnut l’écriture de son grand-père, une belle écriture dans une encre couleur indigo.
A ma petite Jaimie, de la part de ton grand-père
Jaimie ouvrit l’enveloppe et sortit la feuille de parchemin qu’elle contenait.
Ma chère petite Jaimie,
A l'heure où tu lis cette lettre je ne serai pour toi, plus qu'un vague souvenir. Si tu te souviens encore de moi!! Tu sais maintenant que Voldemort est ton père. Je te demande de ne pas mal juger ta mère. Elle est tombée follement amoureuse d'un homme sensible, gentil et compréhensif mais quand Tom Elvis Jedusor a révélé sa vraie personnalité, il était trop tard. Elle était déjà enceinte mais, crois-moi, elle n’a jamais regretté ta venue!
Elle est donc partie loin de chez lui, à peine quelques heures avant ta naissance qui a été un des plus beaux moments de sa vie et de la mienne ! Cette nuit-là, la face du monde a changé ! Pendant 10 ans, ta sœur et toi avez fait la joie de tes parents et toi, tu as été le bonheur de mes vieux jours. Je ne sais ce qui va t'arriver mais je voudrais par cette lettre te rappeler que Peter a été comme un père pour toi : attendri par tes premiers mots, en extase devant tes premiers pas, fou d'inquiétude à ta première maladie, fou de joie à ton premier jour de classe, malade à ton premier chagrin et fier comme un pape de tes bonnes notes!! Il a été pour toi le père idéal celui dont je rêvais pour toi!
Je ne sais plus trop quoi te dire ma petite chérie et l'émotion m'étreint quand j'essaye de t'imaginer plus âgée, lisant cette lettre et redécouvrant un grand-père dont tu ne te souviens peut être plus. Je veux que tu saches qu’il y a des personnes sur qui tu pourras toujours compter. Les Potter t’adorent et sont ton parrain et marraine, mon plus fidèle ami Albus Dumbledore sera comme un grand-père pour toi après mon départ. Il te sera toujours de bons conseils, et te suivra pas à pas. Il sera pour toi, ton plus fidèle allié dans cette guerre contre Voldemort. Je sais que j’ai été très dur envers toi lors de ton apprentissage mais sache que j’ai toujours été très fier des étonnants progrès que tu faisais chaque jour. Je ne te l’ai jamais dit, mais tu es ma plus grande fierté et je sais que quoi qu’il arrive, tu feras toujours le bon choix. Albus Dumbledore te donnera cette lettre sous ma recommandation de te la donner quand il te jugera prête. Si des larmes tâchent cette lettre, dis-toi qu'elles sont le reflet de mon amour pour toi et que mourir pour toi, pour moi n'est rien!
Même mort, de mon éternité, tu seras ma raison d’avoir été.
Là, où je suis, je veillerai sur toi. Je ne t’abandonne pas. Ce n’est qu’un au revoir, pas un adieu.
Ton grand-père James Lassiter.
Jaimie ne pouvait retenir ses larmes à la lecture de cette lettre. Aucun mot n’aurait pu la réconforter et Dumbledore la laissa verser tout le flot de larmes trop longtemps retenues. Elle parvint à se calmer, remercia Dumbledore et partit dans la lande de Poudlard. Le seul endroit où elle se sentait bien | |
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